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Full text of "La survivance (1944-02-09)"

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En Amérique, dans cette atmosphère 
saxonisée et saxonisante, nous le. savons 
maintenant: nous, sommes. restés ça 
+noliques parce ‘que nous sommes restés 
Après Dieu voilà d’où nous ee 


“… Français. 
“... venu le salut. 


Abbé GROULX. 


VOL. XVI 


EE Ca 


Nouvelles de 
l'Association 


mn 


Le RP. Sylvestre Bexndet, OF.M. 


desservant de la paroisse de Fort Sask- |. 


atchewan, nous a remis le premier ré- 

sultat de la Journée de: l'A.C.F.A. 

commencée dans sa paroisse: 
M. P. Moret: 
M. J. Latour: 
M. E. Rocque: 
M. Remi Noël: 
Mme Chouinard: 
RP, CUPÉS issues 100 


Nous remercions le R. P. Sylvestre et 
ses paroissiens de langue française: Îls 
sont peu nombreux, mais ils font leur 
part généreusement, 


Aide aux normaliennes 
Nous félicitons leConseil Grandin 
des Chevaliers .de Colomb de St-paul 
pour le don de cinquänte piestres qu'ils 
ont fait à Mlle Cécile Ouellette, norma- 


lienne de St-Vincent, et pour leur dé- | 


cision de faire tous les ans un don 
semblable à une normalienne cana- 
dienne française. 
A.C.F.A. régionale de la Rivière-la-Paix 
Nos félicitations également au Comité 
Régional de l’A.CF.A. de la Rivière-la- 
Paix pour son assemblée du 27 janvier. 
Le travail se poursuit là-bas avec 
ardeur et méthode. M. Sicotte, de Fal- 
her, nous en a parlé lorsqu'il vint à 
Edmonton pour l'assemblée de notre 
Exécutif, le 23 janvier. À cette même 
réunion, M. J.-O. Pion, trésorier de 
uotre Association et président de 
l'Association des Commissaires d'écoles 
de Jangue française, revenant d’un 
voyage récent à la région de la Rivière- 


. la-Paix, rendait ce témoignage à nos 


compatriotes: “Il y à un bel esprit de 
corps dans ce district. Et partout le 
français est à l'honneur.” 


Concours de Français 
Le samedi, 5 février, le Comité des 
Concours de Français tenait une assem- 
blée au bureau du secrétariat de 
lACFA. Le R. P. Fortier, SJ, y 
communiqua les diverses suggestions 
qu'il a reçues du personnel enseignant, 


au cours de ses visites des mois derniers, jagriculturé, 


au sujet de l'organisation du Concours 
et des modifications désirables dans le 
questionnaire. La plupart de ces sug- 
gestions ont été acceptées; les autres 
sont encore à l’étude. Le Concours aura 
lieu probablement le 16 juin. 
Comité de Colonisation 
Le 27 janvier, M. Ls Normandeau 
président du Comité de Colonisation de 
FA.CF.A, donnait, au poste de l'Uni- 
versité, sous les auspices de la Société 
d'Enseignenent Postscolaire, une cau- 
serie sur le rétablissement de nos sol- 
dats sur des terres après la guerre. Il y 
annonçait que des questionnaires se- 
raient envoyés prochainement à nos 
militaires. Nous sommes heureux d'an- 
noncer que ces questionnaires ont été 
adressés à MM. Curés et nous espérons 
que les parents de nos soldats se feront 
un devoir de se procurer ces’ formules, 
de les envoyer à leurs fils et de les 
fetourner, une fois remplies, à notre 
Bureau de Colonisation. 


‘Centre Français 

À l'assemblée de l'Exécutif | du 23 
janvier, l'Hon. Lucien Maynerd: proposa 
l'établissement ‘d’une coopérative de 
Canadiens français ayant pour but la 
construction à Edmonton d’une selle 
de réunion pour nos compatriotes de 
langue française. L'Exécutif accepta la 
Proposition avec enthousiasme et nom- 
Ma, pour réaliser. ce projet, un comité 
composé de l'Hon. LL. Maynard, et de 
MM. P.-E. Poirier, M. Lavallée et 
Donat Baril. , 

Le dimanche soir, 6 février la Coopé- 
râtive des Canadiens français du 
Centre Français était fondée, Les sous- 
criptions déjà offertes manifestent que 
les Canadiens français veulent assurer 
à cette entreprise un succès complet, 


Quelle est. le gagnant de notre 
tirage cette . semaine? 


# 


Le nom tiré au ‘sort est le suivant: 
“D, Langlois … 
Fort : ‘Saskatchewan. 
Notre -äbonné : recevra’ un prix * 
en argent par la poste. 


Afin de rendre : notre tirage ‘plus: 
intéressant, dans quelques ‘semaines 
“nous tirerons : quatre noms au Heu. 
d’un seul, et nous donnerons en prix 
des albums de la: Bonne’ Chanson: ‘ 

Ces ‘albums sont des plus. popu-, 
laires et: “nous sommes É 


PR de $1.00 


Un comité temporaire a été formé 
Président, l'Hon. L. Maynard; vice-pr 
avocat F. E. Poirier. Les autres dir 


riepy, D. Baril. 


SESSION 


D'OTTAWA 


Les élections eau 


| Les cinq chefs politiques ont parlé, le 


même jour sur le discours du trône 


Un fait unique, semble-t-il, dans 
l'histoire politique du pays, c’est que 
les cing chefs de parti ont pris part, 
la même journée, au débat sur le dis- 
cours du trône. 

M. Graydon, chef parlementaire du 
parti progressiste-conservateur; M. 
Mackenzie King, chef du parti libéral; 
M. John Blackmore, chef du parti 
Crédit social ou de la Nouvelle Dé- 
motratie; M. M.-J. Coldwell, chef de 
la CCF, et M. Maxime Raymond, 
chef du Bloc Populaire canadien. 


. M. Goräon Graydon 


Le débat fut ouvert par le chef de 
l'opposition . progessiste-conservatrice, 
M. Gordon Graydon. Il a touché à 
beaucoup de points: politique interna- 
tionale, problèmes intérieurs, guerre, 
radio, questions ouvrières, 
etc... Ti a évité avec soin de se com- 
promettre sur la déclaration de Lord 
Halifax, Il ne s'est prononcé ni pour, 
ni contre. 

Parlant de l'agriculture ïil déclare | 
que les cultivateurs ont maintenant de 


* [la compagnie: celle des ouvriers qui se 


joignent à eux dans le groupe des ou- 
bliés. Les projets de sécurité sociale 
ne sont pas en eux-mêmes des Substi- 
tuts du gagne-pain. 

Selon M. Graydon, les Canadiens 
ont perdu confiance en la Société Ra- 
dio-Canada, et il faut en tenir le gou- 
vernement- responsable, à cause de son 
incurie. 


1 
Le chef de l'Opposition, à la fin de 


ses remarques, déclare que nos vétérans 
hommes et femmes, ne se contente- 
ront pas de projets et de promesses: 
ils exigeront une intervention efficace. 


M. Mackenzie King 


Au ‘cours de ses remarques, le pre- 
mier ministre a fait d'importantes dé- 


(dre la tête du mouvement de libéra- 
tion qui nous émancipera des grandes 
puissances. M. Coldwell préfère at- 
tendre les projets de lois sociales a- 


pour diriger l'organisation [sg 


ésidént W le Docteñs L à dd. Français à Edmonton. |plosion et détruit une maison et VERSION NE ES FRANCAIS, 


ecteurs sont MM. Ls Normandeau, Rosaire Racette, C.-E. Ga- 
res du Centre Français auront lieu dans deux mois. 


. Le “Times” de N.Y. dénonce 


x 


————— 


Quatre bombes dans les 
jardins du Pane 


contrôlée par les Allemands annon- 

ce qu’un porte-parole du Vatican a 

rapporté que quatre bombes sont tom- 

bées dans les jardins de la résidence 
,Id’été du Pape, à  Castelgandolfo, au 
{sud de Rome. 


Deux des bombes auraient fait ex- 


secrétaire-trésorier, M. |éclater les carreaux des bureaux du 


gardien. 


. Cette dépêche non confirmée par 
d’autres en suivait une autre de la 
radio allemande de Rome disant que 
14 religieuses ont été tuées au cours 
de l’attaque aérienne de Castelgan- 
dolfo, quand un couvent situé à la pé- 
riphérie de la résidence papale fut at- 
teint par les bombes: 


“Izvestia” 


New York— Le “New-York Times” 
dénonce aujourd’hui comme “injuste 
et. immodérée” l'attaque dirigée con- 


Mer Murray à 


-Ître le Vatican par “Izvestia”, organe 


du gouvernement soviétique. 

“De toutes les bombes incendiaires 
que la propagande de Moscou a fabri- 
quées et lancées, depuis la Conférence 


Stockholm. — L'agence scandinave ! 


Organe de l'Association Canadienne-Française de PAlberta 
EDMONTON, ALBERTA — MERCREDI LE 9 FEVRIER 1944. 


NO. 14 


L'idée du “Centre Français” 
accueillie avec enthousiasme 


parts dès la première réunion publique 


Au- -delà de mille dollars s sont souscrits en 
| 


Historique du proïet. — Le 


Comité de l'A.C.F.A. à l’oeu- 


vre. — Réunions préliminaires. — Une véritable co- 


opérative avec de belles 


perspectives d’avenir. — Le 


rouage. — Organisateurs et premiers souscripteurs. 


e 


Un projet caressé depuis longtemps, et dont on, à parlé pen- 
dant des années, est maintenant en bonne voie de réalisation : 


c’est celui de l’établissement d’un 


“Centre Français” à Edmonton. 


Par Centre Français on entend ici la construction d’une Salle 
publique, qui pourra avec le temps se développer pour devenir la 
Maison de famille de tous les Canadiens de langue française de 


l'Alberta. 


Un besoin pressant 
Le besoin d'une telle salle s'est fait 
sentir depuis bien longtemps. On dé- 
plore le fait que nous n'avons pas de 
lieu où tenir nos Congrès, nos as- 


à à 
les Canadiens français de l'Alberta, 
Nous publierons probablement sous 
peu de plus amples détails à ce sujet. 
Assemblée du 6. février 
1 Dimanche dernier, en dépit de Ia 


de Téhéran, avec une gaieté de coeur et 
une légèreté inconcevable contre l'u- 
les libéraux de s’être inspirés du pro-|nité des Alliés, aucune ne peut faire 
gramme de la C.C.F. plus de tort que celle qui vient d'élater 
Au usjet de lord Halifax, il répète contre le Saint-Siège”, dit le “Times”. 
les déclarations de la C.C.F. De telles|Et à ajoute que l'on peut juger de 


vant de les juger, bien ‘qu’il accuse 


Winnipeg 


La Délégation Apostolique annonce 
la nomination de Son Excellence Mgr 
Gérald Murray, évêque de Saskatoon, 
comme archevêque-coadjuteur de Win- 


semblés, les réunions de nos différents température maussade, un bon groupe 
groupes: A.C.F.A. Société d'Enseigne- ‘de Canadiens français se réunissaient 
ment Postscolaire, etc. S'agit-il de Let le Centre Français faisait ses pre- 
donner une soirée publique, une pièce imiers pas. Ce fut du premier coup un 


de théâtre, une conférence. des cours |SuCcès inespéré! Séance tenante 27 s’en . 


publics, d’avoir une organisation de Bageaient dans la nouvelle coopérative 


porpositions sont contraires à l’inté- 
rêt du Canada, du Commonwealth et 
de la paix mondiale. Il s’agit là d'iso- 
lationisme impérial-et de politique de 
puissance. M. Coldwell présente sur- 
tout sur la nécessité de réformes so- 
ciales de fond et de mesures économi- 
ques. 


' 


M. Maxime Raymond 

Le chef du Bloc populaire canadien 
a tracé les grandes lignés de son par- 
ti. Il à critiqué les dépenses excessi- 
ves de guerre, en particulier les dons 
à l'Angleterre, pays plus riche que 
nous. 
| Voici les principaux passages du 
| discours de M. Maxime Raymond, 
chef du Bloc Populaire: 

Notons d’abord que le discours du 
trône ne nous laisse pas prévoir la 
fin prochaine des hostilités, et que 
par ailleurs il laisse entrevoir qu’on 
réclamera du peuple canadien un ef- 


| (suite à la page 8) 
l : à 


Le premier Congrès 
du Bloc Populaire 


Ces jours derniers 550- délégués par- 
ticipaient à Montréal au congrès du 
Bloc populaire. Xl en est venu de tou- 


tion géographique, dit le professeur. 


f‘gnage de vos frères de l'Ouest, témoi- 


“évidente insincérité” des “Izvestia” 


: nipeg avec droit de succession. 
par la nature de l’une des accusations. 


Le nouvel archevêque-coadjuteur, de 
la congrégation du ‘Très Saint-Ré- 
dempteur, est né à Montréal le 26 dé- 
cembre 1885. I1 fut ordonné prêtre le 
4 septembre 1910. Elu évêque de Vic- 
toria le 30 janvier 1930, il était sacre 
à Montréal le 7 mai suivant par Son 
Excellence Monseigneur Andréa Cas- 
sulo, délégué apostolique. I1 fut intro- 
nisé comme évêque de’ Saskatoon, le 
18 avril 1934. 

Le présent aïchevêque de Winnipeg 
est Monseigneur A.-A. Sinnott. 


Le Canada, centre de com- 
munications aériennes 


Le professeur Derwent Whittlesey, 
de l'Université Harvard, conseiller du 
gouvernement américain pour la guer- 
re et la marine ét''auteur d'ouvrages 
sur la stratégie, prévoit que l’après- 
guerre va être témoin d’une révolu- 
tion dans le transport mondial pres- 
que égale à celle qui a suivi la décou- 
verte de l'Amérique par Christophe 
Colomb. Il attribue ce changement 
aux progrès de l’aviation et à l’usage 
des routes polaires. + Ce changement 
routier se doublera de modifications 
profondes. dans les relations entre les 
peuples. 

. Le Canada jouera un. grand rôle | 
dans ce domaine en raison de sa posi- 


Plaie des divorces 
aux Etats-Unis 


Civilisation à rebours... 
“À la vérité, la situation présente 
est incrovablement alarmante. Ici, 
aux Etats-Unis nous avons eu, en 
représenter l'Ouest canadien et y faire | moins de deux ans, 1,000,000 de meur- 
entendre la voix de nos frères de là- |tres d'enfants non encore nés, et en 
bas, “Je vous appelle mes frères, con- | moins «le quatre ans, 1,000,000 de di- 
tinue-t-il, parce que ‘je suis un témoi- | vorces. 
La folie sexuelle s’est cnsaéiabes 
gnage pauvre et peut-être misérable, | ment développée chez nos jeunes. Un 
mais réel. Les yeux fixés sur la provin- | grand nombre d’entre eux s’enfon- 
ce.de Québec, nous menons là-bas une | cent dans le vice comme dans un vé- 
lutte très difficile. Mais nous pre- |ritable cloaque. Vous ne devez pas i- 


quelque importance, nous sommes en | 
quelque sorte sur le pavé, et obligés 
de nous faire héberger par des étran- 
gers: Memorial Hall, Masonic Temple, 
etc. Il est assez anormal que tous les 
autres groupes aient leurs salles à 
eux, et que seuls les Canadiens fran- 
çais soient sans lieu de rendez-vous 
convenable et pouvant répondre à tous 
leurs besoins. 


Historique du projet 
C'est pour combler cette lacune que 
YA.C.F.A. a entrepris la réalisation 
du présent projet. On se rappelle en- 
core que, lors de notre dernier Con- 
grès, l'un de nos délégués visiteurs de 
la province de Québec, M. Tremblay, 


. nous faisait part d’une réalisation 


semblable des jeunes gens de Sher- 
brooke, connue sous le nom d'Unité 
économique. Un groupe de 50 jeunes 
s'engagèérent à épargner $5.00 par 
mois pendant 3 ans, dans le but de 
ramasser un fonds nécessaire à l'ac- 


a 


pagea rapidement; plusieurs Unités 
économiques se formèrent, et aujour- 
d'hui on compte nombre d'immeubles 
entre les mains de nouveaux proprié- 
taires Canadiens français à Sherbroo- 
ke. C'est un projet semblable que YA. 
C.F.A. a décidé de lancer en Alberta. 
A la dernière réunion de l'Exécutif, 
l'un de ses membres, l'Hon. L. May- 
nard, suggéra de mettre à l'étude l'i- 
dée soumise au Congrès par M. Trem- 


jet la somme de $1012.00 piastres était 
versée comptant. Des 27 nouveaux 
membres 5 ont déjà versé à l'avance 
tout leur montant de parts des trois 
ans. Et les souscriptions continuent à 
arriver. Du train que va l’organisation 


on peut s'attendre à une véritable sur- . 


prise dans le montant de souscription 
de parts, même avant la fin de a 
née. 


Directeurs et premiers souscripteurs : 


“Après que--furent versées toutes les 
souscriptions, les membres souscrip- 
teurs élirent un comité temporaire. Ce 
comité dirigera l'entreprise au cours 
des deux prochains mois. Et dans deux 
mois, tous les membres qui auront 
souscrits à date éliront le Conseil d’ad- 
ministration régulier pour l'année à 
venir. Voici la composition du comité 
temporaire: 

Président: Hon. L. Maynard; 

Vice-président: Docteur BP Mous- 


E. Poirier: 
| Directeurs: MM. Louis Normandeau, 

Rosaire Racette, C.-E. Gariépy, D. 

Baril. - 
Perspectives d'avenir 

Le projet en marche ne manque pas 
d'être encourageant pour l'avenir. Le 
but premier sans doute est 1a construc- 
tion d’une salle, qui servira les besoins 
des Canadiens français: congrès, piè- 
ces de thèâtre, conférences, parties de 
cartes, banquets, etc. T1 y aura aussi 


clarations. I1 a d’abord longuement |tes les parties de la province, më- 
parlé de la situation internationale ÎIme des régions éloignées: Abitibi, Té- 
du Canada, en réponse aux prétentions miscamingue, Lac Saint-Jean, Gaspé- 
de Lord Halifax qui voulait ressérer [sie; et aussi des autres’ provinces: de 
les liens impérialistes, afin de renfor- a du Manitoba, de l'Ontario et 


nons ‘de vous l'exemple et les leçons 
qui peuvent nous profiter.” 
. M. Prince apporte les saluts, la sym- 


pathie et les souhaits de succès du 


Manitoba. Il apporte les voeux des 
‘groupements canadiens-français. Il ap- 


gnorez qu'on constate chez les adoles- 
centes, un accroissement des crimes 
sexuels, des maternités. honteuses et 
des avortements. Vous avez sans dou- 
te vu les statistiques fournies par la 


blay de Québec. Le projet de l'Unité à à ë 
économique aurait pour but avant|des salles plus petites, pour les comi- 
tout la construction d'une Salle pu-!tés, les bureaux de nos associations, 
blique à Edmonton, pour tous les Ca- etc. 

nadiens français de la Province. Sur{ Æn Plus, le projet ouvre la porte à 


seau, MD.: 
quisition d'immeubles. L'idée se pro- | Secrétaire-trésorier: M. l'avocat P.- 


cir la position de l'Angleterre. M. cine | 
a repoussé la, thèse de ceux qui veu- 
Jent confier la paix internationale à 
quelques grandes puissances seulement. 
En particulier, le Canada tout en col- 
laborant étroitement avec l'Empire, 
doit. sauvegarder ses relations avec le 
reste: du monde. 

La deuxième déclaration importante 
de M King porte sur les élections. En 
substance. d'a dit qu'il n'y aurait pas 
d'élection, à moins que ... De sorte que 
l'on peut s'attendre à tout. ll y en aura 
peut-être; iü yen aura peut-être pas. 


M. John ‘Blackmore . 

Le chef fédéral du: Crédit, Social, 
M. John Blackmore, a ‘attaqué les au- 
tres partis. ‘Îl a accusé les libéraux 
de présenter un. programme. de réfor- | 
mes sociales dans le but de s'assurer 
des votes. Il ne veut pas que le Cana- 
de abandonne sa souveraineté au pro- 
fit d’aucune puissance. De la CCF, 
il dit que le socialisme ressemble £ort |: 
au national-socialisme : d'Allemagne. 
La C.C.F:.est dirigée. par . deux clas- 
ses d'hommes. Les uns veulent impo- 
ser le socialisme à tout prix; les au- 
tres” veulent . ‘surtout : s'emparer du 
pouvoir à tout prix. Se. tournant vers 
les conservateurs, il se: ‘demande: pour- 
quoi le chef. du parti. “M: ‘Brackèen, ne 


‘s'est pas: fait élire à la Chambre, et 


tement: sa olitique ?. e 
quelle. est. exac RAR EE “Gaulle. On sait que "cé dernier a refu-' 


M. Mes. Coldwell 
; 
ï 


[Le chef de la C. c. F: déclare qu’ 
sert de rien de’ ‘gagner la: guerre mili- 
tairement si nous: ‘perdons- Ja. guerre 


ë politique “aux mains’ des grandes puis- 
- [sances. Il voudrait: voir. :le Canada, la |st | 
L première ‘dés S po pue À 


{au comité français. de’! libération  : 
ogomolov ‘est: le : ‘délégué Soviétts. 


du Nouveau-Brunswick. 
Durant trois jours les délégués é- 
tudièrent en différents comités et pro- 
posèrent plusieurs résolutions qui fu-. 
rent approuvées par le Congrès. Ces 
résolutions portent sur l'indépendance 


du Canada, l'égalité des races, les rap- 


ports avec les néo-Canadiens, l'autono- 
mie provinciale, l'opposition à l'immi- 
gration, les problèmes économiques, et 
enfin la réforme monétaire. Il est trop 
tard pour en donner de détail aujourd'-. 
hui. 

Parmi les délégués de l'extérieur 
mentionnons M. Peu Fins du Mani- 
toba. : 

M Paul Prince à 
D vient à, l'assemblée, | - dit-il, pour 


Les deux” envoyés Russes 
| vont d'Alger à rnseou 


"Alger. — On annonce que: les :: en: 
lvoyés. russes -Bogomolov. et. Vishin- 
isky partiront : bientôt . pour: Moscou: 
tpour. renseigner leur - gouvernement:|: 
sur le Comité français de- {libération 
nationale: et pour le ‘consulter. : 

‘Bien qu’il n’y ‘ait pas ‘d'indice: de 
l: nature dé leurs conférences à .Al-. 
ger, leur départ. coïncidera” ‘avec :l’ac- 
centuation ‘de la: division qui existe 
re les © et lé général de 


‘représentant 


-qée au: nb à rence “et: Vishinsky. 


FBI, montrant que par rapport aux 


Sous 


le champ, un Comité fut formé com- bien d’autres possibilités. Avec le temps 


porte aussi ceux des milieux minoritai,- 
res, CEUX aussi des groupes néo-Cana- 
diens. Bien plus, poursuit M. Prince, je 


puis vous assurer de la sympathie d'une. 


forte section des milieux . anglosaxons 
de ma province. &, 

‘Après avoir parlé des devoirs de 
l'heure présente, M. Prince dit que le 
sentiment de l'Ouest est de ne pas dé- 


trois années précédentes, le nombre | POSÉ de l’Hon. I. Maynard, MM. P.-E. 
des filles au-dessous de 21 ans arrê-|Poirier, ‘M. Lavallée et Donat Baril 
tées pour prostitution a augmenté de [Ce comité se mit à l'oeuvre et prépare 
64.8 pour cent (pour les crimes sex-{Un, projet qui fut soumis, pour étude à 
uels en général l'augmentätion a été tous les groupes français d'Edmonton. 
de 104.7 pour cent). Au bout de quelque temps un plan 

De tonte évidence, il est plus que |plus défini était arrêté et un texte de 
temps de nettoyer les écuries d’Au-!Charte coopérative était mis à l'étude. 
gias. Au moins, ne les rendons pas }A deux ou trois reprises le Comité de 


passer une saine mesure dans la pour- 
suite de la guerre. Il termine en renou- | dans les périodiques populaires, de 
vellant les voeux de l'Ouest canadien | renseignements destinés à faciliter le 
pour le -succès du Congrès du Bloc|birth control!” 

populaire canadien. Edgar Schmiedeler, 0. s. B. 


encore plus souillées par la diffusion, 


La Russie veut se séparer des Alliés 
_ déclaren Monseigneur F. Sheen : 


E WASHINGTON. — Mgr Fuiton J. Sheen, de TUniversité catho- 
lique, a dit que la Russie se Dee à- faire une paix séparée 
avec l'Allemagne. . 

Mgr Sheeñ;' répondant à une acousation d“Tavestia”, organe !; 
officier de Russie, disant que le Vatican aidait le fascisme, “&. ré- | 
pondu que la “condamnation: du Vatican par les ‘Russes est tout 
simplement un: point du plan que céuesct dressent adroitement 
de ce temps- OL De. 
a La Russie. se. prépare, dit-il, au point de vue politique et reli-. 
-gieux à: s'éloigrier des: ANS et à faire une paix séparée avec l'Al- 
‘lemagne: “Staline, ajouta-t-il, ne haïit pas le nazisme ou l'armée 


allemande... I'ne-haît: ‘que Hitler. TL a fait lui-même. Foie cn 


ration” à Harty-Hopkins au mois de dé ’embre. 1941”. RE 


veu “Père personnes" Ie car . he. savent ce. qu'ils fon”. 


LE :#Toute. autre: ‘nation sur a: {ace ‘du: globe sait: que le. Vatican Le 
e-condamné lé ascisme dans une encyclique ‘écrite: en: Italie,’ le ‘ 
nazisme ‘dans une ‘encyclique. écrite ‘en: Allemagne: et le. commu- & 
on= | nisme, dans 


J'A.C.F.A. convoqua un certain nom- 
bre de citoyens pour discuter, retou- 
cher, amender le projet. Enfin, di- 
manche dernier, une assemblée géné- 
rale de tous les Canadiens français 
d'Edmonton était convoquée à la salle 
de l'Ecole Ste-Marie pour lancer dé- 
finitivement le “Centre Français”. 


Une véritable coopérative : 

La nouvelle organisation du Centre 
Français est essentiellement à base 
coopérative: souscription de parts so- 
ciales, un membre un vote, etc... 


| Les parts, après une longue et sé- 


rieuse étude, ont été fixées à $4.00. 
ÎLes. membres s'engagent. à souscrire 


36 paris, reparties sur une période de. 


3 ans. Pour avoir. droit de vote, il faut 
être en règle.aÿec le versement de ses 


trois ans, : Si la: majorité des membres 
le désirent, on. pourra: pere 
ou . bien, construire da. salle, . si les 
“fonds ‘le: permettent;.  « 
ou: bien: remettre os avec ‘in 
“térêt;: 


fra cription ‘pour. trois. ‘autres années, 
- “mais pas ‘davantage. _ 
: La COpBSrALTe est. ouverte a ‘tous 


parts. si quelqu'un ne..verse Pas. le |. 
tiers de ses parts (2) en trois ans, | 
il perd tous ses droits. Au. bout .de. 


‘ou “bien: encore | prolonger B sous- 
e .ehcyclique écrite ef: latin. AUX :gens. qui -n’ad- |.- 
à ‘mettent: pas.la eligion; on peut. répondre. par les. mots du Sau- 


lorsque l'oeuvre sera bien établie, il 
sera possible d'avoir un gymnase et 
des amusements. On pourra (probable- 
ment dès les débuts) ouvrir un Comp- 
toir artisanal, où nos cercles de fer- 
mières pourront écouler leurs travaux 
d'artisanat et trouver à Edmonton un 


excelient marché pour leurs produits. . 
Enfin on espère faire du Centre Fran- . 


çais le rendez-vous des gens de la 
campagne qui sont de passage à Ed- 
monton. | 
Conférence le 24 févrire 

Le 24 février prochain, à 9.30 heu- 
res PM. au poste CKRUA, l’Hon. May- 
nard donnera, sous les auspices de la 
Société d'Enseignement  postscolaire, 
june conférence pour expliquer à notre 
population ce qu'est le Centre Fran- 
çais-et leur donner de plus amples in- 
formations. Si d'ici là on avait quel- 
ques renseignements à demander, des 
questions à poser, on .pourra le faire 
en s'adressant à: Le Centre Français, 
La Survivance, Edmonton. 


 L’invasion 


Londres. — La radio parisienne 
sous le’ -contrôle allemand rapporte 
“une. ‘déclaration du maréchal Rommel 


|-disant que les derniers préparatifs al- 
Jemands ‘sur: le front de l'ouest é- 


‘|taient'terminés: et:qu’on était prêt : 
pour l'invasion alliée. ’ 


-La.radio a ajouté aussi: jque:le con- 
visiter hier-lés:lignes. de: 


‘deux: côtés du, canal. 


Sale militaire s personnel . ‘d'Hitler’ a. 
défénses et 
w’une- grande activité: règne: sur : cles 


Ju 


PAGE 2 


L. S vivance 
‘publié tous les mercredis à 10010-108e rue, 
Hebdomadaire publié He se 


| 
fondé le 16 novembre 1928 ‘ £ | 
| 


ndant en politique et entlérement Con- 
Poe ru la cause religieuse et nationale. 


P.-E. Breton, OMI. Rédacteur en chef 
J.-A. Gaudet, O.M.I. Assistant-rédacteur 


REX : : ÿ t +$2.00 
DE L'ABONNEMENT: Provinces de l'Oues 
ee an: Etats-Unis et Québec, $2.50 par an; 

#3.00 par «an, 


de “L'Association Canadienne-Française 
Organe Officiel ep 


2 ——— 2 ——— 
D 


MERCREDI, LE 9 FEVRIER 1944 


Le Centre Français 


On trouvera dans une autre colonne des 
détails intéressants sur le projet d’un Centre 
Français qui vient d'être lancé à Edmonton, 
sous les auspices de l’A. C. F. À. 

Dès le début l’idée a recu un accueil en- 
thousiaste; plus de S 1000.00 ont été souscrits 
en parts, séance tenante; et tout porte à croi- 
re que le succès le plus complet viendra cou- 
ronner l’entreprise. 

Tous sont d'accord à admettre la nécessi- 
té pour les Canadiens français d’avoir leur 
Salle à eux, leur lieu de rendez-vous. Cette 
nécessité se faisait sentir depuis de longues 
années et il est heureux que l'on est entrepris 
de réaliser ce projet. 

Même nos compatriotes de la campagne 
pourront en tirer profit. On parle par exem- 
ple d'établir un comptoir d'artisanat dans le 
Centre Français; cela faciliterait à nos cer- 
cles de fermières la vente de leurs travaux, 
lorsqu'ils en auront à mettre sur le marché. 

I1 est bon de souligner que cette entrepri- 
se est une véritable coopérative, ouverte à 
tous les Canadiens français de l'Alberta. On 
veut faire du Centre Français le centre ner- 
veux de toutes nos organisations nationales 
en cette province. . 

Nous espérons donc que tous les nôtres 
s’intéresseront à cette oeuvre, et apporteront 
leur concours pour en faire un vrai succès. 

P. E. Breton, O.M... 


En lisant les journaux 


A 
Veut-on abattre nos coopératives ? 


L’Action Catholique. — Les monopoles et 
les cartels voient avec un oeil d’envie grandir 
et se développer ces entreprises. Ils redoutent 
que les Canadiens français ne viennent'un 
jour à secouer le joug, à vaincre les forces 
adverses, à se débarrasser de ce “complex 
d’infériorité” voulant qu’ils soient inaptes à 
s'occuper de questions commerciales et in- 
dustrielles. Aussi ne manquent-ils aucune 
occasion d'embarrasser nos institutions. Les 
Pécheuxs-Unis furent la dernière victime 
de ces puissances. On connaît un peu les 
remarquables succès remportés par cette en- 
treprise depuis deux ou trois ans, la part 
considérable de gains qu'elle a procurés aux 
pêcheurs de la Gaspésie, on sait aussi à quel 
point de perfectionnement technique elle a 
élevé l’industrie et le commerce du poisson 
dans notre province. Or, voici quel mauvais 
coup le monopole du poisson vient de lui 
faire de connivence avec la Commission des 
Prix et du Commerce en temps de guerre: 
Elle à reçu l’ordre d’un anglophone d'Otta- 
Wa, M. A.-N. McLean, administrateur des 
produits du poisson, de se sacrifier sous le 
simple prétexte que F. T. JAMES COMPANY, 
de Toronto, et O’CONNOR FISH COMPANY, 
de Montréal, ne peuvent plus s’approvision- 
ner en filet de morue. 

Comment a-t-on procédé pour en arriver 
1à? Très’ simplement: Il a suffi de changer 
les Péchéurs-Unis de catégorie. De mar- 
chands de gros qu’ils étaient, on les place 
dans la section des “conditionneurs”, ce qui 
les oblige à vendre leurs produits à un prix 
dix pour cent moins élevé, de les vendre aussi 
à des intermédiaires qui récupéreront, eux, 
le 10 pour cent de bénéfice que faisaient les 
Pêcheurs-Unis. 

Cela s'explique facilement quand on ap- 
prend que l’assistant de M. McLean au con- 
trôle des prix du poisson siège au conseil 
d'administration d’une chaine de diverses 
compagnies qui s'intéressent au commerce 
du poisson. André ROY. 


ne 


Rétablissement des soldats 


Le Soleil. — Une revue à grand tirage de 
Chicago cite en exemple le plan de rétablis- 
sement civil des soldats que le Canada a 
adopté et en fait ressortir les avantages et 
les mérites. L'auteur procède par l’'énuméra- 
tion de quatre cas typiques et exprime le 
voeu que les législateurs de Washington s’en 
inspirent. Voici donc quatre vétérans cana- 
diens qui reviennent d'outre-mer, avec leur 
certificat de licenciement; aussitôt les auto- 
rités de la milice leur accordent $35 pour des 


vêtements, une solde de trente jours avec les : 


allocations des dépendants, puis elles les 


pourvoient de billets de transport jusqu'à. 


leur chez soi. | 
Et le plan commence alors à fonctionner. 


Le premier veut s'établir sur une ferme; les . 


agents fédéraux s'intéressent. à sa requête 


et ils s’enquièrent de ses aptitudes et de Ses . 
moyens, ils font alors de concert avec lui . 


le choix d’une ferme, entre les milliers qui 


sont actuellement mises à la disposition du : 
gouvernement à cette fin: Ottawa peut payer. 


jusqu’au maximum de $3,600, et la ferme est 


remise au vétéran qui est établi pour la vie. 


Le deuxième préfère un travail de bureau’ 


Comme il-est qualifié en comptabilité, on lui 


| ; 
| 


î 
i 


+ 


‘trouve sans difficulté un bon emploi comme 
teneur de livres dans un grand établissement 
qui a déjà manifesté le désir d'offrir du tra- 
“vail aux vétérans revenus du front. Le troi- 


sième demande à apprendre un métier; les. 


agences fédérales le placent dans une école 
technique où il se familiarise rapidement avec 
les machines d’une grande industrie où son 
emploi est assuré une fois son cours terminé. 
Enfin, le quatrième souhaite de retourner au 
collège et de parfaire ses études; on lui en 
offre tous les moyens voulus avec les géné- 
reux octrois du gouvernement. 


Du chômage à Ottawa en 1943! 


Le Droit. — Ce qui en surprendra proba- 
blement plusieurs, c'est qu'on à versé, dans 
la ville d'Ottawa, en secours directs, la som- 
me de $140,735 en 1943. En ce temps où tout 
le monde parle de pénurie de main-d'oeuvre, 
nous pensions que le chômage avait totale- 
ment disparu. 


Eloquence des chiffres 


Quartier Latin. — Savait-on que les An- 
glo-canadiens détenaient 44 pour cent, les 
Américains 34 p. cent, les Canadiens français 
19.8 pour cent de tous les capitaux investis 
dans les industries du Québec. . 

On compte 93 (10.8 p. cent) hommes d'af- 
faires d'origine canadienne-française parmi 
les 861 directeurs des 83 entreprises financiè- 
res et industrielles les plus considérables du 
Québec. 

Notre Province (Québec) n’est pas une pro- 
vince d’‘‘habitants“ car elle compte 63.4 p. 
cent de citadins et 36.6 p. cent de ruraux. 

1,587,652 Canadiens français (59 p. cent) 
sont empilés dans les villes. 

1,107,380 Canadiens français (41 p. cent) 
respirent à la campagne. 


En 1941, la Province de Québec comptait . 


40,940 employeurs et 777,880 salariés. Qui 
parle de “déchéance incessant de notre classe 
moyenne’? 

De plus en plus, les Canadiens français 
savèrent un peuple de ‘“prolétäires indus- 
triels”’. 

En 1941, 288,500 salariés gagnaiïent moins 
de 5450. par année. 

En 1941, 239,280 salariés gagnaient entre 
S450 et 5950. 

En 1943, dans Québec on a payé un Salaire 
de S0.20 par heure à des employés qui tra- 
vaillaient 60 heures par semaine. 

En 1941, le personnel féminin d’une usine 
recevait, pour une semaine de travail, des 
montants ainsi répartis: $4.35, S5.11, S6.27, 
$7.16, S7.58 $7.95, S7.40, S6.86, S$7.42, S$7.19 
S8.18. 

Dans la Province de Québec, à Louiseviile, 
une compagnie sous contrôle américain, les 
Associated Textiles Co. qui produit un cin- 
quième de toute la soie naturelle du Domi- 
nion a déjà payé des salaires de $6.70 par 
semaine à son personnel masculin et de 
$4.55 à son personnel féminin. 

De S2.5 millions qu'ils étaient en 1939, les 
profits de la Dominion Textile se sont élevés 
à $11.8 millions en 1942. 

Pourquoi donc, après cela, parler de mé- 
contentement et de révolution larvée dans 
notre ‘“doulce” Province. ... 

A TESSIER. 


Une étrange aberration 


L'Ordre Social, Moncton.—Vous croyez peut- 
être que, malgré les diversités religieuses qui 
existent au Canada, tout le monde sera d’ac- 
cord au moins. pour reconnaître la valeur des 
dix commandements de Dieu. Détrompez- 
vous. Ces préceptes divins ont perdu de leur 
popularité, au moins dans certaines sections 
de la province foncièrement protestante de 
British Columbia. 

Dans cette province éloignée on désire 
comme chez nous l’enseignement religieux à 
l’école. Nous ne connaissons pas tout ce qui 


S'y passe, mais nous pouvons supposer que . 


quelque ministre de l'Education est à la re- 
cherche d’un ‘“‘agreed syllabus” qui ralliera 
tous les suffrages. Dans l'intervalle, quelques- 
uns ont sûggéré d'inscrire les dix commande- 
ments sur les murs des écoles afin de mettre 
sous les yeux des élèves un enseignement reli- 
gieux tiré de la parole même de Dieu et d’a- 
mener ainsi une amélioration morale de la 
jeunesse. | 

C'était uñ heureux projet. Mais la “British 
Columbia Trustee Association” s’y est oppo- 
sée formellement et le projet est tombé à 
l’eau. Le porte-parole de cette association a 
déclaré explicitement que les dix commande- 
ments sont dépourvus de valeur inspiratrice 
lack inspirational value). C'est ce que rappor- 
te une dépêche de Vancouver en date du 19 
décembre dernier. : 


Qui aurait cru que, dans notre Canada qui. 


se bat sur presque toutes les terres et toutes 
les mers pour la défense des principes chré- 


tiens, on pût trouver une association de com- 


‘missaires d’écoles pour se moquer des’ com- 


-Mmandements de Dieu’ et leur refuser l’entrée 


des classes! Il serait probablement difficile 
d'imaginer un programme religieux qui trou- 
vera grâce auprès de ces novateurs. 
Un quotidien local disait dernièrement que 
“le Canada est, âu moins de nom, une nation 
chrétienne, mais ne continuera pas de  l’être 
d’une manière prépondérante si l’on compte 
trop sur une tradition religieuse reçue en hé- 


ritage sans faire l’effort voulu pour mainte- 


nir cet héritage”. Ce confrère a été sage d'in- 
tercaler dans sa. phrase les mots “au moins 
de nom”, car le caractère chrétien de notre 
pays s'efface de plus en plus. 


: “Si l’on veut:briser l'autel de la patrie, il 


faut aller jusqu’au foyer domestique et en dis- 
. perser les cendres; ou plutôt, il faut fouiller 
jusqu’au fond du coeur humain et en arracher 


… les premiers principes.de l'amour”. 
5 a | ae à Ë . He I. Simon. LE 


_ La Survivance : 


-s'établissent sur des terres, afin de 


‘MERCREDI LE 9 FEVRIER 1944, 


:Ânos quarante paroisses de l'Alberta 
D'ailleurs, ces militaires auront j'ar- 
gent voulu pour s'établir après ja 
guerre, car l'an dernier, le gouverme. ‘ 
ment fédéral a passé une loi que l'on 
| appelle: loi agraire pour aider les an. . 
ciens combattants. Au moyen de cet. 
Îte loi, on leur prêtera un montant 
A Imaximum de $4800.. pour achat de 
que dans.? ou 3 ans, le surplus sera [terre et bâtisses, en plus d’un octroi 
résourdre mutuellement le problème totalement disparu. 2e : jde $1200, pour un a Le soldat 
du surplus du blé et des autres céréa-| Dans ce tableau dressé à la hâte, devra être en ie se payer un 
les. Chose curieuse, dans le passé, onlil y existe certains obstacles tels que montant comptant de 10 ee la balen. 
avait toujours considéré ‘ce surplus bis restrictions sur les livraisons des ce à être payée grâce à des amortis- 
comme un fardeau. fl semblait donc'grains, etc, mais” nous considérons | sement couvrant une eo . de 25 
que, plus la Providence était géné-|ces obstacles temporaires. ans, avec taux d'intérêt à 314% 
reuse, plus la récolte était abondante,| On entend dire souvent que la na- 
plus les prix étaient bas, plus l’agri-|ture résout bien de nos problèmes. 
culture en général en souffrait. À Ia |Ceci.est vrai jusqu’à un certain point. 
dite conférence, où 43 nations étaient | Cependant je considère que c'est le 
représentées, on y révélait enfin |devoir de l'Homme de coopérer avec| 
qu'il était futile de parler de surpro- la nature, d'assumer une certaine res- 
duction, quand, dans bien des pays, |ponsabilité dans la solution de ces 
on pouvait constater une sous-con-|problèmes divers. C'est justement l'i-! 
sommation des plus prononcée. À cet-|qée qui a motivé les fermiers de l’AI-  endeianemente rie ue era 
te fin, on réussit à s'entendre sur un |berta et de l'ouest, de s'organiser au| lisses ou dde 
plan coopératif international, aFant\point de vue économique. Et Si, à {sieurs les Curés, aux cercles locaux, 


te a. a lheure actuelle, les prix des produits! diverses organisations paroissia. ‘ 
plus équitable de « , em- 


sont meilleurs, merci aux organisa- |}. de bien vouloir se charger de la 
pêchant l'encombrement des marchés |{tions fermières toujours sur la bre En de co docuneut Nouses 
à cértaines périodes de l’année, per-|che: Nul fermier ne peut nier par lSÉons duil hou sers de ie une 
mettant l'écoulement de ces céréales |exemple l'influence des trois Wheati{,rder, afin de permettre à votre co. 
avec ordre et régularité, en accord 2- 


, Pools de l'ouest. Nous sentons leur | jte de colonisation de faire son tra- 
ar notre agronome de St.Paul, Mon-[vec la loi naturelle de Foffrelaction bienfaisante de jour en jour | ail. 
: et de ja demande, remplaçant par ce 


sieur Fontaine. Je tiens à le féliciter '€t de le le, rempia e d’année en année. Et si ous: So ReS" Qu'il me soit permis en conclusion 
de son beau travail, et j'espère que! fait HeRE Ts Reoue Foie qu pare Justes, nous admettrons que c'est 8râ-| adresser un message spécial à tous 
l'association post-scolaire nous ‘ pro- | fondée sur | offre spéculative et ace à ces organisations coopératives, |}. inilitaires de langue française de 
curera le plaisir de l'entendre de tenants spéculative. — iaidées des autres organisations fer- |A]. Nous voulons leur dire que 
nouveau. Ce soir, je vous parlerai en- J aimerais maintenant a dire URimières, si depuis trois ans, les PTX|j'A.C.F.A. pense à eux et fait son 
core comme simple fermier, sur nos | MOË Sur Jes condeeons économiques |pour tous les grains ont augmenté grand possible pour faciliter leur é. 
problèmes agricoles; je ferai mon du fermier de l'Alberta. Sans aller dans louest. Qui n’a lu sur les JOUT-|tablissement dans la vie privée après 
possible pour justifier l’optimisme!trop dans les détails, je re inaux par exemple, la fameuse délé-|,, Dore NUS des démandéne di ce 
ue nous partageons. le prix des produits principaux. Lelgation de fermiers de la Saskatche- faire les émissaires de’ notre province 
Maintenant, pour ce qui concerne Prix moyen du blé, nee au fermier, wan, en 1941, à laquelle s'est jointe auprès de nos compatriotes-soldats 
notre agriculture, avons-nous raison|est de $1.00 le nos l’avoine -50 <t | celle de l'Alberta. , Des fermiers de | qu Québec. Qu'ils n’oublient pas de 
d'espérer des jours meilleurs, d’en- l'orge de .60 à .65. L'industrie de l’é- l’ouest, en train spécial, se lee dire que la loi pour les soldats 
visager l'avenir avec confiance? Je [levage du pore a augmenté considé-|3 Ottawa plaider la cause du fermier. |} 57 donnera le privilège de s'établir 
dis que oui, car il existe à lhorizon|rablement depuis cinq anSr.Si bien Ils rencontrèrent les membres du €a-!} jeur choix, dans les neufs provinces 
des signes prometteurs. Parmi cesique l'Alberta cette année arrive en |binet fédéral qui promirent de Consi- ju Dominion. Qu'ils n'oublient pas 
signes, je considère que le plus im- Lee dos Pre nl A le de demandes | non plus de mentionner que le provin- 
‘portant est la conférence tenue à porte au fermier un prix moyen de | Un peu plus tard, pour lPannée 1942, ice de l'Alberta est autant dans le Ca- 
Hot Springs, Virginie, l'automne der- | #25. à $28. Les animaux, surtout le gouvernement décida de montrer le | nada que la province de Québec, aw’il 
nier. Pour nous fermiers de l’ouest, :Ceux en bon état, se vendent bien. La |prix initial du blé de .20 cents le mi- y a ici 43,000 personnes de lanrue 
cette conférence a une signification [demande pour PU ds era faitinot. Nous pourrions PRIS Ces française, groupés en paroisses, bien 
particulière. C’est plus qu'une lueur!de plus en plus Ce HE OH une exemples pour prouver la TÉCÉSMIE de déterminés de vivre leur vie à eux. 
irécolte de blé d'hiver plus que mini- l’organisation: dans tous les domaines Ces recrues recevront ici un Hesse 
RP PS No Eten Îme aux Etats-Unis. En effet, le gou-|dans toutes les sphères d’activité hu- chaleureux. Qu'ils viennent  <ans 
= | ] * vernement de Washington vient maine. Ces trois Pools de siintéee joindre: à nous: afin d'aïder 
Guide du Co on , d'annoncer qu’à la fin de juillet 1944, | l'ouest ont justifié leur existence de à aude ie atome natal 
leur surplus le blé sera moïîns de plusieurs façons. Ils ont développé: È Ë LS 
200.000,000 de minots comparé à un chez nos gens l'esprit d'initiative, ont! RRSRARSREE RASE 
surplus de 600,000,000 de minots à la relevé le niveau moral de la classe B'ÉRRERSEEREMEE TE RE EE QnS; 
même époque l’an dernier. De même |agricole. Ces organisations sont CONNELLY : McKINLEY 
au Canada, notre surplus diminue |maintenant établies sur une base so- . LIMITED 
graduellement. Des experts prédisent |lide; le fermier lui-même les contrô- Entrepreneurs de pompes 
funèbres et embaumeurs 
Tél. 22222 10007-109e rue 


[Le retour au sol ne 

& # " : 9 e. | a Li | , ; : a t . e | 

Texte de la causerie donnée au| 
{poste radiophonique C.K.U.A.. par 
M. Louis Normandeau, sous les aus- 
| pices de la Société d'Enseignement 
lPostscolaire, section française de 
: l'Alberta. ‘ | VE 
Dans notre dernière causerie à la 
‘radio, nous avons préconisé l'attache- 
!ment au sol; nous avons souhaité que 
‘dans nos écoles, dans nos maisons 
d'éducation, de même que dans nos 
i foyers, se prêche l’amour de la terre. 
Nous avons, en plus, exprimer l’es- 


{ poir qu’à la fin de ce conflit, le plus 
| grand nombre possible de nos soldats 


d'espoir, car on entreprenait là de 


Je considère que c’est notre devoir 
d’étudier à fonds cette loi afin d'en 
comprendre toute la portée. À cette 
fin, permettez-moi de vous dire que 
le comité de colonisation de l’'A.C.F,A. 
vient de décider d'envoyer un ques- 
tionnaire spécial à toutes nos parois. 


ses. Ce questionnaire demandera des 
consolider et de renforcir nos parois- 


ses. ; 
En passant, j'aimerais à remercier 
| tous ceux qui, à cette occasion, ont 
lenvoyé des’ messages d’encourage- 
ment. 

Il y a quelques semaines, vous 2a- 
vez entendu, de ce poste, une confé- 
rence sur la science agricole, donnée 


Quel est ce guide du colon? C’est 
le Doigt de Dieu, qui le dirige et le 
guide vraiment au Royaume de la Ri- 
vière-la-Paix, comme Etoile guida 
jadis les Mages à Bethléem la Terre 
du Pain. 

Le Colon en quittant Québec veut 
établir ses enfants; Dieu, lui, en le 
guidant dans nos paroisses en forma- 
tion, veut établir la religion. Aussi 
plusieurs d'entre eux, venus ici pour 
chercher fortune, ont fini par ouvrir 
les yeux, et voir le Doigt de Dieu, qui 


CS CRE TRE POP EE MR EEE SE RE ET RS 


le, les opère à sa façon, conscient 
| d’un devoir à remplir et’ d’une cau- 
‘se à servir. Il n'y a aucun doute qu'ils, 
icontinueront à l'avenir de donner un'! 
iservice appréciable à notre agricul- 
iture canadienne. ’ 
De belles terres de un demi mille! Avec les terres fertiles que nous 2- 
de large par un mille de long, vous jvons en Alberta, avec nos organisa- 
attendent à la Rivière-la-Paix, en Al- jtions fermières puissantes, nous de- 


La Rivière-la-Paix veut 
vous donner des terres 


Faisons commissions. Portons vali- 
ses, caisses. Livrons paquets, mes- 
sages. Garçons et autos à votre ser- 
vice. T.-M. CHAMPION 


« Ke a - = « e ; 
l'avait besoin d’eux pour consolider nos|berta. Préférez-vous qu’on les donne vrions être en mesure, je crois d’en- CHAMPION’S 
: positions. aux étrangers plutôt qu'aux fils des ivisager l'avenir avec une certaine PARCEL DELIVERY 
, Voyons du reste, comment s’expri-| pionniers de ce pays? Lobtianèe. | 10121-101e rue — Téls 22246-22056 


|ment ces colons, qui écrivent pour re- 
Îtenir des terres.” Rien de plus beau et 
ide plus consolant pour leurs compa- 
itriotes qui les attendent; l’école! l’é- 


Des milliers de fils de cultivateurs | Maintenant, en dépit d’une hausse : 
de cette province manquent d’éta-|des prix pour les grains, le prix des : 
blissements agricoles. Songeons-y |terres n'a pas augmenté en propor-!. 
bien pendant qu'il est encore temps, |tion, ce qui 


nous porte à croire que: d Studios Ltd. 
| glise! ' et emparons-nous de ces magnifiques Îles chances d’établissements sont fa-1 == es 
| le Colon (Matapédia). terres: Que notre devise soit: “Le |vorables à l’heure actuelle. Nous en! ME 
i J'aimerais savoir la distance qui|Canada aux Canadiens d’abord”. | 


sommes contents par amour pour nos | 


| sépare ma future terre de l’église et| Pour détails s'adresser à l'abbé Ca- : surtout ceux qui décideront ! 


| Pécole...… dans tous les cas, je me 
| confie dans des secours de vos bonnes 
[prières, espérant que la Providence 
jécartera bien des obstacles, si nous 
Eee être utile à la religion catho- 
{lique de chez vous. 


mille St-Pierre, presbytère St-Frédé- |de s'établir sur des terres. I] y apla-: 
rie, Drummondville € au Nouveau |ce pour des centaines de jeunes dans | 
Palais de Justice, Montréal (le pre- 
mier et-le troisième mardi de chaque 
mois.) 


ner) 


2e Colon (Argenteuil) 

. Peut-on avoir une terre près de l’é- 
cole et de l’église, nous avons deux 
jeunes enfants et en attendons un 
troisième. 


MEILLEUR PAIN 
MEILLEURS 
_ GATEAUX 


“NOUS VOUS SERVONS MIEUX” 


CARTES PROFESSIONNELLES | 
| 


8e Colon (Beauce) 

Je voudrais savoir si les paroisses: 

canadiennes françaises sont entière- 

ment catholiques et s’il faut savoir 
parler l’anglais. 


'areemmemmcememe mms 
Dr A. CLERMONT 
Dentiste 


Docteur en chirurgie dentaire 
230, Edifice Birks, angle 104e rue 


et Jasper : 
Tél. bureau 25838; Rés. 82112 |: 


Dr L.-0. BEAUCHEMIN 
Médecin et Chirurgien 
207-06, Edifice du Grain Exchange 
Calgary Alberta 


4e Colon (Ontario Nord) 

J’ai 11 (onze) enfants à établir, si 
je reste où je suis, ils vont se disper-! 
ser pour travailler dans les usines, ce | 

i n’est pas très sain, ni au physique, | 

| 


Én x 


_Dr J. BOULANGER 


J. ERLANGER 
Spécialité: examen des yeux, trai- 
tement de la vue. Ajustement 
de verres. 
303, édifice Tegler : 
| Tél, 27463; rés. 26587,  Edmonten |: 


qui 
ni au moral. 


Médecin et Chirurgien 

. Edifice Boulanger Tél 22009 

5e Colon (Frontenac) | 
Je désire avoir une terre et un ma- 

gasin, le magasin sera pour moi, car 
je n’ai pas la force d’un fermier, la 
terre pour le reste de la famille, car 
je ne veux pas abandonner la terre, 
au contraire, j'aime trop cela: et je! 
jeu élever mes 9 enfants sur la fer- 
me, dont je puis diriger les travaux, 


EDMONTON ALBERTA || 


Dr G. FORTIER - 
BA.MD. LM.C.C. 
Médecin et Chirurgien 


. Bureau, 3e étage, Edifice Banque 
de Montréal, Edmonton 


Le, 
if: 
{ 

- bureau 24689; résidence 27862 


| . Dr A. O’NEILL 


Dentiste 
307, Immeuble McLeod 


DÉMANDEZ REA 


Bilingue |: 


JT Te. rés. 31717; . bureau 2481 |: 
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Ê cjal 


la Caisse d'habit 


\ 


@n entend assez. éhvents parler -de 
cospératives d'habitations. Québec 
vient de prenâre les devants, croyons- 
nous, pour ce ‘qui Yégarde le Canada. 
On a fondé une Caisse centrale spé- 
e dans le but de promouvoir. les 
habitations coopératives. Voici-ce que 
HO 1 Roger Vézina écrit. .à-ce propos 
D dans l'Action Catholique: 
| Attendue * dépuis Jongtemps, à- 
ee près une longue gestation, la Caisse 
centrale ou régionale : d'habitations 
nes existe. Elle. a vu le jour, 
nl salle paroissiale Saint-Sacre- 
: ne au sein d'une assistance en- 
thousiaste composée de la: majorité 
des inspecteurs et des- -propogañidistes 
de la Fédération’ des Caisses populai- 
res, de ceux de 1a- Caiséè: centrale 
Desjardins et des. représentants de 
quinze caisses populaires du: district 
de Québec. Toutes ces caisses ont 
donné leur adhésion et font mainte- 
nant partie de la Caisse d'habita- 
tions Desjardins. 

Cette caisse s’est donnée un con- 
seil d'administration composé comme 
suit: MM. Albert Côté, président; 
J.-J. Girard, vice-président; Roger 


MORINVILLE 


Nous avons eu, smedi dernier, un 


deuxième incendie qui a rasé la mai-'tions Desjardins sont d'ailleurs défi- d 
; e 
nis dans l’article 2 de ses règlements: | Sch 


son de M. Timothée Caouette. Le feu 
s'est déclaré vers les huit heures du 


| MR CREDI LE 9 FEVRIER 1944. 


: é 


ations Desjardins 


Paquette: secrétaire et” ns et La-| 


val: Chartré, directéur.: La: commis- 
sion de crédit sera composé de MM. 
René Pettigrew, Emile. Massé et J.- 
Charles Morel. Enfin, le conseil de 
suveïllance, de. MM. L.-Ernest  Gui- 
mont, J. -Raoul Matte et François Le- 
clerc. 

: Officiers ste Cnil initial sous- 
crit et règlement adoptés, la Caisse 
d'habitations : Desjardins se trouve 
ainsi en mesure de commencer dès 
maintenant ses opérations, savoir re- 
cuillir les fonds desponibles des cais- 
ses. populaires du district de Québec 
et consentir aux membres de ces 
institutions des ‘prêts pour la .cons- 
truction. | d’habitations ‘ familiales. 
Dans leur ‘forme actuelle, les, règle- 
ments dela Caisse d'habitations lui 
permettront même d’élaborer des 
plans de construction d'habitations 
suivant une formule coopérative. Grâ- 
ce à cette formule, nous n’en doutons 
pas, il deviendra. possible d'établir 
des plans qui répondront non seule- 
ment à un pressant besoin d’habita- 
tions familiales dans Québec, mais 
également aux exigences de l’esthé- 
tique. De plus, la formule coopérative 
permettra de réaliser des, économies 
sérieuses dans les achats de matéri- 
aux et autres coûts de construction 
et d’assurer au plan de la Caisse un 
véritable caractère de continuité. 

Les objectifs de la Caisse d’habita- 


“a)  L'accumulation des capitaux | 


matin par la cheminée.et lorsqu'il fut |disponibles des membres — en l’oc- 


découvert il avait pris assez d’am- 
pleur pour ne pas être mis sous con- 


trôle. En deux heures la maïson était | 


brûlée complètement. Heureusement 
Von put sauver tout le mobilier et 


currence les caisses populaires qui 
déjà adhéré ou adhéreront à la Cais- 
se d'habitations — pour crédit à 
long terme: 

b) L'utilisation des capitaux “ns 


comme la bâtisse portait une assu- accumulés pour favoriser les plans | 


ranee assez forte, M. Caouette pourra 
rebâtir sans trop de difficulté. 
& + æ 


La caisse populaire de Morinville { 


avait sa réunion anñuelle il y a quel- 
ques jours et les affaires furent trou- 
vées tout-à-fait satisfaisantes, D’ail- 
leurs le rapport fut publié dans la 
Sarvivance du deux février et tous 
les amateurs des caisses ont pu se 
rendre compte que Morinville ne ti- 
rait pas en arrière maïs s’efforçait de 
marcher à l’unison avec les attres 
caisses de cette province. 
. & + 

L'on nous annonce pour bientôt la 
coopérative et nous ne doutons pas. 
que là les membres intéressés n’au- 
ront que des félicitations à se faire 
sur la gérance de leur association. 
L'on parle même d'agrandir les affai- 
res de cette dernières et l’avenir nous 
dira bientôt ce qu’il en est. 

+ %. + 

Nos cercles d’études marchent com- 
me de plus belle et le nombre des 
membres augmente tous les jours. 
Tous semblent prendre un intérêt in- 
tense dans ce moyen de se mettre à 
la page sur les problèmes du jour et 


na 
= © 


5R de s’habituer à discuter les problè- 
É mes qui les intéressent si vivement. 


+ + + 

Nous avons ‘eu dimanche dernier 
D la réception d’un certain nombre de 
| jeunes demoiselles dans la congréga- 
tion des Enfants de Marie. La céré- 
H monie se fit durant l'après-midi et le 
R Père Mercredi, O.M.I de passage 
S dans notre paroisse voulut bien don- 
D ner l'instruction de circonstance. Nos 
D félicitations à toutes ces jeunes fil- 
D les d’avoir bien voulu se ranger sous 
É les drapeaux de la Mère du ciel. 


Guide du Colon 


(suite de dœlaE page 2) 


tâchez de nous placer proche de l’é- 
R cole et de l’église. 
6e Colon (Matane) 
dti .-Pas trop éloigné de l'église et 


a. D de l'école, l’enseignement est-il an- 
M Slais ou français? la population est- 


É t-elle anglaise ou française ? 


7e Colon (Kamouraska) 

J'ai une famille de dix enfants, dont 
le plus vieux a 19 ans, je désire m’éta- 
blir dans votre région pour l'avenir 
de mes enfants à HEOANELS de l'église 

t de l’école, 

N'est-ce pas: admirable cette élite 

guidée ‘ici par 1& Divine Providence. 


Parents modèles qui n’ont pas peur de | 


la famille, et qui l'ayant reçue, se mét- | 
tent en devoir. de Ja former sainte- 
puent. Tous parlent de l'église et de: 
l'école, car pour un. canadien, qui Vest. 
Dencore, s ’appuyer -sur ‘sôn coenen 
c'est être sûr de Yavenir. 


Conclusion : ou 
Dieu - ne change pas. ses desseins, | 
ur fonder le Canada il a choisi la 
me fleur française pour. ‘agrandir. lé 
nada, il choisit la’ ‘fine. ‘fleur .cana- 
enne. Trois, capitaines ‘ont tenté la 
ondation du‘ Canada. ‘Roberval, 
, phamplain, Maisonneuve; le ‘premier 


vec des ‘ détenus de : prison a.échoué. 


Bisérablement, les 2 autres avec des 

emilles ferventes, 

igieuses ‘ont ‘conquis : 

ndateur d'un grand. pays. ‘Catholi- 
iN 


de constructions d'habitations e 
la formule coopérative et en assurer | 
la continuité: 

c) Permettre ainsi aux gagne-pe- 
tit l'accès facile à la propriété et 
combattre la plaie des taudis”. ‘ 

De tels buts rendent parfaitement i- 
nuütiles la justification de la fonda- 
tion et de l'existence de la Caisse 
d'habitation Desjardins. A un mo- 
ment où le. problème du logement, 
plus particulièrement celui de l’habi- 
tation familiale, se pose avec une 2- 
cuité particulière; à un ‘moment où les 
économistes et les sociologues les 
plus sérieux réalisent que ce problème 
ne peut être réglé sans l'élaboration 
de plans d’ensemblesans ia mobilisa- 
tion des capitaux et la multiplication 
des facilités de crédit la Caisse d’habi- 
tations Desjardins arrive à son heure 
et demeure, incontestablèment, ‘une 
des initiatives les plus heureuses du 
mouvement des caisses populaires 
en ces dernières années. Nous espé- 
rons donc que tous nos lecteurs réa- 
lseront la. haute valeur sociale de 
cette nouvelle institution et lui faci- 
literont l'accomplisseement de la tâ- 
che qu’elle se propose d'entreprendre. 


MeLENNAN 


La grande joute de “hockey entre 
les clubs, McLennan, Falher, High 
Prairie et Peace River a été très ani- 


mée. Le club de Falher: est resté |, 


vainqueur 11 à 3 dans la dernière 
partie avec McLennan. 
: EE &K + 
Mme A.-C. "Larivière, vient d’ap- 
prendre le décès survenü subitement, 
de sa soeur, Mme Carméline Bernier 
de Manchester N.H. Elle était la 
: veuve d’un ancien journaliste franco- 
américain. Nos-vives sympathies à la 
famille Larivière. 


Les R.R. Soeurs de ‘la Providence 
de l'hôpital, Soeur Ste Catherine su- 


Apérieure et soeur S. Alphonse -écono- 


me sont allées : dernièrement rendre 
lvisite aux R.R. Soeurs Grises de la 
ue à Spirit River. Elles ont trouvé 
‘là un accueil des plus hospitalier, et 
ont admiré le nouvel hôpital out à 
fait moderne. 
| HO 

Le bon. Père H. Giroux O.M.I. était 
Là l'évêché cette semaine, il est parti 
dimanche pour Grouard, accompagné 
du Frère Côté, O.MI. | 

: + + 
Le Rév. Père Beuglet O.M.I. admi- 
nistrateur, ‘avait ‘ l'extrême : plaisir, 
cette . semaine d’hospitaliser: à l’évé- 
|ché soù frère le Docteur Béuglet, ve- 
‘nu de Windsor, Ont. lui rendre visi- 
jte avec son. épouse. Ïls sont partis 
| vers l'Ouest samedi conduits par: le 
R.. Père :Curé et R. Père Beuglet 
[pour visiter le pays. de: Fort. St John 
et d'autres ‘en Colombie B... us 
ROUE 


M. -Kis ira à Londres d'ici 


ae mois. 


: Londres. — Le. ‘premier ministre 
suppléant: d'Angleterre, Clément At- 
tlee, a dit à la Chambre des on 
munes, que des arrangements défini- 
tifs ont été faits pour une réunion des 
premiers ministres des dominions d'i- 
ci quelques mois. Il a dit que “pour 
des raisons évidentes”, il ne pouvait 
divulguer d'avance la date de la réu- 
nion. 


GUY 


Nous demandons aux'paroissiens de 
Guy et à nos amis de venir encoura- 
ger de leur présence, notre Bingo 
d’une grande importance qui aura 
lieu dimanche le 13 février au soir 
dans l’Eglise. de Guy.'Nous comptons 
sur les paroisses voisines pour faire 
un véritable succès de cette soirée de 
famille. L’union fait la force et nous 
aide à vivre pratiquement la SRE 
tion. 


La caisse populaire a tenu son. as- 
semblée annuelle le 4 février. L’assis- 
tance fut assez nombreuse et bien 
satisfaite. Les trois officiers sortant 

charge furent réélus. Martin 
aw est le président. Les affaires 
de la caisse augmentent lentement et 
sûrement. Chaque mois l’emporte sur 
le précédent. Nos gens comprennent 
d'avantage dé faire profiter leurs 
épargnes dans la place. 


: GIROUXVILLE 


M. et Mme Elphège Hébert sont 
venus faire une visite chez leur fille 
Mme A. Laflamme. 

M. et Mme Lessard sont venus eñ 
promenade chez leurs amis M. et 
Mme Rochon. 

Mile Agnès Deslauriers, en service 
à Phôpital de la Providence à High 
Prairie, est venue passer quelques 
jours chez ses parents. 

% CS CS 


M. Frank Coward, aviateur, est en. 


visite chez son père 
+ + CS 

Mile Anna Brochu est partie tra- 
vailler à l'hôpital de la Providence à 
High Prairie. 

: æ + 

Mlle Lucille Sylvain est allée re- 
joindre sa soeur Päuline à l’évêché de 
McLennan. 

+ % % 

M. don Boisvert est actuelle- 
ment occupé au chantier à High Prai- 
rie tandis que M. Sylvio Gibeauit tra- 
vaille à celui de McLennan. 

+ *% 


Mme Ernest Deslauriers, revenue 


.[de chez sa fille, Mme Philippe Chan- 


donnet d’Eaglesham, est allée à Mc- 
Lennan, visiter. son fils Roland qui 
partira bientôt pour Calgary, rejoin- 
dre son régiment. 
+ #% + 
M. M.-J. Dumas, Monette, A. Gou- 
geon, G. Cloutier, A. Audet et  Cha- 


‘[bot nous ont quittés pour aller tra- 


vailler au chantier de White Horse. 
° + CE | 


M. L. Smith a récemment fait l’ac- 


quisition d’un camion Chevrolet, qui, 


lui rendra de grands services sur sa 
ferme. 
E + % 
M. Elphège Couillard a acheté l’au- 
tomobile de M. Emilio Tremblay. 
+ % + | 


Mercredi, le 2 février a eu lieu la 
lère réunion du cercle -de couture. 
Plusieurs jeunes filles et quelques da- 
mes étaient présentes. Nos sincères 
remerciements à Mile Lucie- Bour- 
geois pour ses précieux conseils. que 
nous-nous efforcerons de suivre. 

+ LE LE 


On a apprit derhièrement, que la 
dette de l’église ‘et du presbytère de 
notre paroisse, construits il y a quel- 
ques 15 ans, est entièrement payée. 


Comment les braves paroissiens de. 


Girouxville ont-ils rerhis en une seule 

année tout près de $5,000.00 pour. é- 

teindre cette dette? Ceux qui veulent 

en avoir la recette n'ont ae la dŒ 

mander. : . 
EE #. 

Nous. ‘apprenons avec pléists que 
Mme Donat Benoit. qui était grave- 
ment malade à Fhôpital de .McLen- 
nan va beaucoup: mieux. Que’ Dieu la 
Teugre. bientôt à sa famille! 


+ 


La Survivance | 


M. Euclide Hébert, agronome bilingue, 


PAGE 3 


* 


parle du creusage de réservoirs 


M. Euclide Hébert, agronome ‘bilin- 
gue de Faïher, à expliqué dans une 
causerie à la radio, le problème de 
l'eau pour le: cultivateur, et la façon im 
dont il peut être résolu avec le creu- 
sage de réservoirs. Nous reproduisons 
ici cette importante cèuserie qui aide- 
ra sûrement nos cultivateurs du Nord. 

k # 
Mesdames et Messieurs, 

Ce n'est pas à moi de vous dire, 
cultivateurs de toute la Rivière la 
Paix, que le problème d’eau sur vos 
fermes ést très sérieux. Ceux de vous 
qui ont:dû hâler l'eau pour les ani- 
maux, tous les jours de la semaine, 
sont tout a fait au courant de ce pro- 
blème et qu’une pratique de la sorte 
est non seulement ennuyeuse mais re- 
ferme trop de labeurs et de dépenses. 
La plupart des puits dans l'étendue de 
la Rivière la Paix ne fournissent pas 


| Décès de Madame 
Marie Robert 


Mardi soir dernier mourait à l’H6- 
pital Général d'Edmonton, Madame | 
Marie Robert, épouse de Nérée Robert | 
du Lac-la-Biche et du Fort Me Mur | 
ray. La défunte n'était âgée que de 
87 ans. Outre son mari, lui survivent 
deux filles et cinq garçons: Alice du 
Couvent Notre-Dame à Morinville, 
Jean-Marie du Juniorat Saint-Jean, 
Edmonton, Jean, Léon, Christine et 
Paul du Lac-la-Biche et Gérard d'Ed- 
monton. 

Le service funèbre a eu lieu ven- 
dredi matin dans la chapelle du Junio- 
rat Saint-Jean et l'enterrement dans 
le cimetière catholique d’Edmonton. 

La maison Connelly-McKinley Ltd, 
dirigeait les funérailles, 

M. Nérée Robert et sa famille dési- 
rent exprimer, par la voix de La 
Survivance, leur plus vive reconnais- 
sance à tous ceux qui leur ont mani- 
festé de l'intérêt tout le cours de la 
longue et pénible maladie de la dé- 
funte et de la sympathie à l’occasion 
de ce décès. 


Donatville 
(GRASSLAND) 


————— 


Maintenant que les fêtes sont pas- jauipement e 


sées nous reprendrons le cour de nos 
occupations profitant de la belle tem- 
pérature les gens de Grassland ont a- 
menés beaucoup de billots au mou- 
lin près de Grassland, d’autres dûren 
aller en chantier afin de s’exempter 
d’aller en geurre. : 
FT 


+ + 


M. et Mme Ira McKenzie ainsi que| 


Lloyd.et Blanche Dakin (Inst) étaient 

en visite chez leur soeur Mme Harley, 

Smith de  Tawatinaw dimanche 

dernier. ï 
HE + 

M. et Mme Roméo Hurtubise de 
Grassland. avaient le plaisir de rece- 
voir leur fille Melba d'Edmonton il y 
a quelque temps. 

Un sérieux accident entre l’auto- 
bus du Lac-la-Biche et Automobile 
mené par deux individus autour de 
Boyle; Mlle Watt (garde-malade) du 
district transporta les patients à l’hô- 
pital de Lac-la-Biche, l’un subit une 
fracture à la jambe et injure à l’épi- 
ne dorsale, l'autre s’en sauva assez 
légèrement. 
.Mme Julia C. McKennzie de Grass- 


land est en convalescence à [hôpital 


de Lac-la-Biche; on est tout anxieux, 


de. la revoir en bonne santé avec le 


; nouvel héritier. 


Nos soldats Kennedy, ‘White et 
Jénkens sont encore sain et saufs et 


Pte Maurice White est encore en Ita-. 


lie dans la zone dangereuse." 
CEE 
Les Dames auxiliaires ont eu leur 
assemblée vendredi le 28 janvier. 
Le thé fut servi à la demeure de no- 
tre Présidente Mille Barlée et un gâ- 


teau de fête partagé en l'honneur del 


notre Présidente sortant de : charge 
Mme Putnam. On s'occupe à faire, du 
linge pour les missions pauvres ‘du 
nord; les nouvelles conseillères élues 
furent Mlle Barlée Présidente; Mme 
Vogstad, Secrétaire; Mile Enide Put- 
fnam comme Trésorière;. Mme Lilliane 
McKenzie en tête d'ouvrages. 
UN + 

Nous avons quelques cas de fièvre 
scarlatine et aussi de. ‘rougeole etla 
[erippe se fait. sentir “plus où . moins 
gravement; nous nous comptons heu- 
[reux d’avoir une bonne garde-malade 


l'eau qu'il faut sur la ferme ordinaire: 
et un haut pourcentage de ces puits 
contient de l'eau qui est pratique- 

ment impropre pour les animaux, sans 
compter le danger pour la consomma- 
tion humaine. Cependant, par pure 
nécessité on se sert de l'eau de ces 
puits pour étancher la soif des ani- 
maux et trop souvent la nôtre aussi 
Ramasser l'eau de pluie restera pro- 
bablement l’unique et saine méthode 
pour la consommation humaine. Pour 
les animaux domestiques, cependant, 
un problème tout à fait différent cel 
présente aux cultivateurs de la Rivière 
la Paix et des méthodes plus prati- 
ques doivent se continuer. Barrer l'eau 
des rivières et des criques est possible 
sur un nombre de fermes et quand cela 
est faisable c’est souverit la méthode 
la plus sage à suivre. Mais sur plu- 
sieurs autres fermes où le terrain est 
presque plat le creusage de réservoirs 
pour saisir les courants d'eau du prin- 
temps et de l'été est la méthode géné- 
ralement acceptée comme la plus pra- 
tique. C'est celle que nous développons 
à Failher et l'entourage: de Donnelly 
à l'est, de Tangent à l'ouest. Durant 
le temps qu'il me reste je désire vous 
ne brièvement les informations 
que nous avons rassemblé et ce que 
nous avons accompli jusqu'à mainte- 
nant pour développer ce projet, car 
cela peut aider d’autres districts à ré- 
soudre leur problème d'eau. 


Premièrement, lorsque le besoin pour 
des réservoirs ne s'est pas seulement 
que fait sentir mais exprimé de ma- 
nière à être entendu dans différentes 
parties du district nous avons placé 
des formules, avec en-tête expliquant 
le but, dans les endroits publics et 
après quelques jours nous les avons 
rassemblées, avec 125 signatures des 
pétitionnaires qui voulaient des réser- 
voirs. A une assemblée générale nous 
avons organisé un comité qui a discuté 
et a décidé sur la sorte ‘d'équipement 
la plus convenable et l’organisation la 
plus propice pour surveiller l'ouvrage. 
Quatre moyens se sont présentés et ils 
ont tous été examinés avant qu'un de 
ces moyens soient finalement accepté. 

1. Le Plan Coopératif. — Ceci aurait 
exigé l'achat de parts, de dividendes 
et la formation d’un comité de surveil- 
lance avec un directeur-gérant, 
© 2, Le Syndicat — Celui-ci veut dire 
qu’un groupe d'individus s'organisent, 
faisant application pour l'achat de l’é- 
t voient à s'en servir à 


profit. 

3. Le Contractant. — Ce qui veut 
dire enbager un contracteur avec é- 
quipement convenable et lui payer les 


t hauts prix courants; et aussi organiser 


un assez grand nombre de fermiers 
pour signer un contrat d'avance. 

4 Le Propriétaire Privé. — Ce der- 
nier était d'intéresser et de supporter 


AL p fre ÉPICIE. 
spÉcIE < cz vorre à : 


TIMBRES de GUERRE. 25; 
T EX EE 


; 


un individu pour lui faire acheter l'é- à déterminer les meilleures places pour 


quipement et l'utiliser exclusivement 
‘dans une étendue définie pour le but 
en question. 

Cette dernière méthode est celle qui 
a dû être finalement adoptée dans ce 
district. Avec suffisamment de sup- 
port du département d'agriculture pro- 
vincial l'application a été faite au bu- 
reau pour une priorité, la forme PD- 
556 fut remplie et après beaucoup de 
correspondance et attente l'acheteur a 
eu une partie de cet équipement au 
mois de décembre. Cet équipement est 
comme ceci: HD-7W Allis Chalmers 
tracteur à chenilles diesel équipé avec 
Baker “Gradebuilder” hydraulique Mo- 
del 325A et Gar Wood Continental 
“Cartry-all Scraper” hydraulique à 
deux roues. Le prix de cet équipement 
sera à peu près $12000.00 fait en 
paiements. Le type pour grandeur de 
réservoirs accepté dans ce district est 
100 pieds de longueur, 50 pieds de 
largeur et 12 pieds de profondeur avec 
pentes des côtés 112:1, et des bouts 
dessus sera probablement de 30 à 40 
heures de'travail et le prix dans les 
environs 12 à 15 sous la verge cube. 
Le dirécteur de la branche des res- 
sources d'eau du gouvernement pro- 


réservoirs sur un bon nombre de fer- 
mes et pour nous aviser en plus sur 
les procédures pour excavation et sur 
les moyens particuliers de conserver 
l'eau dans ces réservoirs. 


Le temps ne me permet pas de m'é- 
tendre plus longuement sur cette dis- 
cussion. Je conseillerais à ceux de vous 
2:1. Ceci nécessitera l’excavation d'à 
peu près 1100 verges cubes de terre. 
Comme le sous-sol dans la Rivière la 
Paix est pour la plupart argilleux et 
difficile à mouvoir le temps nécessaire 
pour excaver la terre pour un réser- 
voir de la grandeur mentionnée ci- 
qui ont besoin de réservoirs sur leurs 
fermes et qui n’ont pas ou ne dési- 
rent pas se servir d'équipement ordi- 
naire de la ferme pour les creuser, 
(car les prix seront beaucoup plus 
coûteux que ceux que nous payons 
avec l'équipement propice dans le dis- 
trict) de: 

‘premièrement prendre les noms 
d'autres personnes dans leurs envi- 
rons qui ont aussi besoin de réser- 
voirs; 


et'ensuite voir l’agronome du district 
qui maintenant réalise ce grand besoin 


vincial nous a promis d’envoyer un de let est au courant SHSSARERCE pour 
leurs hommes ce printemps pour aider Ï vous aider. 


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consnansonmesssnenesesensens 


:des religieux. et |V 
‘la: gloire de |” 


le ‘Les organisations paroissiales ent|? Le 
certainement un, succès. ascendant, ét|— - — 
pour peu que ‘cela: éontinue (ce- serait 
à souhaiter pour’ le ‘bénéfice des bôn- 
nes oeuvres) les. ‘derniers ‘seront ‘les 
premiers: et vice: versa, car il: Y: “aura 


lé: ‘rapidement: ‘es. prix; la crême ‘à 
la glace, . et:les: ‘bonnes tartes:: “Toutes: 
les: figures étaient épanouis. ‘de’ satis- 
{faction,: surtot bonnes: te 


offerts aux Soeuauts Tout s est écou- 


à notre disposition, quoique loin du 
He ici à Grassland. 

5 . CS CI 
© Nous - avons plusieurs : mariages à 
| l'horizon pour ‘le mois de février; no- 
tre mariage de:janvier. fut Mlle Eléo- 
[nore: Kennedy. institutrice, : fille. ‘de 
James Kennedy de Grassländ à M. 


Adresse 


abonnement 


Mlle Stella 
» ‘Ecole est. en 


° Nom de l'abonné 


Adresser l'enveloppe comme suit : 


Ci-inclus veuillez ‘trouver la somme de Drm DOUL : 


péndant ee 


«La Surrivanée. ce 
: Edmonton, Alta. : 


NB. - — = voyez 1 les. prix au. haut de. la. page 2 . : o 


- PAGE a. 


‘Echange 


; quelques jours. : L 
8 CW. renrsee PRE | 2 
Seigle— | Mlle Marie Joseph Guillemette est 
2 CW. .…..................l08% | employée au magasin Vaïlée depuis 
quelque temps. : 
; CMS Er ne a M re 104 2 8% 
Bétail— choix ro St : Un bridge à eu lieu en faveur de 
: ; PS desire l'hôpital St-Louis. Il y eut beaucoup 
Bouvillons de choix … 11.00 à 11-75 | fentrain. Les plus hauts gagnants 
ru _ Tres sites ss 9.50 à 10. 50 furent M. Jack Sigler avec au delà de 
PRE Se CON 1025 à 11.00 | 2009 points et Mlle. ML. :Durocher | 
Oxdinaires ‘825 à 9.50 avec 7770. 
Vaches de choix . 7.50 à 8.00 His ss 
Ordinaires 5.50 à 6.59 Ne - 
Tauraux at nt ie 550 à 7.50 |: A la prochaine tue: nous 
: ne 5 =. pourrons vous ‘donner le résultat des 
Beurre— L ; HR “élections municipales. et scolaires qui 
No: 1, 344; No. 2, 32%; No. 3, 30%, | sont affichées. . ROMA D 


: Crème— 
. Oeufs | 


- Poulettes : 


Un beau jour pour les pensionnaires du 
Couvent de Legal | 


“Enfin, nous sommes au cinq février, lle sermon de circonstance. Il compare 
jour depuis longtemps attendu. Nous]|les nouvelles recrues à la lampe du 
sommes ‘invitées à aller assister à la |sanctuaire qui brûle sans cesse pour 
prise d'habit qui a lieu à St-Albert.|la gloire de Dieu. : 
Trois de nos compagnes de classes, sont 

: ; Le chant est bien beau, Le canti- 
Rae ne ee que: L'Hôte divin de RAM nous 
chille Durand, Emile Préfontäine, Lu- { "vit. 


cien Loriau, Médard Desrosiers, et} Après la cérémonie, nous saluons nos 


Samuel Roux sont nos conducteurs. compagnes qui rayonnent de bonheur. 


Nous. apprécions d'autant plus leur Nous les laissons avec leurs familles, 
générosité que nous connaissons la Dé-|et sous l'égide d'une religieuse, nous 
nurie et les règlements qui existent yjsitons la maison de St-Albert. Les 
au sujet de l'essence. Quelques unes | vieillards qui ont leurs chambres en 
de nos maîtresses sont avec nous. Dés | cet endroit, nous intéressent par leur 
huit heures et demie, nous sommes à | belle-humeur et leurs petites histoires. 
destination. Sr Vincent, supérieure | fais le ciou de la visite {ut la séance 
nous reçoit d'une manière tout à |ijmprovisée que nous donnérent les 


RS TS ne el de ee 


© SPIRIT-AINER 


Les: roiételese: de : ea: Ste- 
Croix ont été très occupées durant le 


mois de. janvier. 
CE 


La bordée de neige à réjoui tout le 


.|monde. Le charroyage du bois se fera 


plus facilement. Dieu en soit loué! : 
CH OO % 


Le tirage des “Valises de Luxe” 
s’est fait vendredi à 
Dames Auxiliaires. 


La Survivance . 


SFALSERT 


Comité Avisoire: 
‘’ A une assemblée: tenue en janvier 


fau Couvent ‘Youville un comité a été 


l’assemblée des let la Rvde. 
L'heureuse’ ga-|rieure locale étaient présentes. 


gnante est Mme E. Roy de Spirit Ri-| 


ver. 


CLUNY 


Mercredi soir il y avait pratique de | Prés. du comité d'affaires 


fait accueillante. A la chapelle des | petits Indiens pensionnaires. Es nous | chant à la demeure de Mme L. Cretin. 


places nous sont. reservées, La céré- servirent tout un programme de chan- 
monie est belle et pieuse, M. l'abbé sons, de déclamations, qui sont tout 
Mailloux préside. Il est le frère de l'une |; honneur de leurs 


des -jeunes novices. Lui-même donne ‘L'heure du diner nous réunit toutes {cette semaine. 


à la salle de réception transformée 
pour l'heure en “restaurant”. La gaité 


Li 
St-Ui ncent tion du menu qui fut enlevé avec un 
: évident plaisir. Dans l'après-midi, nous | 
ri pe visitons le musée. Nous sommes vive- 
Vice versa ment impressionnées à la vue des re- 
En fin de juin dernier, l'école Simo- | liques, des objets qui ont appartenu a 
nin avait pour commissaires deux pro-|ceux qui firent notre pays. Quel dé- 
testants contre un catholique. Résultat: | Vouement fut le leur! Nous leur de- 


dans une école qui avait été toujours [bien-être dont nous jouissons. 
bilingue et catholique. Autre consé- 
quence: on ne voulait pas d’une in- 
stitutrice catholique et on n'a négligé 
de la rengager. En septembre les en- 
fants se trouvaient sans maîtresse et 


L'heure du retour sonne déjà. Nous 


ramenons deux nouvelles maitresses 
pour l'Ecole de Legal. Ce sont: Soeur 
Bernadette Bézaire et Sr Antoinette 


ont dû être envoyés dans les. écoles |; née, Nous leur souhaitons la plus 
avoisinantes. On vient de faire d'aut- ccrdiale: Tienvenue: 

res élections: deux catholiques contre og  % 

un protestant. La religion reprend sa 
place dans l'école. Espérons que le 
français y reviendra aussi. Mile D. [ciennes compagnes sont: 


sont heureux d'aller à l’école chez eux. | Agnès Sutherland. 


BONNYVILLE 


L'hiver a été très clément jusqu’à 
maintenant, pas même de neige pour 
ichemins d'hiver. Le patin a été le 
sport de tous les jours sur notre lac. 

La patinoire du village est mainte- 
nant ouverte et les jeunes de St-Jo- 
seph sont venus rendre visite à nos 
juniors résultat 5 à 1 en faveur des 
| locaux. 11 n’y a pas de club senior car 


Îles joueurs sont presque tous dans 
. ire eh giselle est d'entretien: moins l'armée, alors l’avenir est aux jeunes, 


coûteux ROUE Yhivemage. Nous T€- lcuivant le dicton toujours vrai, 

grettons bien sincèrement de voir M. . & Æ + 

et Mme Hébert abondonner Ia place de | 

leurs affections depuis toujours, mais 
..de bon coeur nous leur souhaitons 

que les vaches de ferblanc soient aussi 

profitables que les autres. 


Mal du pays 

M. Honoré Dallaire se prend d'ennui | 
pour son pays natal. Sa nostalgie es 
tellement forte qu'il vend tout excep-! 
té sa chemise, pour se rendre à Mon- 
tréal. Ii y retrouvera deux de ses filles | 
qui sont là depuis longtemps déjà. 


Débordé par le ave et la santé 
faisant défaut, M. Henri Hébert a dé- 
cidé d'échanger ses vaches en poil de 
la terre contre les vaches en ferblanc | 
du magasin Trottier de Maillaig. On 
prétend que cette espèce est plus facile 


La pêche se fait avec beaucoup 
d'activité sur les lacs Muriel, Lac 
Froid et autres. Les prix sont bons, 
la saison favorable ainsi que les che- 
mins pour camions, alors tout sera 
bientôt terminé. Il y a beaucoup de 
licences. ‘ 


Rencontre fâcheuse 

M. Paul Robitaille a eu la malchance 
de toquer un autre char qui n'était pas 
à sa place. Heuresement les dommages 
ne sont pas grands pour lui, mais...la 
belle ‘auto bleu et gris a sans doute 
quelques égratignures. 


Æ + % 

La caisse populaire St-Louis a tenue 
son assemblée annuelle et son élection 
la Semaine dernière. Une belle assis- 
tance un rapport encourageant, l'é- 

Itat des finances.et le chiffre d’affai- 
“Un mal qui répand la terreur, ‘res augmente considérablement aus- 
Mal que le ciel en sa fureur si plusieurs nouveaux membres don- 


Inventa pour punir les crimes de la [nent leurs noms à chaque semaine, el- 
terre, ‘le a un bel avenir. Les membres sor-i 


Epidémie 


partons vers 5 heures et demie. Nous ! 


| 
| 


Les noms des nouvelles novices, an- |nimées. Ils ont failliêtre désappoin- 
Sr Evangé- |tés car le pouvoir électrique manquait 


Mireault fait la classe et les enfantsliine Plotkin, Sr' Rita Coulombe, et|depuis 5 hrs. le matin; quelle joie 


| 


.nue pas beaucoup. 


La grippe est bien le nom que l'on | tant étaient: Comité de la direction: | 


. donné à ce mal, Rév. J.-E. Lapointe; Oscar Nobert et 
Capable d'enrichir en un jour l'hôpital | Philippe Giguère. 
A nos gens fait toujours la guerre”. | Comité de crédit: Albert Dargis; 
Sekondy. 'ÉSRIE de Surveillance: Adolphe Cou- 
: ture. Tous furent réélus à l’unanimité 
Lu le bon état des affaires: M. le Vi- 


| lcaire Geo. Tardiff continue comme se- 
#» 
Marché 


icrétaire-financier et sait s'acquitter 
Îde ses fonctions au grand plaisir de 
Les prix du marché 
d’Edmonton 


ltous et à la satisfaction des inspec- 

teurs du gouvernement, Nos félicita- 

tions. 

LE % % 

dernier M. Léon Paul 
—— ji Bougie dû prendre le chemin de l’hô- 

Avoine— ; ‘pital St-Louis à cause d'un maïlheu- 


reux érésipèle si souffrant et si en- 


Lundi 


2 CW. PR PT EE ES 39% 
3 CW. ei ne Mens NIQUE Ne 28% nuyeux, il est beaucoup mieux : mais 
Fourrage No 1 38%, | encore à Phôpital pour quelque temps. 
Fourrage No: 2 361 | Nous lui souhaitons un prompt re- 
ea jtour. 

re "1 + % 


M. Jules, Vallée de l'aviation . mili- 
{taire est chez: 


lüi en: vacance pour 


No. 4 #2:.-No. 2, 37. URSS. “Les: armées russes ont pas- |. 


: lemands: annoncent le: retrait deleurs 
troupes ‘entre. Je’ ‘golfe’ ‘de: ‘Finlande et 
leïlac. Timen, de: même: qu’au: nord'ou- 


: Grade : A ‘large : 
Grade : ‘A : medium 


r{sé.les frontières. de: l'Estonie; les. AI |: 


| de médecine pratique. 


© ———— 


Æ + % 
‘de gouret pre-! 


+ 


Plusieurs parties. 


# % æ 


formé pour venir en ‘aide aux Reli- 
gieuses dans la gérance des affaires 
temporelles de “leur maison à St- 
Aïbert. | FAR a Ta 
A cette première réunion la Révé- 
rende Mère Mann, Provinciale, la 
Rvde. Sr. M. Lse. Turenne, ass-Prov. 
Sr. Rose. Vincent supé- 


Les Officiers élus furent:. 


‘Président: M. Milton Martin; 


Vice-Prés.: le Dr. R. Poirier; 

Secrétaire: J.-A Gaudet, O.M.I.; 
Sous comités: 

Prés. des Finances: M. J.-N. Gosse- 

lin; . | 

“légales: 

L'avocat P. Poirier, 

Prés. du comité d’affaires agricoles: 

1M. L. Anthieren; 


éducatrices. | naient place à la patinoire du village | Prés. du comité de soins médicaux: 


le D. D. Poirier; 


Prés. du comité d’affaires locales; 


Mardi soir à la salle du village il y|m. Ald. Labelle, : 


la plus franche accompagna la dégusta- | avait séance de vues animées. 


+ + ; 

Jeudi les Dames d’Autelse rassem- 
fééiènt à la demeure de.Mme Jules 
Gourdine, nous avons discuté les der- 
niers préparatifs pour notre Bingo, 
soirée qui aura lieu le 11 fév. L'après- 


midi fut très agréable et un très bon 
abolition. du catéchisme et du français|vons le bienfait de la foi et tout le | goûter fut servi. 


Æ + % 

Vendredi soir Ray Fairbourn quit- 

tait ses parents pour retourner à Ha- 

lifax où il s’embarqua sur un navire 

de convoi. Fi a passé 3 semaines dans 

sa famille après une absence de 18 
mois, . 

; E + + 

Samedi nos enfants avaient leur 

leçon de catéchisme suivie de vues a- 


quand la lumière s’alluma. 
+ % % 

Nous jouissons encore du beau 

temps et la pile de charbon ne dimi- 


+ % N 

Mme C. Beaudin allait passer la 

semaine à Edmonton avec son mari. 
+ + + : 

I] y en encore plusieurs qui souf- 

frent de la grippe et de gros dhume. 


FALHER 


Cercle de Fermieres| 


Nous nous réunîmes en décembre 
avec un plaisir toujours nouveau. 

Les exhibits ayant remporté les 
premiers prix étaient rentrés au cer: 
cle. Nous pûmes regarder encore, ap- 
précier et discuter artisanat. 

Mme la Présidente ouvrit la séan- 
ce: lecture des minutes par la sécré- 
taire, lesquelles furent approuvées 
par Mmes Raoul Lauzon et Coulombe. 
Soeur Provinciale nous parla de l’art 


culinaire et nous conseilla un abonne- |: 


ment au foyer rural. Les rouets com- 
mandés n'étant pas arrivés il fut dé- 
ceidé de s'adresser ailleurs. 

Mme Ernest Despins proposa l'a- 
chat d’une tricoteuse qu’elle avait en 
| vue. ‘Mme Cyrille Roy propose de la 
faire vérifier par une personne com- 
pétente. Soeur Provinciale demande 
qu’elle soit confiée à Mme Coulombe 
ou son expérience. | 

Ensuite il fut décidé d’ éliminer. les 
expressions anglaises de notre par- 
ler français. 

‘Mme Pierre Dentinger fut désignée 
pour donner dans l'avenir, des cours 


Afin de laisser la parole à M. l'au- 
mônier, Mme Lapensée secondée par 
Mme Louis. .Dentinger, . 
journement de la séance. 


M. l'Aumônier fait Péloge du cer- Le 


cle, le seul qui ‘survit à Faïlher, lui 
promit des bénédictions et commenta 


l'évangile sur : la mukiplication des |. 


pains. ; # 

Il nous nel de ‘travailler avec 
zèle au point de vue religieux et nous 
donna comme modèles d'énergie Mgr. 
Grandin et Mgr Turquetil. 

Soeur Provinciale. nous “conduisit 


lut avec beaucoup de grâce un -com- 
plimeñt de bienvenue. Puis 
direction. de - 


leur maîtresse Soëur 


constance. - 


de constater. : qu'avec 
leurs enfants . recevaient : 


chaïne:séance qui. fut fixés au premier 
mardi. de février. Ce sera le deuxième 
anniversaire de. notre cercle. | 


“ITALIE. pe prançai 
ont: ‘enfoncé la’ “Ligne : Gustave, au 
nord’ de: Cassino; les° troupes britanni 
ques’ € et: américaines. ‘ont: ‘étendu ‘ern- 


a 


-Propose Pa- 


“sous la". 


Jeanne Louise les élèves -commencè- |: 
rent avec ensemble, un chene de cir- |: 


Mmes : Fermières: Furent. “heureuses ee 

l'instruction, |°- 
l'éducation |... 

pratique, si utile aux futures généra- É 

tions. : PU AAqUt ss 

- Elles. prirent ensuité Te direction _. 

de leur maison. en. attendant la, :pro- |: 


et. AMéricains è 


Les officiers ci-dessus nommés se- 
ront à la disposition des Religieuses 
pour les conseiller au besoin dans ces 
différentes branches de l’administra- ! 
tion temporelle 
Youville. : . 

+ % + 


‘[Bon succès. 


privées et mon à la Salle paroissiale, 


ÎCWL. 


“La Ligue des: Dares Catholiques, | 


#C W.L.”-donnera une soirée en l’hon-| 


neur-de St. Valentin, dimanche le 13, 
dans la. Salle ‘paroissiale. Jeunes “et 
vieux sont cordialement invités. 

% : #. # 


Décès et funérailles: 

: Dimanche le 30, mourrait à 
tal St. Paul, Saskatoon, . 
Rvde. Sr. ÆEléonore. Rodier, s.g.m. &- 
gée de 58 ans. Originaire des E.-U. la 


: Phôpi- 
Sask. la 


Grises. Depuis 33 ans 


elle s'était dépensée dans différentes 


missions de l’ouest. St-Boniface, Re- É 


| 
| 
Î 
= 


gina,  Saskatton, comme 
et au bureau des” dossiers -des mala- 


| des, emploie qu’elle occupa presque 


toute sa vie religieuse ‘avec tact et 
dévouement. 
: Quoique souffrante depuis quel- 
que’ temps, la mort la ravit 
trop tôt à sa chère communauté qu’- 


‘lelle aimait et où elle était très ap- 


|préciée. 

Le service funèbre ut lieu dans 
d'église de St. Albert et fut chanté 
par le Rév. J. Bidault, curé, assisté 
des R.R. P.P: L. Simard et À. Gaudet 
comme diacre et sous-diacre. 

Outre ‘quelques . -pareñts éloignés, 
elle laisse pour la pleurer, un neveu 


jprêtre dans le Connecticut, E.-U. La! 
locale du Couvent Communauté lui 


offre ses sincères 
| sympathies. / : 
| __ & % % 


Jéudi eurent lieu les funérailles de 


défunte fit son noviciat à Montréal] |' 
ones les Srs. 


d \ | MERCREDI LE 9 FEVRIER 19441 


He 


+ 


eut lieu dans le lot de famille à St- wyan, N. O.T.; Sr. Rranséiine Plot- 
Albert. ; kins, Caleden Alta. | ; 
Nos sincères sympathies à la fa-| Le Rév. Père Paul Mailloux de La- 
mille si cruellement éprouvée. ‘fond, Alta., officiait et donna le ser- : 
‘& #  % | lon de circonstance qui fut très bien 
Le bort journal. choisi et goûté de tous, ensuite il of- 
Lisez l’article du Rédacteur sur le|frait le Saint Sacrifice de la Messe. 
bon journal et tenez vous prêts. Il! L'assistance était nombreuse; outre 
faut que toutes les familles catholi- les parents et amig des nouvelles é- 
ques de St-Albert s’abonnent à un|lues, il y avait les jeunes filles du pen- . 


Les jeunes ont eu un succès splen- Paul Terreault, dont la mort tragique, | journal. Ne cherchons pas midi à 14 sionnat de Legal, Alta., dont plusieurs : 


dide avec leur partie de cartes de di- 
manche . dernier.’ Rodolphe Belhu- 
meur, au nom du cercle, remercie 


tous ceux qui sont venus les encoura- | 


ger. 


Qu'ils n’oublient pas cependant de pa- 
yer pour l'usage dela Salle paroissia- 
le. T1 faudrait à l'avenir essayer de te- 
nir ces réunions dans les maisons ; 


ne 


PACIFIQUE. Les troupes améri-| 
caines d’invasion ont mis pied à terre 
dans une dizaine d'ilôts de la chaîne 
des Marshall; les Australiens sont à 
dix-huit milles de Madang, en Nou- 
velle-Guinée, 


| Chacune des Banques à Charte 


EN CONCURRENGE | 
AVEC LES NEUF AUTRES 


:. Banque de Montréal 


Banque de Toronto Er 


{victime d'un accident d’auto a été 
rapporté dans les journaux la semai- 
Ine dernière. 

La famille Terreault est bien con- 
nue à St-Albert et dans les environs. 
La foule qui assista aux funérailles 
témoigne de l'estime dont jouit cette 
(famille de pionniers. 

Le Rév. J. Bidault chanta le servi- 
Ice, assisté des RR. P.P. Gaudet et 
iCalais. 
| On remarquait au choeur de chant! 
les RR. PP. Langevin et Fournier 
Ê d’Edmonton. 

1 laisse dans le deuil sa mère et] 
quatre frères, tous de St-Albert. 

Connelly et McKinley étaient en 
charge des funérailles. L'inhumation ! 


sollicite vot 


heures. Nous avons à notre porte d’entre elles étaient compagnes des 
deux journaux qui remplissent les heureuse privilégiées. | 
conditions du bon journal, Le Western; A chacune, nous souhaitons bon- 
Catholic et la Survivance. Le bonheur et persévérance dans leur su- : 
travail de nos rédacteurs est en ne vocation. : 
portion de l’encouragement et de! 
l'assistance que vous leur devez. | Septuagésime: : 
Æ #  % | Procession de: l'Enfant Jésus et 
Cérémonie religieuse. * {bénédiction des gorges, deux cérémo- : 
Le 5 février avait lieu dans la cha- inies présidées par le Curé, le Rév. J. ; 
pelle du couvent Youville, la prise | Bidault. Un bon groupe d’enfants : 
d’habit de 6 postulantes dont voici | prennait part à cette procession. Le : 
les noms: Sr. Rita Coulombe, Legal; curé dans.son alloeution à ces der- ‘ 
Alta; Sr. Thérèse Mailloux, Lafond, | iniers leur donna Jésus comme modèle : 
Âlta; Sr. Alexina Cousin, St-Isidore i d’obéissance et demanda aux parents : 
de Bellevue; Sask.; Sr. Laurence Sa-'de prendre comme modèle la Ste-Fa- - 
vidan, St-Isidore dé Bellevue, Sask.; mille de Nazareth. La Bénédiction du: 
Sr. Agnès Sutherland, Fort Chipe- | Très en clôtura. le tout. : 


n LA 


re clientèle 


Les dix banques concurrentes: 


Banque Canadienne de Commerce 


Banque Dominion - 


Banque Impériale du Canada 


ensuite dans la casse des 6ème et 71°: 
ème grades, voir un métier à tisser de | : 
petite dimension. :Là à tour de rôle les |. 
élèves travaillent à devenir d’habiles |. 
artisannes. L'une d'elles Mile: Maure |" 


La. banque: à charte est la 


Ba nque de la Nouvelle-Etosse 

Banque Provinciale du Canada 

Banque Royale du Canada 
: Banque Canadienne Nationale 


| Barclays Bank (Canada) 


gardienne non: ‘seulement 


de votre dépôt, mais aussi du secret de v vos opérations. 


Le BANQUE. À CHARTE Sie. la plus stricte 
discrétion sur .le compte que vous lui confiez. … 


* Elle porte: Je nom de banque ‘à charte” parce 
‘que : l'autorisation .qu elle possède d'exercer son 
:commerce, ainsi ‘que les conditions et Les restric- 
[tions auxquelles elle est soumise, ont d'objet d’une .: 
‘charte qui. lui. est: octroyée et qui ‘est tenue à jour ‘1 
- parle: parlement, . Bbre: institution qui constitue : la”: 
‘plus belle forme de ‘gouvernement ‘démocratique : 
: que. Thômme ait. jamais inventée. Cette : charte, 
qui: : est une: : loi: -du : parlement, -Comporte’ toute 


.'vous refusait du _Crédit,. 


ï nage Vous a vez. cet avantage aujourd'hui... 


! .i FLE " Cr | $ 
les- dispositions nécessaires. à la sauvegarde de . 


4 “Yotré Speo 


© Les dix banques à à en concurrentes sont tout 


; le contraire d’un monopôle d'État comme celui qui 


serait constitué si toutes les. banques é étaient fondues ; 
ea. une seule : au” moÿen de le nationalisation. Sous : 
‘le régime: ‘du:monopole- d' État, Si? unique bañque se 


vous n° auriez pas à: votre . 


. disposition. neuf! autres ‘banques : auxquelles il vous . 
‘:serait possible, : 


à votre. choix, de: ‘sSOuméttre votre, 


gRCREDI:LE 9 ‘FEVRIER 1944 | 


M 


i 


paptême. : 
Joseph, Léo, Arthur Hébert fils - de 


Laurent Hébert et Alma Brulotte. 
Parrain et marraine M. et Mme Léo 


Lagassé. 


M. Albert ..Rocque, 


+ + + 

M. Terrance Raymond Martin fils 
le Miles Martin et J udith Charpentier. 
Parrain et marraine Nelson et Lucie 
Charpentier. 


k 
La prochaine partie de cartes aura 
lieu le 20 février 1944 dans la salle 
paroissiale. Les prix seront offerts 
par M. L.-H. Boulanger. 
Ninette Lavallée. 


_ Artisanat à 


mr À 


: Up 

| Lt | Chaput celle qui c'était 

Un appel es : ance à nous ou se 
*« ; ‘ 3 tiss 

à nos familles ee. 


Ïl y a un nombre assez considé- 
rable d’aviateurs canadiens-français et 
catholiques qui sont stationnés dans 
les différents centres du corps d’avia- 
tion royal canadien dans notre ville. 
La plupart de ces jeunes gens nous 
viennent de divers endroits du pays, 
et les divertissements et’l'esprit de 
famille leur manquent, étant FFE 
à Edmonton. 


compagnes qui ont 
se d’artisanat. 


Gouin agent de 


demandons dcne à nd: dévouée jéctetus ï 
vogue dans les autres villes de notre 
jl y aura de de la Caisse po-[nos aviateurs. 
Abbé E. Brière qui adressera . quel- vitations, par lettre ou téléphone, au | 
CRE 2 Nôus espérons ' que dotée appel : re- 
voyer un aviateur dans votre demeure. | 
| Au service de 
chim auront une soirée récréative à 
dialement invitées avec leurs maris 
LAMOUREUX 
d'entendre la conférence de M. l’abhé 
nent de la Survivance. française, M. 
nada au poste à ondes courtes C.B.F.- a Si réu 


3 lé ones 
LL nmacu ée- | d'inviter un aviateur à leur table: le 
: Concel tion dimanche. Ce mouvement est très en 
P' pays, et nous sommes assurés que s’il 
est adopté ici, il sera très apprécié. par 
pulaire dimanche prochain le 13 fé- Les familles qui seraient intéressées | 
vrier 1944. L'invité : d'honneur sera |sont priées de faire parvenir leurs in- 
ques mots à juste titre de la cause si caporal Jacques Normandin, aux soins 
intéressante de . Caisse PARA de ja Survivance. | 
ë ! 
cevra. l'encouragement attendu et que, | 
ès cette semaine, nous pourrons en-|, 
| ST-JOACHIM Er 
Ë Glass”. 
-[gnie depuis 1922, 
Les Dames de Ste-A Ste-Anne de St-Joa- 
la Salle Paroissiale dimanche soir le|tations. 
13. février. Toutes les dames sont cor- 
ainsi que tous les gens mariés de la 
paroisse. Donc à dimanche soir. 
Samedi, 5 février, à 4 heures de 
l'après-midi, nous avons eu le plaisir 
M. Baudoux curé de Prudhomme 
Sask., et membre du Comité perma- 
Baudoux parlait de Québec et son 
discours était diffusé par Radio-Ca- 
Y. de Montréal.. La réception était it Mme Aimé Fortier où 
très bonne et très claire. Le conféren-| .; un délicieux goûter. 


mité ïT 
é permanent, travail qui consiste coulées. 


vient d’être nommé gérant général de 
“Edmonton Paint and 
cette compa- 
M. Rocque est 2- 
vantageusement connu dans notre mi- 
lieu d'Édmonton. Nos sincères félici- 


Vimy 


. C'était avec regret que 
yons partir vendredi Mile Germaine 


Je me fais le porte-parole de mes | 
suivi 
Tous remercient cette bonne maîtres- 


Û 
A:la veille de son départ, M. Yvon, plume et vous demander si je pour- 


l'élévateur 
“Searle” avait 'pérane 


Pic a expliqué pendant un quart|,.,+ réjouis et à la fois peinés de voir 
d'heure le travail accompli par le Co- que les six semaines étaient déjà’ é-! 


La ‘Sürvivance PAGE 5 
a 


_ CALENDRIERS! 


UN CALENDRIER DU «CENTRE CANADIEN” 
| DE QUEBEC 


“Pour les Canadiens français qui NE BOIVENT PAS” 


Bazar de Picardville 


La paroisse de Picardville est en pleine activité dañs l’or- 
ganisation de.son “Grand Bazar”. Le but de ce bazar est de 
pouvoir payer une partie de la dette paroissiale—aussi les 
paroissiens ne mettent aucune borne à leur dévouement. Les 
non-catholiques de Picardville eux-mêmes veulent contribuer 
au succès de l’entreprise. Plusieurs du dehors aussi ont déjà 
montré leur précieux encouragement aux dames Patronnesses 
-et aux candidates du Bazar. 


Chantons ce Chantant Coubplet : 


Les Canadiens sont pas des fous 
. Partiront tous sans prendre un Coup. 


Canadiens ! 


—Un calendrier var famille— 
Un beau, gai, calendrier; en couleurs ensoleillé! 
Prix du calendrier: gratis sur demande 


C'est’ pourquoi cette Tombola augure les plus beaux ré- 
1 sultats." 
Les dates sont à retenir: Immédiatement avant le carêé- 


me: les 20, 21, 22 février. Dimanche, lundi, mardi gras! Les 
paroissiens de Picardville désirent ici inviter tout spéciale- 
lement les paroisses d'Edmonton, de St-Albert, Morinville, 
Villeneuve, Rivière-Qui-Barre, Mearns, Busby, Legal, Vimy, 
Clyde et Westlock, à venir les visiter durant ces trois jours. 
La plus cordiale hospitalité leur est réservée. 


Ecrivez à : 


LE PETIT JOUR, Edifice Boulanger EDMONTON 
d’Edmonton, 


Si vous avez demandé un calendrier et ne l'avez pas reçu .. 


. SVP! 
renouveler la demande. - 


Le Bazar ouvrira ses portes dimanche le 20 février à 5 
heures P.M. ï 


L'Honorable Lucien Maynard, Procureur Général, fera 
l'ouverture officielle de la Tombola. Immédiatement après 
un..thé sera servi par les Dames de la paroisse. 


Con- 
y ajouter le fion à la mode: le fion 
‘Rit bien qui rit sobrement — l'autre ricane. 


Les demandes de calendrier se continuent (malgré février). 
tinuez (ceux qui ne boivent pas) à 
anti-alcoo!. 

La salle du bazar sera à la disposition des gens à partir 
de 5 heures P.M. chaque Joux où l’on servira de délicieux ‘Hot 
Dogs”. 


Le programme en détail de ces trois jours paraîtra dans 
le prochain numéro de La Survivance. 


nous Vvo- 


CRC . = NT 
Quelques opinions antialcooliques 
tant dévouée + : 
Passe du 


| 


os Dates: 20, 21, 22 février, Jours Gras. 
nos gens l'admirent! | ) 


B. Marchand, ptre. 
k Ed 
Donnelly, Alberta 


Montréal, ler février, 1944. 
Edifice “Le Petit Jour” 
Monsieur, 
Malgré que nous sommes déja ren- 
dus au mois de février j'ose prendre la 


| qu'un sermon, 


ses Cours. sk 


0 


La population catholique 
en Ecosse 


Monsieur, 

Veuillez s.v.p. m'envoyer un de vos 
de la, “rais avoir un Calendrier pour la tem- | jolis calendriers. Je ne bois pas et dé- 
e? Je vous écris à la suite d’u- {teste les buveurs dans leur folie. 
le Garder son intelligence pour des 
fins utiles, et non s'en servir au détri- 
ment de notre race. 

Soyons francs Canadiens—toujours.|parvenus en Italie: 

Adjutor Garant | Georges Ashton et Robert Hooglen. 


Gérant de la Coopérative + + # 


CLYDE 


I 

La guerre semble se rapprocher de |- Londres. — Le “Catholic Directo- 
nous. Nous venons d’apprendre que |ry” d’Ecosse rapporte que la popula- 
lplusieurs de nos jeunes soldats sont A catholique de ce pays en 1943 é- 
Emile Angers, |tait de 621,398 soit une augmentation 
de 6,929 sur celle de 1941. 


| 
| 
| 
| 


nion chez M. n€ séance qui a eu lieu à notre Eco 
parlant du fameux calendrier. 
‘Anita Vaïllancourt 
6793 rue St-Valliers 
Montréal, P.Q. 


nous fut ser- 
Tous parti- 


Un appel est ici Jancé à nos familles 
et lecteurs pour qu'un geste charitable 
soit fait à l'égard de ces hommes. Un 
tel projet à déjà été organisé par cer- 


à établir des relations plus 
lse connaître et partant mieux s’en- 
tr'aider; faire vivre et prospérer la 
tains individus pour arriver au but |culture française par tous les moyens. 
anticipé. La collaboration de nos bon- |Il a également souligné les démarches 
nes familles est essentielle pour que les | faites pour l’établissement de postes 
organisateurs du mouvement obtien- émetteurs français dans les provin- 
nent un succès de leur entreprise. Nous ces de l'Ouest. Tous ceux qui s’inté- 


souhaïtent de les voir réaliser au plus 
itôt. ‘ 

Entendu aussi au poste C.K.U. 
la conférence très intéressante de 
Louis Normandeau. Le sympathique 
annonceur M. Maurice Lavallée s’ef- 
force de nous donner tous les jeudis 
à 9h.30 un beau programme français 
| qu’il est de notre devoir d’encoura- 
|ger. 


Avez-vous vos poulets? 


Vous pouvez avoir encore ‘des poulets 
(Leghorn et New Hampshire) à la 


Hatcher y de St-Albert 


R. Douziech, prop. 


+ S + 

M. Henri Normandeau a été élu 
pour la troisième fois, commissaire de 
l’école St- -Eugène; 
Normandeau. a été nommé Secrétaire 
de la même école. Nos félicitations. 

Mlle Rose Lamoureux venue passer 
six semaines dans sa famille, a repris 
le chemin de Wallala N.D. où elle ré- 
iside ‘depuis 
meilleurs voeux l’'accompagnent. 


Jos. Dumas 
Girouxville, Alta. 


Encanteur licencié 
(59 - 43 - 44) 


ON DEMANDE VOTRE 
PATRONAGE ‘ 


il 


Il y a une recrudescence de grippe 
let de rhume dans la localité. C’est 
lsans doute le passage d’une tempéra- 
ture clémente à un temps plus froid 
auquel nous n'’étions plus’ habitués. Si 
[la ‘première partie de l'hiver a été 
belle, nous pourrions peut- être payer 
Îcela en février et mars. 


Annonces 


classifiés | 


Cuisine de Famille . 
Bonne cuisine de famille. Repas 25c 
#7 cet au-dessus. Chez Tower: 10432, ave- 
É nue Jasper. 


© Pour un consortium mondial 


Offre excellent. pour. vendeur intet- | du pétrole, 
ligent de 80 à 35 ans; avéc:une com- — 
pagnie progressive de’ drogue. Ün a- Washington. — M. Fra A. Cow- 
vec des connaissances ‘én . pharmacie | den, président et gérant général de 
ou en médecine sera. préférable. Ré: |la' Consumers. Cooperative, Associa- 
pondez en mentionnant: - -expérience.. tion, de North Kansas City, a préconi- 
B Une entrevue sera : ‘arrangée. Faire |sé, devant la Conférence sur la recons- 
S application au plus proche ‘bureau. du | truction | coopérativé ‘internationale, 
Service Sélectif National. Référence l’organisation d’uné sorte de consor- 
“No H.O. 773”. ce à tium mondial du pétrole et dont au- 
— cun pays ne ‘foucherait de bénéfices. 
A vendre | Ce consortium, selon le projet de M. 
À vendre — Magasin et ‘boucherie Cowden, devrait posséder, ses propres 
L avec résidence. Ameublement inclus puits de pétrole, Ses propres: raffine- 
# ou non. S'adresser à. M: Wilfrid Ma- | ries, sa: propré flotte de navires-ci- 
4 + Beaumont, Alta. selon 972- ‘ternes. : ; 
528. 3 1 


DOS 
LS 


“Un million dé. catholiques 


Ter d 
erre à vendre : … protestent 


| A Duvernay -près. Brosseau, “Alta. 
H Demie section, 200 acres en culture. | 
En 1941, la récolte sur. cette: ‘terre se 


Londees _ plus d'un :mülion de 


chiffrait à à 2,600 minots de: blé, 1,200 catholiques ont signé ‘des pétitions pour 
d'orge, 1,000 d'avoine: et: 20 tonnes de | protester. contre .uné loi que le parle- 
É foin. Premier . paiement. : “très -facile | ment. ‘anglais veut voter, en marge 
| avec balance à termes : très petits. ‘de l'enseignement . scolaire. Si la ‘loi 
É Pour détails s'adresser au Bureau de. est. -votéé, ainsi qu “1. semble devoir 
Colonisation ‘de: PA.C. FA. -10010 — arriver, les catholiques . perdront : le 
109e rue, Edménton, Alta. .. [contrôle de leurs’ écoles. La situation 
est ‘considérée ‘ comme tellement. sé- 
{rieuse, : que les- évêques catholiques an- 
. glais ont ordonné.une neuvaine ..de 
out prières. dans toutes les “églises et. cha- 
d'Angleterre et du pays de. Galles. 


| Terres. à ve 
amourcux:. : 
M NE. Soc30". L 56° CRoT 
ultivé: Maison et écuries en besoin de FEU 
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RS 6000. «00. Moitié CompeRE 


si 


: Décès d’une C onvertie 


la sie Ed: " 


étroites |. 
; ? 
entre l'Est et l'Ouest, afin de mieux |euccès avec votre nouvelle classe. 


ressent à ce projet, et ils sont légion, | 


À. ‘de nos petites Soeurs Ste-Croix pre- Cents Canadien 
M. nait le train pour aller visiter ses pe-, 


et son fils Laurent rions p 


plusieurs années. Nos |P 


. tient: : . lement: commencer. ave ‘Cocoa, “Blue Ribbon” 25c COCOA. à la mesure 
‘M E h AI 18 : 
° Dé. passage : au. retriée. M ‘AL |remercient ‘bien’ sincèrement’: tous |: ü " a nn ee I LS re ie Prix des vente 1. _ G 
bert Limoges. Il. était. accompagné | ceux qui: ont bien voulu leur : témoi: |: co COCOA, Fry's 1: lb 3 -:COCOA “Bakers” ; 
“Leda Auger a. ‘accepté la: position . Boîte de. es g L A LIVRE. 


Hd Ed 
Juniorat St-Jean, 
Edmonton. 


de Donnelly, Alta. 
+ + + 
Beaumont .. nous ne buvons pas, 
nous n’avons jamais bu, et nous ne 
boirons jamais. Un cal. H. Charbon- 
neau. 


Madame Angers a le bonheur d'a- 
voir chez elle deux de ses petites-fil. || 
les, Suzanne Houle et Clara Blanchet- 
te. Elles sont venues ici afin de pou- 
voir fréquenter l’écofe du village. 

+ & + 
Pont Viau, PQ. . félicitations pour Madame Ashton est en train de 
l'oeuvre intelligente du Calendrier . . .|faire un petit séjour à lhôpital Géné- 
Pouvez-vous m'envoyer 2 calendriers, jral. 
pour 2 familles, le dernier.—Dr L.-B.| 
Bouilly. 


Donc encore une Tois merci et bon, 
Secrétaire Trésorière du Le Petit Jour. 
Cercle d’Artisanat de Vimy. En voyant votre annonce sur La 
ne - Survivance du 26 janvier 1944, je me 
‘suis demandé: Moi, je ne bois pas, 
pourquoi est-ce que je ne pourrais pas 
iavoir un beau calendrier de mon pays 
comme les. autres? La réponse fut: 
sans doute, oui. Alors, c’est ainsi que 
je pose ma demande s’il vous plait pour 
avoir un de vos beaux calendriers ‘du 


VOLAILLES 
demandées 
Apportez vos volaiiles chez 


EATON à Edmonton—les meil- 
leurs prix du marché. 


PTEATEN Ce 


FORT KENT 


Samedi dernier Révérende Soeur 
Ste-Germaine, Supérieure Provinciale 


pe 


RE  ] 


FA 2 

Ün peu de neige a enfin fait son 
apparition ce qui va permettre aux 
traîneaux de circuler confortablement. 
Jean Lapin. 


Montréal, Parc Cartier. 
le ler février, 1944 

“Le Petit Jour” 
I me plairait de recevoir un ex- 

emplaire de votre calendrier. 

Si vous combattez l'usage de la bois- 
Le Petit Jour. son, vous avez raison. Si vous êtes 
Auriez-vous Ja bonté de me faire d'avis de préconiser labstention, ce 
parvenir sous peu quelques calendriers | n’est pas moi qui vous blâmerai, car 
pour les Canadiens-français de Fort ; ije sais trop les ravages que la boisson 
Vermilion qui ne boivent pas! ‘cause: j'ai trop vu de talents sombrer, 
Marcel Ethier, O.MI. |d'intelligences s’anémier sous l'influence 

E -# ., ide la boisson... 
Picardville, Alberta.| La sobriété, la dignité de vie, le 
Cher. Docteur, caractère, l'initiative et l'épargne feront 
Merci pour l'envoie généreux des Ca- ide nous un peuple fort. Il nous appar- 
Jendriers. Ce calendrier vaut mieux tient donc de développer ces qualités 


iqui sont à la base de tout. succès 


durable. 
FES Nos soldats. 

Depuis quelques jours ta pêche est| Léo Amera était ici dimanche en 
ouverte, nos camions sont très occu-} congé chez ses parents. Gérard Ame- 
pés à charroyer le poisson, d’autres à jjj part samedi soir pour Halifax. 
charroyer le bois de FhAÇeRReS de la + + % 
scierie de M. Lund. 

+ * æ 

M. et Mme Roger Mercier accom- 
pagnés de Mesdames Cytille et Rol-. 
land Desilets et Paul Mercier se sont. 
rendus à Breynat pour assister au 
mariage de leur soeur Laura’ Leblanc 


Ulric Landry . 
+ 4 * 
Mission Saint-Henri 
- Fort Vermilion, Alberta. | 
- Via Peace River. 


tites Soeurs de Chauvin. Nous avons ! 
eu, pendant son trop court séjour, le ; 
plaisir de l’entendre pour nous racon- 
ter les différents faits et moeurs du! 
engali où elle fut supérieuré pen- 
dant une dizaine d’années; si nous 
puissions bien comprendre le” grand 
dévouement de tous * nos missionnai- 
res dans ces pays des noirs, nous Se- 
lus généreux de nos sous. 

Dimanche avait lieu la réunion des 
Marguilliers au presbytère qui se 
compose comme suit: 

Messieurs Archie Ducharme, Willie | 
Michaud, Pierre Gamache, René Jas- 
ard tous étaient présent, accompa- 
gnés de leur dame. Après l'assemblée ; 
qui eut lieu après le souper on se re-| 
créa d’une bonne partie. de bridge 
laissant M. le. Curé le vainqueur. 


CR ge, 


Toujours! 


TOUJOURS: C'est un mot 
que les amoureux pronon- 
cent souvent. 


TOUJOURS: C'est un mot 


Dollard Loranger. que l'expérience vous dira: 


LA COREY 


Î Une autre jeune fillé vient de nous 

quitter pensant être appellée à la vie 

religieuse. En effet M. et Mme A. Li- 

Le Rév. Frère Alfred Canuel qui é- moges conduisaient leur fille Gilber- 

tait vent pour assister aux funérailles te'au couvent des Soeurs de Ste-Croix 

de sa belle-soeur Mme AIbÈEE Canu- | de Fort Kent, et de là elle se dirigera 

el,:a subi Hs opération de l’appendi- a - Falher accompagnée d’une révéren- 

cite, eE.va Fra A jeux. de mère. Nous sommes heureux qu'elle 

a fait son choix pour une de nos bon- 

à un Monsieur Duperron. M: et Mme Gaudette sont déména-Îines communautés canadiennes. Dans 

he lues avec leur fils Léo Gaudette, à; {notre paroïsse la jeunesse est surtout 

Mme James Collins qui: -à sübi une New Westminster, 114- [8e rue. féminine, et maintenant, plusieurs'se 

grave‘ opération à Phôpital. général | : EE disent. qu’elles pourraient bien avoir 

d'Edmonton. est. revenue vendredi| du 30 janvi la vocation. Cependant, beaucoup sont 

soir dernier, dans sa famille espéronsi La partie de cartes du 30 janvier! Leées mais peu d'élues. 

en bonne voie de guérison, son fils eut un très bon succès; ceux qui ont|. Le : ; 

Edwin stationné à Calgary. Vaccom-, travaillé ont'été bien récompensés par La semaine dernière notre curé, a- 

pagnait,: il retournait le 1 en demain Îles recettes qui sont très bonnes $250.}vec Pierre Lauzon et deux religieuses 

matin à.son poste. - | Gotterie et soirée). Merci à tous ceux |se rendaient. visiter le district de St- 

; . & + *%- iqui sont venus nous encourager. Les | Paul et au retour ramenait Soeur Du- 

C'est avec regret que nous avons|prix gagnés: les dames. ler Mme Do- maine à  Bonnyville. 


“Vous serez TOUJOURS sa- 

tisfaits lorsque vous vous 
 procurerez vos complets 
_ chez T.-J’ LaFlèche. 


| 
il 
| 


ae me eme 


» 


Tailleur 


pour Danse, Hommes et Militaires. 
10453 Ave Jasper Tél. 26419 


… Epiceries aux prix les plus bas 
FARINE — “Royal Household” et 98 lbs. $2. 79 | 


appris que le jeune Eugène Guertin de nat Paré; 2ème:,Mme Shawb; 3ème:}.. Mardi soir M. le Curé convoquait . et “Purity”. Sac de EN EE D CU 
l'aviation canadienne était fait pri- Alice  Canuel; les hommes: ler:. M. au presbytère les syndies pour ap- “WHEATLETTS” 7 1bs. 2 
sonnier par les allemands. A .sa fa- Paul Fouquet; 2ème: M. Lapierre; Iprouver le rapport annuel des finan- Prix de vente, sac de serres Se 
mille qui a été nôtre - pendant plu- | Pool, M. S. Bard; 2ème: M. Amera|ces de l'an dernier. Comme leurs da-|| FARINE “Wholewheat” et "abs lbs 
sieurs années nous leur souhaitons | ER Road mes étaient aussi présentes on n'ou-|}. “Graham”. Sac de 1 256 24 15c 
espérance que ‘leur fils leur revienne | LE 1er janvier est décédée à l’hôpi- |blia pas les cartes. : FARINE DE SEIGLE, — ee 
un jour sain: et sauf. | tal Ste-Marié Isabelle Canuel épouse |: - Dimanche prochain le 18, nous au- || ‘Prix'de vente sac de .10 ù 40 
Li, um -.{: {de Albert Canuel, elle était âgée de 25 |rons.notre première soirée au. profit E IZ PO EC PR SA NOR Eee trs 

Mardi dernier le éercle des fermiè- ans. Elle laisse son ÉpOUX, une’ ‘fille | de l'église. Après le jeu de cartes: ‘les mi PO 1 2 lbs. 25 
res : était: ‘invité ‘à venir. prendre Betty: Mai, deux soeurs “Dorothée, enfants d'école nous donneront le pro- . Prix de Vente. soitoed esnmmenssnite brosser eeeneeneiteee G 
part à une coriférence donné. par. Rév. Mme G. “Messier; Evelyne Allard; gramme. On fera . “également la distri- | SAVON — Honnr et sn eUoyr 


; Prix de vente. 
CAFE, “Blue Ribbon”. 
Prix de vente, paquet de 


CAFE, “Breakfast pied 
paquet. 1 1b.. 


deux frères Ray ‘et. J. Allard, .de:To= 
ronto; sa mère Mme Jos: Lapierre;.le 
Rév. Frère Alfred : O:MiT. ‘du. Junio- 
rat St-Jean d'Edmonton; de JoneL 
de Prince “Rupert. ‘: 


‘bution: des prix du’ concours de FAC. 
F.A:. et.à cette occasion: nous aurons 
le bonheur ‘d'avoir au milieu de. nous 
e Rév: Père Routhier HUE des 
oblats. cu 


at 


{Mère Provincial Lu ue fort bien ap 
prsciee , CE : 

æ CR RE Fe 

Se 15 février prochain à Ste-Ânne. 

de Falher Soeur Marie de St-Güy. ‘ab: 


EPRTELE LE ECC CEE 


bé’ (Thérèse” Michaud}: renouvellera|. Les porteurs, étaien ses” beaux fre . La grippe commence : ‘son a apparition:|| Re ne 
ses voeux dans la belle congrégation |res Léo, ‘Arthur, Joseph, Eugène Ca-| et: “plusieurs enfants. manquent. à là]: CAFE “Malkins”" | 1. 
des Soeurs . Ste-Croix dont QE AP nuel, Georges re et doseph A: classé C’est que l'hiver semble. seu- sf. Prix de vente, paquet de Me 1 45e 


de. ee. dame et” sès, te Rollande, gner. des. marques de: ‘sympathie. dans. 
u :: rejoi £ e. 


épreuve: par offrandes de de commis au magasin Limoges alors 


que. son. frère Aïbert: ‘terminera -'ses" 
services à la: “Fin. “du mois.' ; 


: Jeanne … Verrièr et. Kathleen Beer 
| comptent . alter passer da. semaine én 
. visite à on RE : 


Place du Marché 


PAGE 6 


[La Paroisse “anadienne 


(par Son Excellence monseigneur | 
) Ildebrando Antoniutti) 


e 


La paroisse est le centre de la vie 
religieuse d’un peuple; elle est le 
champ des activités catholiques et so- 
ciales . de la communauté; elle est le 
rempart de la conservation de la fa- 
mille et de la race. 


À l’occasion du centenaire de votre 
paroisse vous rappelez avec joie, fier- 
té et gratitude tout ce qui a été fait 
dans ce domaine, au cours d’un siècle, 
parmi vos ancêtres et au milieu de 
vous. 


- La paroisse est, d’abord, le centre 
de la vie religieuse d’un peuple. 


Centre de la religion 
La Sainte-Écriture nous dit: “Bea- 
tus populus cuius Dominus Deus est”. 
Bienheureux le peuple dort Dieu est 
le Maître et le Seigner”. Mais c’est 
dans la paroisse que le peuple recon- 
naît officiellement la supériorité du 
surnaturei, la primauté de l'esprit, la 
présence de Dieu. 


L'homme a besoin de se recueillir 
pour adorer Dieu et lui présenter 
lPhommage de sa complète soumis- 
sion. Où devrait-il se prosterner? L’u- 
nivers entier est la maison de Dieu, 
est un temple “qui raconte la gloire 
du Seigneur”. En face des merveilles 
et des beautés de la création, épris 
par les charmes des impénétrables 
phénomènes de la nature, le croyant 
sent la présence du Créateur de tou- 
tes choses, car, comme le dit l’Apô- 
re, “les perfections invisibles de Dieu 
son éternelle puissance et sa divinité 
sont(depuis la création du monde) 
rendues visibles à l'intelligence par 
le moyen des oeuvres”. 


Mais cette grandeur de l'univers ne 
suffit pas pour l'âme qui sent le be- 
soin de trouver un endroit pour se 
retirer du tourbillon des distractions 
du monde et pour jouir d’une commu- 
nion intime avec Dieu. Or le culte in- 
dividuel et le culte publique ont lieu 
dans l'Eglise qui est la Maïson de 
Dieu et la maison du peuple, ie cen- 
tre de la vie d’une paroisse. 


“Ecce habitaculum Dei cum homi- 
nibus”. Voici l'habitation de Dieu a- 
vec les hommes. C'est ici que les créa- 
tures élèvent leurs prières avec une 
humble confiance et une sainte et fi- 
liale allégresse. 


“J'irai dans ta maison, et je me 
prosternerai dans Ton saint temple.” 
a dit le Psalmiste. Le premier devoir 
du chrétien à l'Eglise est un devoir 
d’adoration de Dieu, dont nous de-| 
vons reconnaître pleinement et hum-! 
blement 12 divine autorité. 


ep OU RS NT SI ANNÉES 


€. 


es il & entendu ma voix; et mon 
| cri devant lui est arrivé à ses oreilles” 


Dès lors, remplis ‘de courage, et for- 
tifiés par la confiance en Dieu, nous 
sentons notre communion avec lui, qui 
nous aide dans nos angoisses, nous 
soutient dans les persécutions, nous 
conforte dans les difficultés. 


Maison du peuple 

Dans aucun autre endroit, comme à |. 
l’église, le peuple se sent chez lui; 
dans aucun autre endroit la réelle u- 
nité du peuple est visible, active et ef- 
ficace comme ici, où toutes les diffé- 
rences de classes disparaïSsent pour 
former l’union spirituelle des coeurs 
dans la chaude atmosphère de l'amour 
de Dieu, par la participation à la mé- 
me foi, à la même doctrine, aux mé- 
mes sacrements. 


L'église paroissiale est donc la mai- 
son du peuple. lei vous avez été bap- 
tisés, vous avez été fortifiés par la 
grâce du Saint-Esprit; vous avez été 
purifiés dans le Sacrement de la Pé- 
nitence vous avez été nourris, à la 
même table, du Corps et du sang for- 
tifiants du Christ. 


Votre église est la maison du peu- 
ple où l’union sacrée du mariage est 
bénie; où les événements les plus im- 
portants de votre existence prennent 
leurs inspirations, où se déroulent les 
cérémonies les plus touchantes, où 
vous recevez le dernier tribut de la 
communauté, à la fin de votre pèleri- 
nage terrestre. L'Eglise, centre de la 
paroisse, est donc le centre de la vie 
religieuse d’un peuple. 


L'union de tous 
Mais la paroisse n’est pas seule- 
ment l’endroit où nous nous recueil- 
lons pour adorer Dieu et pratiquer 
notre sainte religion. 


La paroisse est le champ de nos ac- 
tivités catholiques car elle est l’union 
des membres d’une collectivité ayant 
la même foi et les mêmes aspirations, 
et qui sont unis ensemble par les liens 
de la même charité, pour réaliser le 
même programme de vie. 


La paroisse-peut être figurés par 
un arbre qui s’étend avec beaucoup de 
vigueur et s’épanouit avec une riches- 
se admirable, lorsque ses racines sont 
bien enfoncées dans la terre et que 
la sève qui la fécônde peut se répan- 
dre. dans toutes ses branches. 

Or les racines de cette institution 
sont la papauté et la hiérarchie qui 
la soutient, et la sève est le Chris 
lui-même qui veut la féconder, pas- 
sant dans toutes ses ramifications. 


H faut donc accepter l'énergie que 


| 


rarchie, une construction solide et per- 


1 


Et de nos coeurs de créatures. se| manente des fidèles. En effet, on ne! 


lève aussitôt la s'pANCRoN ardente: | peut pas être unis au Christ indivi- 


“Dans ma détresse j'ai invoqué le Sei-| duellement sans assurer entre les! S°US les formes les plus variées, pour 


gneur, j'ai crié vers mon Dieu; de son! chrétiens un lien de solidarité commu- 


Er 
a ——— _———_ —————°"————""—"__——"  —— 
n “ 


ne, fortifiée par la soumission: à Ÿ PAS 
torité hiérarchique. 


Vie Sociale 
fl faut bien remarquer que la vie 
d'une paroisse ne se limite pas et ne 
doit pas se limiter à de simples ma- 


nécessaires comme uñ moyen de com- 
muniquer plus facilement avec la üi- 
vinité; les individus en ont, besoin. 
Mais la religion que nous professons 
n’est pas seulement un culte lyturgi- 
que; elle est un ferment de vie qui 
doit féconder toutes les activités de 
ses membres. N'oublions pas que les 
catholiques ont une mission religieu- 
se et sociale à accomplir, dans un 2- 
postolat s'inspirant des principes de 
l'Evangile. Lés devoirs et les respon- 
sabilités des catholiques ne peuvent 
pas être limités par les bornes d’un 
individualisme que Je Christ a con- 
damné d’une manière formelle. l 


\ Bien commun 
Les catholiques doivent vivre et a- 
gir non seulement pour leur intérêt, 
mais aussi pour le bien commun, dans 
un dévouement qui est le fruit de la 
vraie charité chrétienne, dans un zè- 
le qui dépasse toutes les manifesta- 
tions du simple amour des créatures. 


Cet apostolat doit envisager la con- 
quête des âmes, la sanctification des’ 
familles, la christianisation du milieu 


royaume du Christ. Si l’on obtient | 
cette transformation de la société, par 
l’accomplissement fidèle des devoirs 
qui sont imposés, par les lois de la 
nature et de l’Eglise, alors on assure 
cette union des esprits que saint Paul 
appelait la “societas spiritus”; et de 
cette union découlera l’harmonie dans 
les différentes branches de la société, 
pour assurer à tous -une adéquate 
prospérité, même dans l’ordre social. 


11 faut bien rappeler, surtout dans 
les temps présents, que le Pape et les 
Evêques, soucieux de l’ordre qui doit 
régné dans la société, ont demandé 
maintes fois, avec une pressante ins- 
sistance, une raisonnable distribution 
des biens et des richesses de la terre. 
Parlant à vingt mille ouvriers, le 
jour de la Pentecôte, le Pape a pro- 
clamé, comme exigences .fondamenta- 
les de concorde sociale, un salaire qui 
puisse assurer l'existence normale de 
la famille et rendre possible aux pa- 
rents l’accomplissement de leurs de- 
voirs naturels. Le Pape a demandé 


r 
. les ouv A une ae tres, ses ministres, 
igne de personnes humaines e a | distribuer à tous les 


possibilité 
instruction suffisante et une éduca- 
tion convenable, insistant de prévoir 
le jour de -gêne, de maladie, de vieil- 


£|lesse et dy pourvoir. 


Mise en garde 


Mais l'Eglise, gardienne et  mai- 


. 


nifestations extérieures. Celles-ci sont: | 


La Survivance : 


-Le “Saint nt Evéngile 


IDimanché de la Sexagésime | 


 EVANGILE 


(s. ‘Luc, chap. VIII, v. 4 à. 15.) 


En. ce- temps- là, Comme le+ peuple 
s’assemblait en foule, et qu'on accou- 
rait des villes vers Jésus, il leur dit en 
parabole: Un homme sortit pour se- 
mer son grain; et comme il semait, un 
partie du grain tomba le Jong du che- 
min, où il fut foulé aux pieds, et les 
oiseaux du ciel le mangèrent. Une autre 
partie tomba sur un endroit pierreux, 
et le grain, après avoir levé, sécha fau- 
te d'humidité, Une autre partie tomba 
dans les épines, et les épines venant à 
croitre en même temps, l’étoufférent. 
Une autre partie tomba dans une bonne 
terre, et le grain, ayant levé, porta du 
fruit et rendit cent pour-un. En disant 
ceci, il criait: Que celui-là entende, qui 
a des oreilles pour entendre. Ses disci- 
ples lui demandèrent ce que signifi-| 
ait cette parabole. Et ïl leur dit: 
Pour vous, il vous a été donné ‘de con- 
naître le mystère du royaume de Dieu; 
mais pour les autres, on ne leur en par- 
le qu’en paraboles, afin qu'en voyant 
ils ne voient point, et: qu’en enten- 
dant ils ne comprennent point. Voici 
donc ce que signifie cette parabole: 
La semence, c’est la parole de Dieu. 


pour assurer partout le triomphe du; Ce qui tombe sur le bord du chemin 


désigne ceux qui écoutent la parole; 
mais le démon vient ensuite, qui enlè- 
ve’ cette parole de leur coeur, de peur 
qu'en croyant ils ne soient sauvés. Ce 
qui tombe sur un endroit pierreux re- 
présente ceux -qui, aygnt entendu la 
parole, Ia reçoivent avec joie; mais, 
comme ils n'ont point de racine, ils ne 
croient que pour un temps, et au mo- 
ment de la tentation ïils se retirent. 
Ce qui est tombé dans les épines figu- 
re ceux qui ont entendu la parole, mais 
en qui elle est ensuite étouffée par les 
soucis, par les richesses et par les! 
plaisirs de la vie, en sorte qu'ils ne por- 
te point de fruit. Enfin ce qui est tom- 
bé dans une bonne terre est l’image de 
ceux qui, ayant écouté la parole avec 
un coeur bon:et parfait, la conservent, 
et portent du fruit par la patience. 


REFLEXIONS 


La parole de Dieu nous à été appor- 
tée du ciel par Jésus-Christ, qui l'a 
transmise et confiée à son Eglise. L'E- 


: En ht. recueillèns-nous dans un 


humble: sentiment de respect; -de quel- 


[que bouche et sous quelque forme: au'il 


nous arrive, c'est. la voix de-Dieu mé- 
me. En J'entendant, ayons un : désir. 
sincère d'en profiter; faisons-nous . à 


: [nous-mêmes : ‘Yapplication des vérités à 


Jaui nous sont présentées. Après. Yavoir 
entendus; répassons-la fréquemment 
dans” notre mémoire pour la mettre en 


vie. O'Jésus! donnez-moi un coeur bon, 
parfait, propre à recevoir votre paro- 
elle ineffable; semez-la vous-même, et 
© |aaignez : la féconder par votre grâce. 
Faites qu’elle germe et se développe, 
qu'elle produise au centuple des sie 
de vie pour l'éternité. Fi 

Anciennes méthodes. de procès! . 

Au. Danemark, : sous le règne de 
Christian deux, l'accusé devait tou- 
cher du doight..le corps d’un défunt 
et si le mort remuait, il était déclaré 
coupable; autrement il était libéré. 

Dans ‘d'autres pays d'Eupore, au 
moyen-âge, on placait le coupable 
entre deux reliques de saints, et on 
faisait tirer le malheureux au dé. 
L'un des dés était marqué d’une 
croix. Le juge lui demandait de de- 
viner lequel des dés portait la croix; 
si le coupable devinait juste, il était 
Sauf, sinon l’échafaud. 
| Ailleurs on ligotait l'accusé et on 
le plongeait dans l’eau froide jusqu’au 
cou. Si le.ligoté flottait, il était dé- 
claré non-coupable... 

La coutume qui existe encore de 
nos jours de lever la maïn pour fai- 
re serment a son origine dans les 
cours de France au moyen-âge. Si 
le témoignage de l'accusé ou d’un té- 
moin était trouvé faux, on lui cou- 
pait la main droite. 

Plusieurs autres méthodes furent 
,employées au cours des -années dans 
différents pays. 

Celle de l’eau chaude dans laquelle 
on mettait le bras, de l’accusé pen- 
dant quelques minutes. Si après trois 
l jours, la brulure était guérie, l’inno- 
|cence était reconnue. De même, pour 
faire porter une pièce de métal chauf- 
fé au rouge l’espace de neuf pieds. 
|De mêmé que pour l’eau chaude, si 
Ron était guéri de ses brûlures 
au bout de 3 jours, il était déclaré 
* nnocent. 


glise, à son tour, la confie aux pré- Bonne entente entre les 
avec ordre de la Ihumains. CP. Doc) 
fidèles. Les fidè-| Entre les muscles dont la contrac- 


.membres 


de procurer aux fils une 
: les doivent donc.la recueillir avec soin |tion volontaire ou involontaire entrai- 


et s'efforcer de la faire fructifier €nl|ne la mise en branle des os et les os- 
eux; car c'est le germe de la foi, C’est sements transformés de leviers iner- 
la semence du salut. Or cette divine |tes en membres actifs par le jeu des 


pratique selon :les -circonistahces de la}. l > 


-par'hasard un ivrogne qui zigzague- 


-{—Un hypocrite, mademoiselle. 


| 


d 
1 
id 
LE 
. ‘Peine. ne inutile 
Sur le trottoir, un passant heurte 


Pour rire 


Celui-ci lui dit: 

—Inutile. de me. pousser, je ‘tombe- 
rai bien tout seul! | 
ke Æ 
-À Pécole : 
—Voyons, -élève Finemouche, com- 
ment appelez-vous un élève qui vient 
tous les jours à Pécole, le sourire sur 
les Jèvres ? 


La bonne ordonnance . 
—Docteur, vous n'êtes pas sérieux... 
Je vous dis que je suis très malade et 
vous me répondez que j'ai besoin de 
repos. Vous ne m'avez pas pete 
examiné ma langue. ; 
—-Je n'ai pas besoin de la voir, chè- 
re madame: je suis sûr qu’elle a aus- 
si besoin de repos!…, | 

CE RE | n 

La dinde | 
Le client — Je voudrais une dinde 
bien grasse. 


Le petit commis — Attendez, je 
vais appeler la patronne: 
+ + C3 
Variante 


—Baptiste, votre maître est-il là ? 
—Non, Monsieur, il est parti ce 
matin. 

—En villégiature ? 

—Non, Monsieur, en automobile. 

+ + % 

Sa définition 

Denise, six ans, rentre de l’école 
toute joyeuse: ‘ 
—Papa, j'ai un cahier de. brouillon! 
Ah! Et qu'est-ce que c’est, ce ca- 


œ 


entrelacement de 208 08 Malgré le 
nombre considérable des parties, et 
l’apparente disparité. de conforma- 
tion il règne une harmonie perma- 
nente dans cette miniature de com- 
munauté. Les membres s'appuient à 


qui mieux mieux les uns sur les au-|- 


tres et tout, dans leur indépendance, 
reste orienté vers le but commun 
Aussi peut-on s’épater que l’homme, 
dont le corps évolue avec une ‘telle 
harmonie, sache si peu garder l’har- 
monie dans ses relations avec les frè- 
res de son espèce. 

A coté de la guerre internationale | 
et de la guerre civile, il est étonnant | 
de trouver une telle paix intestine | 


semence nous est disputée par .trois fibres, il existe une merveilleuse|dans l'organisme humain. 


‘ennemis acharnés, qui travaillent sans | coordination d'effort. 
cesse.à la rendre stérile en nous; le Le même fait de la bonne entente 
démon, en dissipant notre esprit pat |et de l’action commune caractérise 


nous absorbant par les sollicitudes de 
la vie, le soin des richesses et l'amour | Chacun sait que l’échafaudage ge 
des plaisirs. Veillons à la défense d’un { base de sur quoi toute la machine hu- 
si précieux trésor. Avant d'entendre ia Faine est édifiée consiste entre un 


| certains faux prophètes qui s’agitent 


(suite à la page 7) 


“JEAN RIV 


"Vers la fin du mois de mars, nos défri- 


cheurs suspendirent un 


hâter. Ne pensait-on pas 


était nécessaire si l'on voulait recevoir un 


personnage de plus. 


. Jeen | Fivard continuait toujours son | : 
rude. métier de défricheur. En était-il 
moins : heureux que son ami 


Charmenil. Pensézi Une 


| | apprend que n'ayant pas assez de. sous 
pour rétirer un coli il dut donner ur gage. 
: “Pensez-y bien”, un souvenir de son an-| 


a 


- den hour 


travaux pour se livrer de nouveau à la 
fabrication du sucre. Il fallait du reste de 


ARD” 


{AC 
6 ane 


moment 


à se bâtir? Cela 
chette” 


i Gustave 
léttre intime lui 


\. 


ue 


Car la querellle des deux amoureux s'é- 
leurs | tait terminée ‘après l'échange de .quel-. 
ques lettres. “J'ai été peinée de vos paro- 
les dans: votre dernière. Si. j'ai des repro- 
ches à me faire au sujet de . cette “éplu- 
vous en avez vous aussi, : 
êtes parti sans me dire adieu. Si vous sa 
viez comme j'ai pleuré! 


a 
RL 


vous 


à Grandpré. 


e 


‘Jean RiVard. ému des misères ‘de son ae. 
mi Charmenil, lui. avait offert de. délier 
pour lui les cordons de sa: bourse. 
mon ami, répond - ‘Gustave. Me. _crois-tu 
-le plus vil des hommes pour accepter a ainsi 
le fruit, de: es Sueurs!”. 


—“Non 


A vingt ans on ne connait pas la rän- 
cune.. Jean confectionna au moyen d'un 
‘élégant ‘petit moule en bois travaillé .de 
ses ‘mains, un joli coeur de sucre pour sa 
Louise. I fut de suite expédié à Lacasse- 
ville. La ‘première - voiture 


cerveau: ‘de Je n e 
aurons des chemiris dans’ le canton de 
Bristol.-Jean se ‘rendra. ‘donc à Lacasse= 
ville puis. à. Grandpré où il : fera chez le 
pré Routier Le prande demande, 2e 


| (A. Gérin-Lajoie) 


—“Merci mon bon ami, écrit-elle à J.. 
Rivard du. joli coeur de sucre que vous . 
m'avez envoyé. Il avait l'air si bon que 
j'ai. été tentée de le manger, Mais manger : 
votre coeur! ce serait cruel, n'est-ce pas? 
.Je J'ai serré dans une petite armoire et 
je lé regarde souvent. 


‘l'emporterait 


Ï ‘Louise devint toute rouge. Son ‘futur 
que’ ‘noùus beau-père : le complimenta et la ‘mêre : 
‘Guillemette : ‘ménagère : voulut. äccompa- 
gner Jean à Louiseville où ce dernier se - 
“bâtirait. ‘une. habitation convenable. Le 
Jnid fait, il irait chercher l'oiseau. En: 

: passant : à. Lacasseville : Jean avait ‘acheté : 
à toutes ‘les Does les madrièrs, de 
La as les portes, ete. ee 


Let 


Île Christ veut donner à ses fidèles tresse de la vérité en affirmant et dé- |ses vaines suggestions; les passions, a les relations entre les parties ‘du 
pour constituer, sur la base dela hié-| fendant les droits des travailleurs les | Div ant notre coeur à l'endurcissement | squelette. 
met en garde contre les théories ee à linconstance; et le monde en! Là encore, l'action S'arohe en 
cieuses et les séductions folles de treliée | 


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LE 1-6 LE à « ré 
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MERCREDI LE. 9 FEVRIER 1944. 


. _. hier ‘de brouillon ? 


est: un one où l’on. écrit mal. 
UK C4 
u “Entré: fumeurs 
il est bien difficile, n'est-ce pas, 
de ‘tomber sur.une bonne pipe. 
—Oh!'oui, surtout sans la casser. 
H. 
‘ Botanique 
Le professeur. —. Comment 


—C 


r'e- 


|connaît-on les bons. ‘champignons des : 


mauvais ? 


L'élève. — Oh! c’est bièn simple 
M'sieur, avec les mauvais on s’em. : 
poisonne. HEURE 

En promenade ; 
- Monsieur — Arrêtons-nous à ce 
carrefour pour nous reposer. 

Riquet — Pourquoi cet endroit 


s’appelle-t-il carrefour, papa? 
—Parce que quatre chemins s'y croi. 
Îsent, mon enfant. 


- Après un arrêt, on en l8 pro. 
Henade. Au bout d’un quart d'heure : 


on arrive à une clairière où aboutis- 
sent trois chemins. 


“’Riquet — Oh! vois donc papa, le 


beau troisfours!, 
Réponse de l'élève 
—Que fit Christophe Colomb aussi. 


tôt qu’il mit le pied dans le Nouveau. 


Monde ? 
—1 s'empressa de mettre l’autre, 
OR OX #. 


Il ne faut pas engagé 
de bureau: 
[telligent. J'ai 


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de la 


de la démocratie. 


cœux qui lui sont chers: 


_ Vous l'avez vu assurer: par la. coopération de gens 
| qui aiment la. liberté, qui peinent, épargnent .et 
‘ Juttent pour ‘leurs POS PR et tranquillité 


Fee 


De VOTRE VIVANT, VOUS avez vu le solide. LSuss de 


l’assurance-vie surgir de. 


individuels pour le bien commun. 


Le peuple a réalisé pour 


see VOTRE VE est un a fil dans le patron 


. Vous avez vu lé dessin déene: tissé avec les buts, 
| les j joies . et les soucis de l’homme du commun et de 


Le Patron 


Démocratie 


la même trame. d'intérêts 


Le 


le peuple. Et le-gouvèrne- 


ment, exprimant la volonté du peuple SRESR: le 
surveille dans lintérêe commun. az 


t 


occasions à tous. ’ 


: Et dans l’assurance-vie,. œ but est atteint. 


Le GRAND BUT de la démocratie est d'ofie d'égales 


Lou 


. Tout propriétaire d’assurance-vie participe avec tous 
les autres à la protection sûre qui résulte de- Pa mise 
‘en commun de leurs épargries. : | 


IL n’y a pas d'autre. méthode par laquelle | le pes 
- détenteur de police et le. détenteur importarit. puis- 
sent jouir de la tranquillité immédiate que goûtent 
ceux qui. projettent leur avenir conformément à 


leurs Roy 


_ Tout. bon citoyen possède de | 


Le USE 


Le candidat.— C'était pendant e 


Le candidat a un emploi de garçon 


—Je puis dire que je suis assez in-. 
gagné dernièrement : 
plusieurs prix: dans concours de: 
‘Le patron — Oui, mais j'ai besoin : 
de quelqu’un qui sache faire preuve : 


ÉRPrEERe 


FA 


| MERCREDI LE 9 FEVRIER 1944. : 


Devinette 


Les gagnants des petits chansonniers 


\ 


D—Deux pères et deux fils sont 
descendus dans un hôteli Qu’avez-vous 
à manger? demandent-ils. 


ra 

… 

| |. 
| Mes chers enfants, |. 


Comme je l'avais promis, j'ai fait. venir un à lot de petits chan- 
Ésonniers canadiens. J’en envoie d’abord à mes petits. amis de! Des pigeons. , 
A peace River, qui vivent si loin de. moi, et pourtant ils sont si gé-| —Voulez-vous nôus en servir? 
É néreux. Si vous vous rappelez ils mont envoyé dernièrement |Le maître d'hôtel leur en apporte 
M 492 SOUS. i quatre. Ils en ont mangé chacun un 
De J'ai fait aussi un tirage pour tous ceux et celles qui m'ont et il en reste un. 

É envoyé des COnCours de janvier, qui m'ont écrit. Voici les noms! Comment les choses 
des gagnants: passées? 


Rose Tremblay, St-Paul: R.—L'un des dîneurs était à la fois 


se : sont-ils 


cn 


La Survivance 


LETTRE RECUE 


Vimy, Alberta, 
Le 28 jan. IST 


iCher Grand Père Le Moyne. 

Je vous remerci beaucoup de m'a- 
voir envoyé par le Père Fortier votre 
‘beau et intéressant petit chansonnier. 

J'ai remarqué qu’il contient de 
vraies belles petites chansons que je 
me réjouiré sufement d'apprendre. Je 
m'intéresse aussi à lire la page des 

Jeunes dans la Survivance, où j'ai re- 
février [marqué plusieurs beaux petits récits 
que vous avez écrits; et c'est aussi là 

ME SGE É que j'ai vu que vous donniez des pe- 
Le concours de février -sera! facile 


»|tits chansonniers comme prix pour le | 
je pense. Voici la question bien SiM- concours. Ca me fait grand plaisir | 


ple que je vous pose. Quel est lani-imalgré que je n’aie pas pris part au 


mal que vous aimez le mieux ? . concours, de pouvoir posséder un de 
Parlez-moi dans votre composition !ces petits chansonniers. 


de l'animal que vous préférez et dites 
moi pourquoi vous le préférez. Est-ce ! 
le cheval, le chien, le chat, le mouton, 
le lapin, loiseau, la vache, ou même le 
goffeur. 


Notre concours de. 


‘POUR. LES NERFS. 


VANCOUVER 


{Soirée du 23 janvier. 
Le Club des Canadiens de Québec 
. ,. ja vu sa plus forte assistance le 28 
PR ions janvier dernier. Au delà de 200 per- 
"7" |sonnes venues d’un peu partout, cette 
fois sans crainte de la brume qui est 


disparue pour jusqu'aux calen. des 


et R. Lefebvre. 
+ Ok % 
M. et Mme Geo. Cyr, ce dernier vo- 
yageur de commerce d'Edmonton. 


+ + *% 


Ün autre M. C.-N. Cyr chez son pè- 
re et chez M. Victor Thérien ainsi que 
Mlle Eva Thérien, tous de St Paul. 


FREE TRE le père de l’un et le fils de l’autre. Ce 
ns DA Bee Ch ie qui de faisait en Somme due trois 
Claire Pépin, Couvent de l'Assomption, Edmonton; HE 
Alma Houde, Falher; 

Léo Boisvert, Ecole du Sacré-Coeur, Edmonton. 


Conditions: n'écrivez pas trop long, 
et envoyez-moi vos réponses avant le | 
25 du mois de février. 

Prix: encore des 
chansons. 


= 


16,000 hommes, et en faisant échouer 
Chacun recevra un petit chansonnier. Ce sera en tout 21 lle plan d'’invasion le mieux combiné 


petits chansonniers pour le mois de janvier. Ca va chanter, jqu'eût encore formé la république a- 
| n'est-ce pas? Si je puis vous donner des chansonniers, c’est grâce méricaine pour la conquête du Canada. 
à ceux qui m'envoie des gros sous. Je remercie mes petits amis de 
lEcole du Sacré-Coeur PHAMONtOE qui m'en ont envoyé 100 
F dernièrement. 


Parlons bi 
Dès que les Américains eurent éva- . ar ons | Ien 
cué le territoire du Haut-Canada, les 
troupes anglaises reprirent l'offensive. 
Et puis il nous faut un autre concours maintenant. Lisez dans |Le colonel Murray, à la tête de 5 à 600 
D la page des Jeunes aujourd’hui le nouveau concours de février. hommes, surprit le fort Niagara,. fit 
d Alons, vite, il me reste encore des chansonniers à donner en prix. |300 prisonniers, et enleva une quanti- 


- A répondez : té considérable de munitions. Le gé- 
G namA-Dix di Hyre 


1—Allumelle de couteau. 
—Lame de couteau. 

2. J'ai un appointement. 
—J'ai un rendez-vous. 

8 Des artichoux. 

—Des artichauts. 

4, Bander un fusil. 
—Armer un fusil. 

5. Allons prendre une marche. 
—Allons faire une marche. 


néral Riall le suivait avec deux régi- 
ments et les sauvages de l'Ouest, pour 
le soutenir, Lewiston, Manchester et 
tout le pays environnant, furent dé- 
vastés; les petites villes de Black-Rock 
'et de Buffalo furent enlevées, après un 
combat livré dans les rues, et aban- 
données aux flammes. Ainsi se termi- 
nèrent les opérations de la campagne 
de 1813. Le gouverneur descendit à 
Québec dans l'automne, pour l'ouver- 
ture des chambres, qui eut lieu au 
|mois de janvier suivant. ] 


À HISTOIRE DU CANADA 


Victoire de de Chateauguay | 


Cependant les événements qui 

Depuis le commencement de la cam- les troupes américaines par un feu passaient en Europe allaient er 
Épagne, les troupes américaines a-[très-vif sur toute. la ligne. Hampton ter le dénouement de la lutte engagée 
DRE vaienc fait des progrès considérables: |eut beau concentrer ses forces, et at- len Amérique. L’Angleterre, n'ayant | ou, Watrous, 
M il ne restait plus qu'à s'emparer de ,taquer tantôt une aile, tantôt l'autre, 
N Montréal et de Québec, et le Canada ltoutes ses tentatives furent inutiles. Imonde, les dirigea sur le nouveau, où | 19 février 1944. 
D cessait d'appartenir. à l'Angleterre. Le détachement du colonel Purdy, qui elle bloqua les principaux ports des E- 
+ Pour mieux réussir dans cette grande [s'était porté sur la rive droite pour itats-Unis, depuis la .Nouvelle-Ecosse 
æentreprise, les deux généraux Wülkin- | prendre la. position à dos, arriva au |jusqu’ au Mexique. Dans le mois de à , 
Mson, commandant l'armée du centre. | moment où Hampton battait en retrai- |juillet et d’août, elle envoya au. Cana-| 9h30 a. m. — “Les yeux sur l'Europe 
Met Hampton, qui était à la tête de celle | te. Les troupes anglaises, accablées sous|da 14,000 hommes de troupes, avec [une nouvelle série de causeries De 
du Nord, se concertèrent pour se réu- | le nombre, commençaient à reculer linstruction d’envahir lé territoire des |Gérard Arthuy de la Commission d'in- | 
nir et attaquer conjointemeunt Mont- devant la supériorité de son feu: lEtats-Unis par le lac Champlain. Le formation en temps de guerre. 
réal. -} lorsque Salaberry, n'ayant plus rien à [général Prévost se mit à : la tête de 9h45 a. m. — Le Quart d'Heure de 
Iredouter du côté de Hampton, prit à l'armée, concentrée entre Laprairie et la Bonne Chanson mettra en vedette 


se | 


Sask.— 
‘plus besoin de ses forces dans le vieux ! françaises pour la semaine du 13 au 


Emissions 


Dimanche 13 février 


Hampton s'était mis en mouvement | ; 
: Chambly, et atteignit Plattsburg le 6)les chansons de François Brunet. Sé- 
pour opérer sa jonction avec Wilkin- ue tour l'ennemi en flanc, et le mit \4 ] 


à Da d - [septembre. rénade” — “Ma Normandie”— ‘Rêves 
mor Son armée était forte de 7.000 | ie A a ets à ss Canadiens”— “Nos souvenirs”. 
hommes. Salaberry partit avec 300! quatre heures, trois cents bra- | La flottille du lac devait opérér con- +. Ch 
ommes seulement, afii de-le retarder | "°° avaient remporté une brillante jointement avec l'armée. Malheureu-| 10h00 p. m. — L'Heure Dominicale 


victoire sur une armée de 7,000 hom- sement, elle fut rencontrée ét défaite 


Hans sa marche. Il remonta la rive gau- $ 
mes. Le général Prévost arriva sur les par le commodore McDonough; ce qui 


Lundi 14 février 
Êhe de la rivière Châteauguay, et. se. 


ijudicieuses. Hampton, qui s'était un 
” | peu exagéré le nombre des Canadiens, 
Îse retira d'abord à. Four-Corners, puis 
à Plattsburg. | ° 


pays ennemi sans courir de grands 
dangers, et trop forte pour une simple 
excursion. La précipitation avec la- 
quelle se fit la retraite, occasionna la 
perte d'une grande quantité de as 
let de munitions. Cet échec fut com- a 
pensé par les avantages obtenus sur le 
lac Ontario, -où l'Angleterre avait fait; Mardi 15 février 
construire une frégate de cent canons. 


ais. La gauche de sa petite armée é 
hit appuyée à la rivière; la âroite et} 
front étaient couverts par des a- 
Mattis. Le 26 octobre, Hampton porta ! 
avant une forte colonne d'infanterie, 
nt la bataille s'engagea vers les deux : 
eures de l'après-midi. Les Canadiens 
: Drotésés par les abattis, accueillirent 


4h30 p. m. — Un Homme et son 
Péché, roman de Claude-Henri. Gri- 
gnon. 
| 5h37 p. m. 

La victoire de Châteauguay, sans é- 
tre bien sanglante, eut toutes les sui- 
tes d'une grande bataille, en détermi- 
nant la retraite d'une armée de 15 à 


‘ Mouriée 


La paix ne pouvait guère tarder à : chansonnettes. 
se faire; elle fut en effet conclue à! 


Bardeaux, lattes, Chaux, papier à couverture, portes, chassies, moulures ” 


entre le Maine et le Nouveau-Bruns- 
10443- 80e Avenue 


wick fut abandonnée à la décision de journée. 
commissaires qui devaient nommer les 


deux gouverneurs. Cette question, vi- Mercredi 16 février 


Téléphone 32051 


if 


| 


| 


, . : | É is 12h.15 p. M. — HRadio-journal et 
trancha dans une excellente posi- lieux à la fin de l’action. I1 complimeu- |obligea l'armée de terre à repasser la de 
don, à ta les Canadiens sur leur courage, et frontière. Elle était en effet trop fai- D — 
environ deux lieues au-dessous. leur commandant sur ses dispositions te ï 3h15 p. m. — La Fiancée du Com- 
e l'embouchure de la rivière des An- | p ble pour pénétrer bien avant dans le} 


— Radio-journa], résu- 
é des principales nouvelles de la 


mé des principales nouvelles de la 


donna une décision que les ‘Etats-Unis 
refusérent de reconnaître: elle a été 
enfin définitivement terminée à J'a- 
vantage de nos voisins par le traité ou 
plutôt le compromis de 1846, conclu 
par M. Ashburton. 


Sir George Prévost réunit les cham- 
bres au mois de janvier 1815. Un jeu- 
ne homme de 26 ans fut appelé à la 
présidence de la charnbre d’assemblée ; 
c'était Papineau, fils de celui qui s'é- 
Jtait déjà ‘distingué ‘dans les ‘luttes par- 
lementaires, -et. qui devait porter ses 
principes * beaucoup plus loin que: n'az 
vait son père. Les milices eurent leur. 
congé, et l'assemblée passa ‘une -réso- 
lutioh pour déclarer : ‘que “Sir - George. 
Prévost, daïs les. circonstances diffici- 
es où il s'était trouvé s'était” ‘âistin- 


qui parle 


Faites-lui parler le seul. language 
que Axe comprenne: 


: Le grondement des chars. d'assaut. 
. Le. vrombissement des avions. 
| Le. craquement des fusils. 


Le rugissement des . canons: Dr “habilité. Le gouverneur fut extrême 
ment. flatté dé ce témoignage. : ‘'d'ap- 
|probation, . et informe les 


qu'il allait passer. en Angleterre’ :pour!: 


L'éclatement des bombes. 


Tlmes L:Yeo ‘avaient portées contre lui | 
Ttouchant l'expédition de Plattsbure. 
Il ‘emporta. avec lui les regrets. de ‘tou- 
te la. -province et particulièrement des | 
[ca Ja ns.. Il mourut en’ ‘chemin. ‘des |: 


âme. dé le‘tiberté est ae des 
; : Klopstoete::: 


gué par son énergie, sa sagesse. et son 


: chambres | 


répondre aux: accusations que ‘Sir. Ja-: 


| 


4h.30 p. m. — Un Homme et son Pé- 
Iché,. roman de Claude-Henri Grignon. 


FRE 9 , | * vement agitée entre les deux puissan | 12h15 p. m — pe Ra 
| ces voisines, reçut une solution tempo- | chansonnettes. 
C’ " raire en1818; plus tard, en 1831, le! 3h15 p. m. — La Fiancée di Com- 
e st F ar gent | roi de Hollande, choisi pour. arbitre, | mando. 


5h.37 ». m. — Radio-journal, résu- 
mé des “principales nouvelles de la 
journée. 


| Jeudi ‘17 février | 


l 19h15 p. m. 
chansonnettes. - 
°8h.15 p. m. — La Chanson ren 
4h:30 :p.. .m. — Entretiens F'amiliers. 
| ‘5h37 p. m. — Radio-journal, résu- 
|mé des . “principales nouvelles de la 


journée. 


. Radio-jour nal et 


Veridredi: 18 février 
42h15 D. m.. — 

chansonnettes. 
4h30 D: m..— Un Hoïgie et’ son. Pé- 

ché, roman de. Claude-Fenri Grignon. 


Radio-journs mal :eb 


5h. 37 p: m. — “Radio-journal, .résu- 
mé des principales nouvelles de Ja 
journée. ‘ es 


1 Samedi 19 février. Fe : : 
: 8h +80, a. M, — Lei variétés Frans 
1ses. £: : 
“11h15: ‘a. me. —_ 
|chärisonnettes. Fu à 
‘ 4h.80.. ». m. — Il ‘était unè fois, 
“10h. 00. ‘p:-M. — 
seur. ns 


CISDEETE 


François, 1 Rozet, di- 


Gilbert: Lessard. 


| Wwatrous, ; Ler février, 1944. 


sus-Christ. 


|Radlo-journal ‘et 


| Le liberté ne prend vaine que dans 
a “liberté L 14. ropriété ES “soi lé:sol où a ‘été plantée la 


La paroisse …. 


(suite de la page 6) 


| 


petits livres de} 


tromper les foules et leur arracher, a- 
vec la:foi chrétienne, les trésors de 
l'héritage d’ordre et de paix qui cons- 
titue une des plus grandes richesses 
i dont on peut jouir ici-bas. 

Restez sttachés à votre - paroisse, 
qui est la fidèle gardienne de la pen- 
|sée de l'Eglise et l'interprète autori- 
[sé des césirs de vos chefs spiritueis. 
j Alors vous constituerez une vaillante 
armée de soldats qui luttent pour la 
défense ce leurs droits, contre les i- 
; déologies fallacieuses qui minent les 
| fondements de la société. 


Famille et race 
La paroisse est, enfin le rempart de 
i la conservation de la famille et de la 
| race. 
| On à bien dit que les Canadiens ont 


- l'écrit et continuent d'écrire leur his- 


| toire à l'ombre de leurs clochers. En 
l'effet toutes'les activités de vos ancé- 


itres, dès le premier temps de la colo-! 


inisation, se sont inspirées à la lumiè- 
{re rayonnante de la Croix. 


La paroisse canadienne a été tou- 
| jours une affirmation solennelle de la 
| suprématie du spirituel sur le maté- 
rialisme, un gage incontestable de vi- 
| talité religieuse, un signe évident de 


la continuation des meilleures tradi- 


: tions de la race, une profession publi- 
que de foi, une affirmation officielle 
du règne Le Dieu. 


. | 
Tandis: que -dans d’autres pays des 


églises sont fermées, des temples ja- 
dis célèbres sont profanés, des parois- 
ses florissantes sont dispersées, ici au 
Canada nous assistons avec joie et 
fierté aux triomphes continuels de ces 
Institutions. 


C'est que les fidèles se rendent 
comptent que leur histoire se confond 
avec l’histoire de l'Eglise, et sont ar- 
demment désireux de garder inviola- 
ble l’esprit de leur paroisse natale. 


Ce qu'est notre paroisse 
‘La paroisse doit rester solide, com- 
me une forteresse, contre les assauts 


la vraie civilisation pour protéger la 
vie chrétienne de notre peuple; elle 
Lee un phare de lumière au milieu des 
| ténèbres de l'erreur et de l’immorta- 
lité qui se répandent sur l'humanité; 


12h.15 p. m.— Radio-journal et|elle est une oasis de paix parmi je 


divisions et les luttes présentes; un 


| : Ce : È . nee 8h.15 p. m. — La Fiancée du Com-| refuge de comfort. et de sécurité con- 
P : MANNIN G LUMPER CO. LTD. se “A . eau De rs Imando. . [tre les doutes et les incertitudes de 
conquêtes ré "| 4h30 p. m. — Entretiens Familiers. | l’heure grave que nous traversons. 
BOIS DE CONSTRUCTIONS tuées; mais la question des frontières! 5h37 p. m. — Radio=journal, Fac B q 


sors de cette Institution dont Vous a- 
vez le privilège d’être les membres. 
: La paroïsse, par votre 


et | consciente et dévouée, doit continuer 


d'exercer sa mission et sa bienfaisan- 
te influence. 


Soyez soucieux de conserver votre 
patrimoine religieux et civil qui a ses 


racines dans l’histoire glorieuse de la- 


civilisation de ce pays, et qui doit son 


-| épanouissement aux efforts héroïques 


et tenates de nombreuses générations. 


La conservation des vertus reli- 
gieuses et sociales que la paroisse ca- 
nadienne a fait rayonner dans ce pays 
est un :age de prospérité et de pro- 
grès pour tous. : 

Gardez donc allumé le flambéau 
que vos ancêtres vous ont transmis, 
par un apostolat agissant, par. une vie 
irréprochable, par la pratique et le 
bon exemple des vertus. chrétiennes, 
par.le “dévouement généreux et le zèle 
_ linfatigable dans toutes les activités 
catholiques. k 

Et si cet. apostolat: demande des sa- 
crifices, soyez prêts à les faire. Il n'y 


“| a. rien de grand, de solide, de durable 


sur ‘cette terre, qui ne soit pas gagné 


coeurs. : 


et nécessaire. 


vent. 


de ses ennemis; elle est le rempart de. 


coopération. 


-lpar:la’ olonté tenace, l'endurance à 


ss 


toute. épreuve, l'union complète : des MacCosham Storage and 
‘actions, . -des intelligences et dés Distribi uting Co. Ltd 


"| —Les excès. commis, au nom de la; lié 
berté peuvent la rendre odieuse, mais 


n'empêchent. pas qu elle. ne soit. ‘belle 
| .Aï de Toner 
Le liberté nets à vouloir + que les: 
choses. arrivent non comme il te plaît, 
-mais comme il est: juste. au ’elle arris 
“Epictète. . 


grecques, nous l’espéréns. Plusieurs 
figures nouvelles, des amis amenés 
par des habituées du Club et tout ce 
monde a semblé bien s'amuser et 
jouir de la compagnie présente. 

11 y eut 20 tables pour le jeu de 
cartes; | 

Premier prix pour dames, Mme C. 
Dumais. Prix de consolation Mme L. 
Racine. 

Premier prix pour Messieurs: M. C. 
Roy. Prix de consolation M. J. Cyr. 

Au réveillon, M. Poisson, soldat de 
l’armée nous a fait entendre quelques 
chansons de son répertoire ainsi que 
M. A. LaGrange. Les deux on su plai- 
re à l’auditoire qui ne leur a pas man- 
qué les applaudissements et les rap- 
pels. Aussi nous avions le plaisir et 
l'honneur d’avoir parmi nous le R.P. 
Gervais, chapelain de l'aviation de 
Coal Harbor et membre du club. Tous 
n’ont pas manqué de saluer et félici- 
ter à leur manière le R.P. Chapelain 
qui sait encourager de sa parole et de 
sa présence ces réunions de famille 


où l’on se sent chez soi. 
æ % % 


En visite. 
M. et Mme D. Rivest chez leurs fil- 


les de Maillardville Mmes 4. Faucher ‘ 


TU ES HABILE 
. DE FAIRE 
D'AUSSI BON 


em" 


De retour. 

M. et Mme Wilfrid Lecavalier a- 
près 3 semaines de vacances à Legal 
Morinville etc. chez leurs parents. 

+ + *% 

Mme Donat Bougie, de Twigg’s Is- 
land revenue mardi dernier d’une 
promenade de 3 semaines en Alberta 
chez ses parents et amis de Bonny- 
ville, St-Paul, Legal, Vimy, Edmon- 
ton et Winterbumn. Réceptions amica- 
les, parentales continues; températu- 
re idéale sous tous rapports, enfin 
tout le monde heureux de revoir J’an- 
cienne et toujours jeune Mme D.B. 

& # % 
Soirée. 

Voici la date des soirées pour fi- 
nir la saison. 

12 fév.: cartes; 22 fév. mardi gras. 
11 mars: cartes et programme: 25 
mars- mi-carême, cartes; 8 avril: soi- 
rée; 22 avril: cartes; 13 mai: soirée; 
27 mai: cartes; 10 juin: soirée; 24 
juin: cartes; 25 juin: fête de la St- 
Jean Baptiste, grande célébration au 


| pare Stanley. 


Température splendids. maintenant 


pour réparer celle maussade des 
derniers mois. C’est déjà l'aurore du 
printemps. 


JE SUIS HABILE 
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MERCREDI LE 9 FEVRIER 1944. 


Htems d'Ottawa 


par J.-M. Sissons 
Député de la Rivière la Paix. 


leri effet il traite tout particulièrement 


mme 


Jde, cette région. 

| ke # ; 
I ya six recommandations au sujet 
;au transport et quatre de celles- 


# 


(Note de la rédaction) M. J.-M. Sis-']; Paix et au nord du Canada: 


sons, pour répondre à des désirs ex- 
primés, nous communique Île compte- 
rendu suivant de la session d'Ottawa. 
Un semblable rapport paraît déjà dans 
les journaux de Grande-Prairie et de : 
Peace: River. L'auteur, qui est mem- 
bre du Parlement, a l'intention de 


faire, ‘non pas une chronique politique | 
proprement dite, mais de relater les | 


évènements qui intéressent particulié- : 


rement la Rivière la Paix. 

Il est entendu que cette rubrique 
n'engage pas la responsabilité de- no- 
tre journal. 


“3, Coristruction de bonnes routes à | 
travers les provinces des Prairies a- 
fin de relier la route transcanadien- 


ne route à travers les montagnes 
dans le nord de la Colombie-Britan- 


i 
+ 
| ne à la route de l'Alaska, et une bon- 


Des allocations familiales afin d'ai-, 


der à assurer aux enfants de la na-| 


tion un minimum de bien-être ainsi 
qu'à leur procurer autant que possible 
des avantages égaux dans la lutte pour 


la vie. Des primes de service de guer-. 


re pour tous ceux qui ont servi dans 


les forces armées. Un prix minimum | 


pour les principaux produits de la fer- 
me afin d'assurer à l'agriculture la 
stabilité économique. L'établissement 
d'un système national d'assurance- 
maladie. L'augmentation des pensions 
de vieillesse. Des programmes d’exploi- 
tation nationale et régionale compre- 
nant des plans de logement et d'amé- 
nagement régional. La création pour 
l'après-guerre des marchés d'exporta- 


tion aux industries primaires et secon- ! 
daires par le moyen de mesures visant ! 


à assurer ou à garantir des crédits 
d'exportation. L'établissement d'une 
banque d’expansion industrielle qui se- 
ra une filiale de la Banque du Ca- 
nada. Un ministère des Affaires des 
anciens combattants. Un ministère de 
la Restauration et un ministère du 
Bien“être social. Ce sont là quelques- 
unes des mesures importantes prévues 
dans le discours du Trône. 
+ + % 

L'adresse en réponse au discours du 
Gouverneur Général fut proposée par 
le lieutenant Léonard Tremblay qui est 
le frère du major Harry Tremblay, M. 
A.L, pour Grouard. Le lieutenant L. 
Tremblay était dans le territoire de la 
Rivière de la Paix en 1935 où il était 


nique centrale pour relier la route 
de l'Alaska à la côte du Pacifique. 
4, Construction de routes pour relier 
le nord de l'Alaska et le nord de la 
Colombie-Britannique aux champs 
pétrolifères de Fort-Norman et aux 
régions minières de l'Extrême Nord. 
5. Reprises, après la guerre, des ar- 
rangements avec les provinces pour 
la. construction de routes dans les 
régions minières, et adoption de nou- 
velles lois autorisant cette coliabo- 
ration à s'exercer dans les régions 
où la constructton de routes facili- 
terait la bonne utilisation de nos 
ressources naturelles. 
6. Construction le plus tôt possible 
d’une ligne de chemin de fer entre 
la Côte du Pacifique et la région de 
la Rivière la Paix dans la Colombie- 
Britannique et l'Alberta. Cette ligne 
est essentielle au progrès économi- | 
que de la Colombie-Britannique et 
de l’Alberta, sans elle, le Canada, 
en tant que nation, perdra une gran- 
de partie des avantages qui lui se- 
ront offerts par l'exploitation et la 
mise en valeur de sa partie nord- 
ouest à laquelle donnent maintenant 
accès les voies aériennes militaires 
et la route de l'Alaska.” 
.Le comité recommanda aussi qu'un 
relevé de l’agriculture, de l’industrie, 
des mines et des transports dans les 
terrains situés au nord-ouest du Ca- 
nada soit dressé en vue du développe- 
ment de cette étendue de pays, qui à 
profité de l'activité du Canada et de 
Etats-Unis dans la guerre avec le Ja- 
pon, et que ce lever soit l'oeuvre con- 
jointe du gouvernement ‘fédéral, des 
gouvernements provinciaux intéressés, 
et des deux grandes compagnies de 
chemin de fer. 
+ + *% 


bien connu. Il est un vétéran de a | Le comité exprima son inquiétude 
dernière guerre et sert de nouveau | particulière de la situation agricole 


dans l’armée. Il prononça un très beau i 


discours qui fut fort bien accueilli. 
Æ Æ # 


dans le monde d'après-guerre. Le rap- 
port fait mention que plusieurs mil- 
liers de ceux qui sont enrôlés dans les 


M. Gray Turgeon, député de Cariboo, iservices armés et dans l’industrie de 
äéposa mercredi le second rapport du iguerre viennent de la campagne et 


comité spécidl de la restauration et 
du rétablissement dont il est le prési- 
dent. Le premier rapport fut : déposé 
en juin dernier et contenait des re- 


commandations particulièrement inté- | tangible 


ressantes pour le territoire de la Riviè- 
re de la Paix, comme celles qui tou- 


que plusieurs voudront retourner à la 
vie agricole. La Loi sur les terres des- 
tinées aux anciens combattants est un 


‘jalon dans cette voie et une marque 


chent à l'utilisation de nos den 


naturelles et l'inauguration de moyens ! 


d'encouragement. Mais l'a-! 
griculture aura besoin d'une assistan- 
ce très active si nous voulons que la 
terre offre aux anciens combattants 
fatigués de la guerre un lieu convena- 


de transport par les grandes routes lble où passer le reste de leur existence. | 
ou les chemins de fer tels que requis {Le problème des marchés s'impose a| 
par nos colons. L'on recommandait [l'attention immédiate et soutenue du 
aussi dans le premier rapport que la : gouvernement et de l'industrie secon- 
Loi du rétablissement des fermes des | da. Les liens qui “existent entre l'a- 
prairies soit amendée afin que toutes lericuiture et l'industrie secondaire doi- 
les parties du Canada tombent sous | vent être, modifiés et resserrés. Le 
lies prévisions de cette Loi. Le rapport | Gouvernement devrait prendre les me- 
actuel intéressera encore plus vive- 'sures nécessaires pour s'assurer qu'à 
ment le territoire de la Rivière la Paix, l'avenir les cultivateurs ne seront plus 
forcés d'écouler leurs produits à un 
| Prix injuste et insuffisant. Le comité 
l'est d'avis qu'il faudrait donner à l'a- 
griculture de nouveaux instruments de 
crédit, soit par l'extension du système 
ides caisses populaires (Credit Union), 
soit par quelque autre moyen satisfai- 
sant. Le comité recommande que tous 

M. et Mme L.-G. Couturier, de Bon- | Îte l'aide possible soit accordée au mou- 
nyville, viennent de recevoir des nou- |Vement coopératif, tant chez les con- 


ou qui semble 
être un miracle 


velles d'une nièce et d’un neveu. qui sommateurs que chez les producteurs | 


après avoir connu de près les horreurs |€t que cette aide comprenne l'encou-| 
de la guerre, se sont échappés comme | | ragement à la mise en marché des 
par miracle des mains de l'ennemi. La | produits. 

nièce en question est Mme Hervé | 


mon, épouse d’un marin français, qui 
Aa été retrouvée mourant de os | 
par son frère le Docteur Bertrand Cou- 
turier qui faisait partie des forces 
d'invasion américaines à Bizerte en, 
Afrique du Nord. La prisonnière, dont | 
le poids normal était auparavant de! Les Dames Auxiliaires de Phôpital | 
105 livres, n'était plus qu'un -squelette | du Sacré-Coeur ont tenu un “Bingo” 
de 50 livres à peine, tant elle avait eu |3.]a salle des Elks le ler février, en 
à souffrir dans le camp de concentra- | faveur de l'hôpital. 

tion nazi. 


Dames Auxiliaires 
de MeLennan 


Le tout fut couronné d'un brillant 
Mme Simon, née Ruth Couturier, ! succès. La température était idéale, 
avait été autrefois secrétaire du Gé-iles dames organisatrices se dévouè- 


-néral Pershing, lors de la guerre de! irent sans compter, et la coopération 


1914-1918. C’est à cette époque qu’elle et la générosité des bons citoyens de 
fit la connaissance de son époux. Lors McLennan contribuèrent à donner à 
de l'occupation de la France par des ! la soirée une heureuse issue. 
Aliemands, elle s'enfuit à Oran, et! Le personnel de l'hôpital remercie 
plus tard à Bizerte: c'est à ce dernier | bien cordialement les dévouées orga- 
endroit au’elle tomba aux mains de :nisatrices et tous‘ceux qui ont contri- 
l'ennemi. Lorsque les américains en- |bué à ce geste de charité et de géné- 
vahirent l'Afrique deux de ses parents, rosité. 

qui faisaient partie de l'invasion, se: Que le Bon Dieu bénisse et récom- 
mirent à sa recherche. C'est son frère \ pense libéralement ceux qui ont don- 
qui la retrouva prisonnière derrière né en son nom, non seulement un ver- 
les fils barbelés d'un camp de concen-!re d’eau, maïs leur dévouement, leur 
tration. La victime est à se rétablir |temps, leur aumône, 

sous les soins de la Croix-Rouge. | 


M. et Mme Couturier ont aussi une ee comtesse Ciano e en Suisse| 
fille, Soeur Ste-Antonine, des -Soeurs : 


de la Congrégation de Notre Dame,| Stockholm. — On rapporte que la 
vivant elle aussi aux Etats-Unis, à ; comtesse Edda .GCiano, fille de Musso-: 
Lewiston, Maine, où elle “enseigne la !lini, et veuve de lPancien ministre des 
musique. ‘ J affaires étrangères ‘exécuté : récem- 

La famille Couturier compte en plus ment, s’est réfugiée. dans un pays 
six autres parents-dans la vie religieuse. neutre, vr aisemblablement en Suisse, 
Ce sont Monseigneur Donald MecLean, | à la suite de l’exécution:de son mari. 
professeur à l'Université Catholique de | (Les trois enfants de la comtesse Cia- 


et ses trois soeurs TABIEUReS 


: plusieurs mois).” 


. 


‘Aurore Blanchette quitte l’école pri- 


(Suite de la page 8) 


ci Se fort de guerre encore plus considéra- 
rapportent au territoire de la Rivière | 


ble, notamment en étendant la prin- 
lcipe de l'aide mutuelle aux Nations- 
| Unis qui était au début une formule 
| déguisée pour qualifier les dons de 
milliards à l'Angleterre. 


L’effort de guerre disproportionné 

J'ai déjà dénoncé, et je dénonce en- 
core, ces dons gratuits à un pays plus 
riche et plus intéressé que le nôtre 
dans le présent conflit, J'ai dénoncé, 
et je dénonce encore, l'effort de guer- 
re canadien, dispropotionné à nos 
moyens. Je l’ai dit l’année dernière, 
et je le répète cette année, je ne puis 
comprendre, étant donné notre situa- 
tion géographique, loin de la scène du 
combat, n'ayant pas de possessions à 
défendre hors l'Amérique, que le 
principal objectif du premier minis- 
tre pour le Canada soit de fournir un 
[EE de guerre, toutes proportions 
gardées, plus considérable que tout 


autre pays allié, sans souci des con- 
séquences pour l’après-guerre. 

L’honorable ministre des Munitions, 
à son retour d’un voyage en Angle- 
terre, en novembre dernier, nous par- 
lait encore de l’étonnement là-bas de 
notre effort de guerre, et il nous re- 
présentait l'avantage qu’on avait de 
fournir en pur don les marchandises 
livrées à la Grande-Bretagne, pour 
conserver le marcher anglais d’après- 
guerre. 

Maïlheureusement pour notre mi- 
nistre, vers le même temps, le con- 
seiller agricole de l'ambassade an- 
glaise à Washington laissait entendre 
qu'après la guerre, l'Angleterre a- 
chèterait son bacon du Danemark en 
échange de ses produits industriels: 
cependant le Danemark n’a pas fait 
de cadeaux, ni donné sa marchandise 
en pur don à l'Angleterre. 

Par ailleurs, d’après une dépêche 
de Londres en date du 18 janvier, sir 
John Anderson annonçait à la Cham: 
Îbre des Communes que la Grande- 

Ls 


| 
| LEGAL 
L'assemblée annuelle de la Caisse 
populaire a eu lieu dimanche dernier, 
sous la présidence de M. Dom. Cou- 
lombe. Tous les membres étaient pré- 
sents ainsi qu'un bon nombre de nou- 
veaux intéressés, Après la présenta- 
tion et la discussion de différents rap- 
ports, M. l'abbé Emile Brière, de pas- 
sage à Legal à l'occasion du service de 
Roger Demers, fut invité à traiter du 
problème des coopératives et äe l'im- 
.pPortance des cercles d'étude. Très au 
courant de la question, les conseils de 
l'abbé Brière promettent déjà de bons 
résultats. Les élections des officiers 
pour la nouvelle année ont porté M. 
Aïbert Mullen à la présidence et M. 
Le Montpetit à la vice-présidence. 
Le bureau de direction se composera de 
MM. Dom. Coulombe, J.-B. St-Martin, 
Nap. Belléy, Noel Tieulé et Paul Chau- 


vet. Le comité de crédit: MM. Jos. 
Demers, Léo Carrière et Pat. Mont- 
petit; Surveillance: M. l'abbé Lange- 
vin, MM. Lionel Tellier et Léon St- 
Martin; M. Pat Montpetit reste se- 
crétaire-trésorier. 

k Ok : 

Les cercles d'études, après la trêve 
de Noel, ont repris leur activité dans 
la région de St-Emile. Tout indique 
que tous les groupes seront à l'oeuvre 
très prochainement et avec succès. 

; + + 

Du côté de l'artisanat, tout va très 
bien, depuis des mois. Mlle Claire 
Préfontaine a donné un cours dès le 
‘mois de novembre et Mme Paul Chau- 
vet en donnera un autre dans son 
voisinage. On projette une exposition | 
d'ouvrages pour le mois de mars. 

La commission scolaire a obtenu les 
services de ‘deux autres. Religieuses 
qui enseignercnt désormais à l'école 
du village. Soeur Antoinette Laramée 
remplacera Soeur Blanchette au Gra- 
ide VIII; Soeur Bernadette Bézaire en- 
| seignera le Grade IX à la place de 
Mme Daigneault qui a généreusement 
rendu service depuis la rentrée. Soeur 


‘maire et prendra charge du Grade X 
à l'Ecole Supérieure, sous la haute di- 
[rection de Rév. Soeur Lapointe. 

Qui l'aurait cru? une famille illustre, 
partie depuis déjà douze ans, revient 
de Windsor, Ont.. reprendre la ‘terre 
des anciens jours. Mme Médéric Sé- 
guin, son fils René et sa famille sont 
venus en auto redemeurer avec nous. 
Voilà au moins une terre, voisine ‘du 
village, que les.... n'auront pas. 

# CRE: 

Notre ‘ancien enfant de choeur, .le 
soldat Roger Casavant, fils d'Emile 
Casavant, est revenu d’un séjour mo- 
|notone de six mois à Kiska, juste. en 


au service de Roger Demers. 
. +. k + 
‘Le matelot Lionel Larose,. après un 


Les cing chefs politiques ont | parlé el 


ime dans d’autres 


0 900 à 


temps pour assister dans le sanctuaire lintérêts reçus. 


congé, au retour de Juneau en Alasks, | 


i8 regagné son navire en rade de Van- 
| couver. A 
+ % % 


"Le baptême ‘de la. ‘semaine: “Rita 


| de. son épouse Aurore Rémillard, Par- 
rain -et marraine, M. ‘et’ Mme Maurice 


‘a pente. 


Vandal, enfant de M. Albért Vandal et | 


La Survivance ca 


“Les catholiques répondent 
aux accusations contre 
| _je Pape 


bre paierait Te une. par- | 
tie de ses achats aux Etats-Unis. | 


 Londres.— Le Catholic Herald a é- 

Dé AnA , rit que les attaques des journaux 
PES ERIReNe ARE IRIS Ne contre le Vatican se produisent 

Qu on cesse de nous leurrer POLE fau moment où le Saint-Père est person- 
justifier nos dons à un pays plus ri- [nellement en danger -per la bataille 
che que nous. L’Angleterre. abirs 2 prochaine et estime que le motif de 
près la guerre selon ses intérêts. C'est cette attitude serait la tragédie possible | 
ce que nous devons faire nous aussi. : {de l'annexion à la Russie des catholi- 


Dans cette guerre, nous avons joué 
et.nous continuons de jouer le rôle 
du serviteur qui n’est pas consulté 
mais qui reçoit les ordres de s’exécu- 
ter. Londres diete, prend des engage-| 


ments, et rous payons en nous rui- | 


nant, et le premier ministre est heu- 
reux! 

Ces jours derniers, nous avons eu 
la visite de lord Halifax pour nous di- 
re ce que nous devrons faire après la 
guerre, afin de protéger les posses- 
sions de l’Empire. Il oublie que nous 
vivons en Amérique et que nos voi- 
sins sont les Etats-Unis. Qu'il me 
suffise de dire que la politique du: 
Bloc Populaire Canadien s'inspire de 
la formule de lord Tweedsmuir: “Le 
premier devoir de loyalisme d’un Ca- 
nadien n’est pas envers le Common- 
wealth britannique, mais envers le 
Canada.” Æt nous agirons au gré de 
nos intérêts qui sont en Amérique. 


La politique du Bloc 

Notez bien les griefs. Doctrine né- 
gative et destructive du Bloc, disait- 
il. Où trouve-t-il çz* La formation 
du Bloc Populaire remonte à septem- 
bre 1942. Dès ma première causerie 
en octobre 1942, je posais en principe 
que le Canada ‘étant un pays chrétien 
il devait être gouverné comme un 
pays chrétien, que notre premier sou- 
ci irait au capital humain. Par consé- 
quent nous voulions une politique fa- 
miliale qui protège, aide ia famille 
chrétienne, nombreuse, facilite l’édu- 
cation et le placement de ses enfants. 

Au lieu d’augmenter les charges 
fiscales qui pèsent sur les familles 
nombreuses, nous voulions plutôt. les 
diminuer. Nous voulions et nous 
voulons, en un mot, assurer l’exis- 
tence de la anale, base de la socié- 
té. Ê 

En matière de politique extérieu- 
re nous réclamons la souveraineté 
réelle du Canada et les attributs d’un 


Îques polonais et lithuaniens, 


Le rapport annuel 


" NO. y 


de | la “Sun Life” 


Montréal, le 8 février.— La nationa- | 
lisation de l’assurance-vie n’est pas 
une idée nouvelle; plusieurs pays ont 
mis cette formule à l'épreuve, sans 
granä succès. M. Arthur B. Wood, pré- 
sident et directeur général de la Sun 
Life of Canada, faisait cette déclara- 
tion en soumettant aux détenteurs de 


pagnie. M. Wood faisait allusion aux 


“Les accusations contre le Vatican projets de soi- disant réformateurs poli- 
sont apparemment mêlées à une dé-|tiques dont le but avoué est de rem- 


Inonciation du régimé Franco, mais [placer le système économique actuel 


cette initiative nouvelle d'attaquer le 
{Vatican pourrait être reliée au sort 
{des 8,000,000 de Polonais catholiques et 
|les 3,000,000 de Lithuaniens catholiques 
qui peuvent être annexés à l'Union 
Isoviétique. Moscou, encore moins que 
les peuples d'Angleterre et des ÆEtats- 
Unis, n'est pas capable de comprendre 
la position du Saint- Siège. un a exposé ! 
clairement ses vues doctrinales et mo- 
rales dans des encycliques, où il s'en 
prend à tout totalitarisme et à toute 
négation de la liberté religieuse.” 


G 


Deux des nôtres del 


| retour du front 


Deux de nos aviateurs canadiens 
français de l'Alberta retour du 
| front où ils se sont üllustrés 


‘ Les journaux de l’Est publiaient 
ces jours derniers le portrait de Léo 
Beauvallon et de J.-A. Limoges, de 
Girouxville avec quelques notes expli- 
catives. 

Il nous fait grand plaisir et ça nous 
est un devoir de les reproduire dans 
notre journal de langue française, de 
l'Alberta, la Survivance. 

Deux aviateurs canadiens français 
d’Alberta sont revenus au Canada ces 
jours derniers après avoir servi l’un 
et l’autre en Grande-Bretagne et en 
Afrique du Nord. Il s’agit des offi- 
ciers brévetés de lère classe Léon 
Roberge et J.-A. Limoges. Tous deux 
ont été renvoyés au Canada à la suite; 
des blessures reçues en service actif. 

Roberge qui a participé à 17 mis- 
sions de guerre est un ancien membre 


| polices le rapport annuel de la Com- 


CHAUVIN 


Le premier baptême de l’année! un 
gros garçon chez Henri Benoit, Bapti- 
isé Joseph Elphège André. Monsieur 
let Madame Elphège Courchesne dans 
les honneurs. Mme Alex Benoit por- 


tait l'enfant. 


Æ % # 


La partie de cartes du mois de 
janvier a été très bien réussie. Une 
centaine de paroïissiens ont répondu à 
l'invitation. Georges Girard gagnait 
le premier prix au Whist militaire; 
Lucien Cyre le prix de consolation. 

: EE 

L’'Hôpital Général nous aura remis 
nos paroïissiens, en meilleure condi- 
tion. Madame Délémont nous revenait 
toute rajeunie. Dieu merci, elle se 
porte bien. Et nous attendons avec 
anxiété Monsieur Jean Plihon. Il doit 
arriver ce midi ou bientôt... 

Nous remarquons une couple de 
nouvelles figures dans la paroisse. 
Raymond St-Pierre assistant de l'a- 
gent à la gare. Une gentille. demoi- 
selle de’ la Rivière-la-Paix au service 
d’un Chauvinien. 

# + % 

Le Père Curé allait enterrer un 
des pionniers d’Edgerton la semaine | 
dernière, M. Clet McPeak. Les funé- 
railles étaient chantées à la mission 
: d'Edgerton; l'enterrement se faisait 


| au cimetière de Waïinwright. 


Dérangements récents: Mlle Yvon- 


par une ‘formule. socialiste. Ces ré. 
formateurs reconnaissent la: valeur de 
l'assurance-vie pour l’indiviau comme 
pour la société; ils se gardent, aussi, 
de mettre en doute sa valeur intrinss. 
que. Ils prétendent néammoins que 
l'assurance-vie, de même que d'autres 
importantes organisations financières 
et commerciales, devrait être une en. 
treprise .d'Etat.. 

M. Wood faisait observer qu'en 
Angleterre on avait tenté l'expérience 
de l'assurance nationalisée: après plus 


[de 60 ans de travail soutenu, on n'avait 


réussi à émettre que 12,000 contrats 
En ‘1928, on abandonna finalement ce 
système. En Nouvelle-Zélande, un pays 
que l'on cite constamment comme un 


parfait modèle de la mise en pratique : 


du système socialiste, le Gouvernement 
après avoir administré pendant de nom- 
breuses années un service d'assu- 
rance étatisé, n'a réussi à émettre ge 
20 p. 100 de tous les contrats d'assu- 
rance-vie du pays, les entreprises pri 
vées concurrentes se partageant les ay. 
tres 80 p. 100. La seule conclusion à 
tirer de ces exemples ou d'exemples 
semblables, ajoutait M. Wood, est que là 
où subsistent la liberté d'action et la 
libre concurrence, le choix du publ 
se porte vers l’entreprise privée. 

Au cours de ses remarques, M. Wood 
déclara que les montants versés aux 
détenteurs de polices l’an dernier s'éle. 
vaient à plus $74,000,000 y compris $10. 
000,000 versés sous forme de dividendes. 
Depuis sa fondation, la Sun Life a 
versé $1,629,000,000 à ses détenteurs de 
polices et à leurs bénéficiaires La 
Compagnie a émis en 1943 plus de 60. 
000 nouveaux contrats d’assurance-vie 
et de rentes, ce qui porte à $3,173,0%.- 
000 le total des assurances en vigueur, 
Tous ces contrats se répartissent com. 
me suit: au Canada, 31 p. 100: aw 
Etats-Unis, 42 p. 100; en Grande-Bre- 
tagne et dans les autres pays britanni- 
ques, 21 p. 100: dans les autres pays, 
6 p. 100. 

M. Wood toucha ensuite un point 
fort intéressant. Le nombre des de- 
mandes de règlement soumises depuis 
le mois de septembre 1939 et attri- 
buables directement ou indirectement 
à la guerre s'élève maintenant à 1668 et 


ne Boisvert de St-Paul en visite dans !;ebrésente un montant de $3,818,000: 
nos parages. 


ays verain, de la fameuse escadrille canadienne 
p souve ‘autonomie réelle 

. nie £ 
des provinces; nous revendiquons un française Autres . Il a été blessé 
hymne national, un drapeau national |au cours d'un raid sur un aérodrorñe 
comme tous les autres Dominions, | ennemi en Sicile. Deux chasseurs na- 
membres du Commonwealth: nous/!zis des JU. 88, se sont attaqués au 
voulons un Canadien pour re le bombardier “Wellington” où il rem- 
poste de gouverneur du Canada coim- Rs les fonctions de ne. 
Dominions; nous! imoges qui est un radio-télégra- 
voulons la suppression des appels | phiste- mitraïlleur était outre-mer de- 
au Conseil privé, et du recours au par- ; puis la fin de septembre 1941. Il a 
lement de Westminster lorsqu'il s’a-|fait partie d’escadrilles de coopéra- 
git d’amender la Constitution. Nous iHon au ie. en a 
voulons faire du Canada une nation ,&ne, en plus d’avoir participé à des 
vraiment souveraine. | manoeuvres militaires, il a pris part 


L.A.C. Camille Côté en 48 heures 
dans sa famille. 

Æ, + | 

Madame Sévigny de retour d’Ed-} 
monton et de Viking. 

RO %  # 

Jeuri dernier, nous voyions le R. 
P. ŒÆhmann aumônier au Camp de 
Wainwright et curé de la ville descen- 
dant du train. Il venait rendre visite 
au Père J. Lavoie notre curé. | 

+ %& #% 

En fin de semaine, 


Mmes Cyre et! 


ce n'est là que 3% p. 100 des $110,00 
000 versés à l’occasion des demandes 
de règlement soumises au cours de 
Imême période. M. Wood ajouta que à 
Compagnie a mis de côté une impor- 
tante réserve pour couvrir les deman- 
des” de règlement possibles et non par- 


venues attribuables à la guerre. Cette 


année, le taux de mortalité chez le 


lassurés fut de nouveau favorable. 


DIPLOMATIE. Le conseil supré- 
me des Soviets donne à seize républi- 


Les préjugés de races 

Le premier ministre a ajouté que 
le Bloc Populaire tentait de soulever 
le Québec contre les autres provinces 
en faisant appel aux préjugés de ra- 
ce. Il serait plus juste de dire que 
c’est le premier ministre qui a tenté 
en cette circonstance de soulever les 
autres propess contre celle de Qué- 
bec. 


Est-ce soulever les ‘autres provin- 
ces contre Québec, et faire appel aux 
préjugés de race, que de ‘réclamer le 
respect de la constitution et la re- 
présentation à laquelle, Québec a 
droit? M. Godbout qui, l’année der- 
nière, a protesté contre l'acte du gou- 
vernement relativement à la redis- 
tribution électorale serait donc aussi 
coupable que nous! 

Est-ce soulever les autres provin- | 
res contre Québec que de s’opposer à: 
jla conscription? Le premier ministre 
lui-même se serait donc rendu cou- 
pable du même crime en 1917, alors 
awil combattait la conscription pen- 


hors de Québec la réclamaient! 

Est-ce soulever le cri de race que 
de réclamer le respect des droits de 
la minorité tels que garantis par la 
Constitution, le respect. de. l’autono- 


d'emplois dans l’administration un sa- 
laire égal pour l’ouvrier du Québec 
à celui payé à Vouvrier d’Ontario pour 
le même travail. 

Nous sommes habitués à entendre 
le premier ministre invoquer l'unité 
nationale re fois qu “il nous de- 


mois eu 31 décembre. 


. | RECETTES 
Parts sociales... 

Epargnes anses 
‘Prêts. rembours 


968.45 
1486.49 
400.00 


553 
Taxe d'entrée. ‘12. 25: 
Total... dd ::2872 me. 


Argent. prêté. 
i . Nombre: de prêts. 
N Membres inscrits. 


dépots d'épargne. 


dant nue les autres provinces en de-: 


mie provinciale, notre part légitime! 


Caisse Populaire de Legal | 


Rapport finbnicier de la Caisse Populaire, pour lés six 


. En banque au 81 Aénbe . 


; du haut des airs au raid sur Dieppe. Il 
se trouvait à bord un des nombreux 
avions qui faisaient des écrans de fu- 
mée pour faciliter . le débarquement 
des troupes de terre. . 

À son arrivée en Afrique, en no- 
vembre 1942, il a été affecté à une 
autre escadrille de coopération avec 
l'armée. I1 à effectué 27 opérations 
de guerre en tout dont la plupart en 

Afrique du Nord pour protéger les a- 

E de l’armée de terre. 


Tout comme Roberge, Limoges est: 


revenus avec un certain regret, mais 
il a été blessé, lui aussi, à la jambe 
droite et a été renvoyé au pays. “Nous 
avons dû effectuer deux atterissages 
d'urgence en Afrique du Nord, nous 
dit Limoges., le premier, parce que 
notre appareil avait été trop endom- 
imagé par la D.C.A. ennemie, le se- 
cond, parce qu’un chasseur ennemi 
Fa avait touché. C’est lors de la 
seconde attaque que j'ai été blersé. 
| T1 m'a fallu passer deux mois à l’h6- 
pital, puis me reposer quatre autres 
mois. , 
Félicitations, les jeunes qui reve- 

| nez avec de glorieuses blessures qui 
valent autant sinon plus qu'aucune 
croix de guerre et bienvenue parmi 
nous, vos parents et vos amis. 
PR 3 J.-A. N. ptre. 


À nets 


mande des concessions. 

Notre politique, elle est claire et 
sans équivoque. Notre mouvement est 
national dans son inspiration et il de- 
meurera national dans ses manife- 
stations. Ê 


4 


| DEBOURSES 


Parts sociales 30.00 
Epargnes 701.49 
Prêts aux membres... 600.00 
il de bureau, SR nee 19.51 

Total... 185100 


‘$1521.72 


Balance :: 


| toast 2802.72 | 
Washington, ses deux frères prêtres, ! no ‘étudient . déjà en Suisse ‘depuis, Bugnet, de Mearns,. oncle et tante de Depuis le ler janviér, la Caisse a eu en en parts sociales et cr CUbE 


ques soviétiques le pouvoir de négo- 
cier individuellement à l'étranger et 


} 


Thomas Côté allaient visiter leur é- 
poux au camp de Wainwright. 


L’un des avantages importants 
qu'offre l’assurance-vie en ces 
temps troublés est la mobilisation 
des épargnes individuelles contre . 
l'inflation, ennemi insidieux, mais 
non moins destructeur. Ainsi, ‘suivant l'avis d’un 

groupe de concitoyens rompus aux affaires et dignes 
de confiance qui vendent de l’assurance-vie, - des 
millions d’hommes et de femmes, songeant à 
Pavenir, se sont privés des objets de luxe qu’ils 
auraient pu se procurer et ont épargné en vue 


d’assurer leur bien-être et celui des personnes qui 
leur sont chères. 


Seulement l’an dernier, les détenteurs de 
polices de la Sun Life of Canada, s’élevant à un 
million, ont affecté $112 millions de leurs épar- 
gnes au versement de primes d’assurance-vie. 


Les années de guerre ont. grandement accru 
utilité première de Passurance-vie, c’est-à-dire la 
protection de l'individu et de la famille au moment 
où l’un et l’autre en ont le plus besoin. En effet, 
depuis le mois de septembre 1939, la Sun Life of 
Canada a versé 365 millions de dollars aux déten- 
teurs de. polices 
et à leurs bénéfi- 
claires; ces verse- 
ments constituent, 
par ces temps. 
difficiles, un im. 
“portant facteur 
de stabilité dans 
l'économie do- 
Due : 


EXTRAIT DU RAPPORT 
ANNUEL DE 1943 


Nouvelles assurances .$ 214,292,080 
Assürances en vigueur 3,173,417, 467 


Vérsements effectués 


en 1943... as 


l Versements cotes 
ne sa fondation 1,629,863, 441 


74,057,495 


rabbort annuel & 194 sera envoyé à tous Î ters- 
100 de polices; on bourra aussi na nent 


R. F. SUTTON, (gérant de succursale | 
à 319 - sel 1 Empire : Block, Eämonton. 


L SUN LIFE of CANADA! 


de disposer de leurs propres armées,